lundi 31 octobre 2016

Fnaïre - Al Amir Nadif (EXCLUSIVE Music Video) I (فناير - الأمير نظيف (فيديو كليب حصري

C'est de ce genre d'art que l'on a besoin, (a la longue et pas seulement pour la COP22)... des chansons éducatives, simples et facilement comprises par et pour les enfants... citoyens de demain! 

Une imprimante 3D en déchets électroniques ? Un Togolais l’a fait !

Un géographe togolais a mis au point une imprimante 3D en utilisant uniquement des déchets électroniques qu’il récupère dans des décharges. Sa machine, dont il a fabriqué le premier prototype il y a trois ans, a beaucoup évolué. Et il ambitionne de créer des objets pour changer le quotidien des Togolais, notamment des prothèses pour handicapés.
Cette imprimante 3D a été fabriquée à partir de déchets électroniques, comme une carcasse de scanner, récupérés dans des décharges de Lomé. Elle vient de fabriquer un gobelet en plastique.
Nous avions pris contact avec le créateur de cette imprimante, Afate Gnikou, un géographe togolais bricoleur qui avaitfabriqué cette machine pour le WoeLab, un incubateur togolais d'innovation. En décembre 2013, il nous expliquait :

Il y a énormément d’ordinateurs d’occasion qui arrivent d’Europe au Ghana ou au Nigeria par conteneurs et qui se retrouvent dans nos pays. Ces machines sont entassées dans des décharges à ciel ouvert qui sont très peu réglementées. Difficile de dire combien de tonnes se retrouvent là, mais ce qui est sûr, c’est que le problème ne fait qu’empirer avec les années.

Pour contribuer à résoudre ce problème, il s’est lancé le défi de construire une imprimante 3D uniquement avec les objets disponibles dans ces décharges. 




L'équipe des Observateurs de France 24 est en contact avec le concepteur de cette imprimante depuis décembre 2013. Depuis, son projet a beaucoup évolué. Voici la dernière version de son imrimante 3D à base de déchets électroniques.
Un résultat surprenant que vous pourrez voir dans la vidéo ci-dessous racontant son histoire


"Je veux adapter l’impression 3D au contexte et aux besoins togolais et africains"

Depuis 2014, beaucoup de choses se sont passées ! Nous avions reçu le premier prix au Fab10 à Barcelone, un rendez-vous mondial des incubateurs pour le meilleur Lab. Malheureusement, cela n’a pas amené de nouveaux partenaires ou de nouvelles perspectives.
Depuis, je travaille sans relâche sur un modèle plus performant. Par rapport au premier modèle, qui était fragile et difficile à transporter, elle est beaucoup plus solide. J’ai aussi ajouté de nouveaux objets recyclés : dans le premier modèle, j’avais utilisé une carcasse d’unité centrale comme base de l’imprimante. 

Pour ce second modèle, j’ai utilisé la carcasse d’un scanner, mais aussi des plaques en plastique récupérées dans des moniteurs [les plaques argentées sur les photos, NDLR]. J’ai aussi ajouté des lampes de récupération pour avoir toujours un peu de lumière, et l’utiliser la nuit ou dans des endroits sombres.


Afate Gnikou a déjà créé des prothèses de genou selon les besoins de personnes handicapées. Il espère pouvoir en créer davantage prochainement. Ces prothèses ont été réalisées dans le cadre de la première imprimante 3D 



"Je cherche un nouvel atelier et un partenaire pour prendre un nouveau départ !"
Depuis le début du projet, Afate Gnikou estime avoir produit environ 150 objets. Le plus gros objet est un gobelet fait sur mesure de 16 cm de large sur 12 cm de haut. Mais Afate rêve plus grand :

Aujourd’hui, je suis à la recherche d’un nouveau départ. Je suis revenu dans mon atelier, chez mes parents, où j’améliore l’imprimante. Je cherche quelqu’un qui pourrait me permettre d’avoir un atelier plus grand, des outils de bricolage, ou un partenaire financier qui croit en ce projet.

Je cherche aussi des ordinateurs de seconde main, car j’ai envie de créer un espace où je pourrais moi-même former des jeunes. J’espère pouvoir leur apprendre à fabriquer des machines et rentrer dans une phase pratique : créer des objets pour répondre à des besoins concrets et les aider dans leur vie de tous les jours.






jeudi 27 octobre 2016

Changeons notre consommation


Une vision verte contre la pollution


 L'écologie est aussi et surtout un problème culturel, le respect de l’environnement
passe par un grand nombre de changements comportementaux.


"Parfois, on regarde les choses telles qu'elles sont en se demandant ...pourquoi?!
Parfois, on les regarde, telles qu'elles pourraient être, en se disant pourquoi pas?"


Des solutions pour réduire ce taux de pollution qui ne cesse d'augmenter :

  • Planter des arbres



Un acte banal, il ne prend que quelques minutes, et dure des centaines d'années voir des milliers, votre geste rentre dans l’équilibre de la planète, un petit geste,et vous êtes dans l'histoire de la nature...

...mais  si honorable et  louable:

D'après Jaber Ben Abdallah, un jour où le Prophète (saw) se trouvait sur les terres d'Oum Mouabid ou Oum Moubchar El Ansaria, plantées de palmiers, il dit : "Toutes les fois qu’un musulman plante un arbre ou sème un champ et qu’un être humain, une bête ou une autre créature viennent en manger, il lui sera compté comme aumône tout fruit qu’on en mange."(Mouslim)

Et, dans un autre hadith, le Messager d'Allah (saw) a dit : "Quiconque a planté un arbre et veillé sur sa bonne conservation et son entretien jusqu'à ce qu'il produise ses fruits, est considéré comme ayant fait une aumône pour chacun de ses fruits".(Ahmad, 3/376)

Les hadiths du Prophète (saw) se rapportant à ce sujet sont très nombreux et incitent les musulmans à sans cesse promouvoir l'agriculture. Le Prophète (saw)a dit : "S'il arrive un jour à l'un d'entre vous de se retrouver avec un rejeton de palmier et qu'il n'a de cesse de le planter, alors qu'il le fasse." Ce même conseil est rapporté dans un récit : "Si le Jour du Jugement dernier arrive et que l’un d’entre vous détient un rejeton de palmier,qu’il le plante d’abord!"(Ahmad, 3/184-191. Al Bazzar).

"J’ai appris joyeusement à planter des arbres. C’est le cadeau le plus vivant que je peux faire jusqu’à’ ma mort à cette planète merveilleuse qui a accueilli mes ancêtres"


  • Alléger le trafic routier
Les entreprises devraient mette en place un transport du personnel pour chacune d'elle pour permettre aux employés d'aller au travail sans prendre leurs voitures. Combien de voitures en moins cela ferait sur nos routes?



Bravo à celles qui le font déjà, c'est déjà nous épargner autant de voitures que de personnes utilisant ces transports...les autres devront tôt ou tard s'y mettre pour éviter les embouteillages et tout le temps perdu à attendre au volant.



  • Une bonne gestion des déchets

Avec l’instauration du tri et du recyclage des ordures ménagères.

http://www.facebook.com/notes/hafida-benabdelmalek/plan-%C3%A9colo/227270534067256






  • Reconnaissance et consécration

Pourquoi ne pas organiser un PRIX annuel pour consacrer les meilleurs efforts environnementaux d'une collectivité, un quartier, ou une institution avec un trophée qui sera gardé au fur et à mesure par le gagnant jusqu'à l'édition suivante. Cette compétition permettra d'encourager les bons élèves écolos et à motiver les autres à en faire autant dans une ambiance festive, avec une prime à utiliser pour le bien collectif.
Ce qui aura un impact positif sur l'état de nos villes.




"Chez certains, quand la tête ne comprend pas, il faut parler à la poche."



mardi 25 octobre 2016

Etes-vous……… une ordure?

La question est peut-être choquante ou même provocante mais elle se pose logiquement quand on voit l état de nos rues, de nos villes qu’on a transformées en poubelles géantes ...et que trouve-t-on dans les poubelles si ce ne sont  des ordures ?







Quel que soit:
  •   notre niveau d' études
  •   notre statut social
  •   La couleur -vraie ou fausse- de nos cheveux
  •  La boutique ou on va faire son shopping
  •  La marque de nos vêtements
  • La langue qu’on parle...
...tant que l’on se sert de l' espace public  pour se débarrasser de nos mouchoirs, canettes, bouteilles  ça et la on n' est que -excusez-moi le terme-  des ordures qui  traînent parmi tant d' autres dans une immense  poubelle a ciel ouvert.




A chacun de nous de se juger personnellement et franchement vis-à-vis de sa propre conscience.

« Si tout le monde jetait ses déchets (bouteilles, mouchoirs, canettes...qui jonchent les rues, les parcs ou encore les bords de quais)  , dans les endroits fait pour cela au lieu de les laisser par terre, ce serait déjà énorme.





Le « changement par les citoyens »


Tout le monde produit un tas d’ordures dont il est difficile d’avoir tout à fait conscience...pour que chacun prenne conscience de l’ampleur de la pollution causées par ces déchets considérés comme « anodins »...

jetons à la poubelle les sales mentalités

Impliquons-nous  pour débarrasser nos villes de ces déchets devenus (trop) familiers qui polluent les rues.

C’est notre environnement à tous.

Pour moi, c’est logique de s’impliquer, Il est normal que les citoyens s’occupent en partie des déchets...ce qui n’est pas normal, c’est qu’il y ait autant de déchets dans nos rues. 


Pourtant les recommandations de notre cher prophète en la matière sont bien claires: 


vendredi 21 octobre 2016

Medi Investigation : La face cachée de nos déchets


À un mois de la Cop 22, Medi investigation s'intéresse à la gestion des déchets au Maroc. 


En 2007, le ministère de l'environnement s'est saisi de cette problématique en lançant le Programme national des déchets ménagers. De nombreuses décharges sauvages ont été fermées. Mais un point noir demeure: la décharge de Mediouna dans les environs de Casablanca. 80 hectares de décharge à ciel ouvert où des milliers d'animaux cohabitent avec les chiffonniers, et où les habitants du douar alentour souffrent de problèmes de santé.




Le problème de la gestion des ordures n’est pas lié au plastique, mais à l’indifférence.

Je me suis retrouvé au milieu d’une mer de déchets. Autour de moi, des vagues d’emballages plastiques, des étiquettes de bouteilles éparpillées entre des packs de lait, des sacs de ciment et des vêtements abandonnés. Je je me suis penché et j’ai été frappé par la quantité de petits objets : d’innombrables mégots de cigarettes, des briquets, des bouchons, des serpents de cordes et de pailles. La plupart recouverts d’excréments humains.
Je me suis alors rappelé où je me trouvais : sur une plage, qu’il y avait du sable sous la saleté qui m’arrivait à hauteur des chevilles. C’était une chose de voir ces images en photo chez moi, c’en était une autre que de me tenir sur la plage de Versova à Mumbai et d'être confronté au volume incroyable des déchets recouvrant le rivage. Par où commencer ?
“Commence à tes pieds”
Je ne m’étais pas rendu compte que j’avais parlé tout haut, jusqu’à ce qu’Afroz réponde à ma question.
Afroz Shah, avocat et citoyen de 33 ans est le fondateur de ce qui est devenu en l’espace de seulement 44 semaines, le plus grand nettoyage de plage de l’histoire. Il m’avait invité à Mumbai, aux côtés des 300 bénévoles qui consacraient 8 heures chaque week-end à tenter de se débarrasser des ordures présentes sur leur plage.
J’ai rencontré des individus exceptionnels dans le cadre de mon travail, mais Afroz est vraiment quelqu’un d’extraordinaire.
Héros de tous les jours
J’ai vu le visage d’Afroz s’illuminer et être un mentor pour chacune des personnes venues l’aider sur cette plage. Des personnes de tous horizons, des jeunes, des vieux, des stars de Bollywood, des chauffeurs de poids lourds, des pêcheurs, des juges, des habitants de bidonvilles, des étudiants en école de cinéma, des écoliers, des professeurs et beaucoup, beaucoup de mères de famille.
La plage de Versova se trouve à seulement deux kilomètres de Bollywood, sur une colline qui rejoint les studios de cinémas à la mer, le village de pêcheur nommé Koli se trouve sur cette route. Un jeune garçon venu du bidonville voisin voulait nous prêter main forte. Quelqu’un lui a tendu une paire de gants. Je l’ai regardé, il se tenait pieds nus dans la saleté, tirant sur ses gants. Je me suis demandé ce qui le protégerait la prochaine qu’il viendrait ici, pieds nus.
Ce jour-là, j’ai ramassé 673 paires de chaussures laissées à l’abandon, dans un périmètre de 10 mètres.
Les détritus de la plage de Versova proviennent des voisinages ainsi que des drainages des eaux pluviales situés dans la crique Malad à proximité. De la plage, la crique est magnifique. Mais à l’intérieur des mangroves et parmi les bateaux on voit des piles et des piles de déchets.
Plus de plastiques que de poissons
J’ai discuté avec deux pêcheurs qui ont passé toute leur vie dans cette crique. Plus jeune, Pravin nageait dans la mangrove, ramassait des fruits et les mangeait assis sur le sable. Dans son souvenir, le sable était doré. Lorsque Krishna est devenu pêcheur 20 ans plus tôt, une heure de pêche quotidienne lui suffisait à nourrir sa famille. Désormais, il refuse de laisser ses enfants nager dans ces eaux et chaque matin, il doit s’aventurer en bateau de plus en plus loin. Il s’estime heureux s’il peut rentrer chez lui avant la nuit tombée avec assez de poisson pour le repas de sa famille.
Il ne reste pas beaucoup de poissons, mais il y a beaucoup d’ordures. Près de 3 millions de kilos d’ordures ont été collectés par les bénévoles habitant à Versova. Ramassés par quelqu’un comme vous et moi, après avoir été jetés par quelqu’un comme vous et moi.
C’est seulement lorsque nous sommes confrontés aux conséquence de nos actes que nous envisageons des solutions. Il faut que nous trouvions un moyen de mettre fin à la pollution de nos plages. Et il faut commencer à nos pieds.
Un ensemble de mesures sans précédent
Lorsque les bénévoles habitant à Versova auront procédé au nettoyage de leur plage, ils souhaitent faire de même pour 18 autres plages de Mumbai. J’espère que ces mesures initieront des mouvements similaires en Asie du Sud et du Sud-Est. Les effets de la pollution marine sont dévastateurs. Non seulement elle détruit notre environnement et nos ressources naturelles, mais selon le Programmes des Nations-Unies pour l’environnement (PNUE), elle coûte plus de 8 milliards de dollars à nos économies chaque année.
Pour mettre fin au flot d’ordures dès sa source, un ensemble de mesures sans précédent est nécessaire. Nous avons besoin du soutien des gouvernements, des entreprises, des écoles et des médias. Il faut qu’un pays comme l’Inde, possèdant des technologies capables de mettre un sattelite en orbite autour de Mars, ainsi que l’industrie du cinéma la plus importante au monde, se concentre sur autre chose que ses strars mais sur ce qui se trouve à ses pieds.
L’Inde est arrivée à cette extrêmité après des années d’indifférence, doublées d’un boom économique et de l’explosion de l’utilisation du plastique à usage unique. L’Inde est peuplée d’1,3 milliard d’habitants. Chaque personne utilise une douzaine d’objets en plastique quotidiennement. La pollution au plastique à l’échelle d’1,3 milliard d’individus est impossible à contrôler. Mais si 1,3 milliard d’individus volontaires s’y attaquaient, une solution est possible.
Les habitants de Mumbai agissent à leur échelle. Les autorités doivent montrer l’exemple au reste du monde. Si le gouvernement indien s’attaque sérieusement à ce problème Afroz et ses compagnons n’iront plus à la plage pour ramasser les ordures, ils iront à la plage pour fouler le sable doré.

jeudi 20 octobre 2016

7 conseils pour être un internaute (ou un technophile) plus écolo

Il vous semble aujourd'hui de plus en plus inconcevable de ne pas trier vos déchets ou de prendre un bain chaque matin ? C'est très bien, mais peut-être n’avez-vous pas encore pris de bonnes habitudes du côté de la technologie. 

Qu’on le veuille ou non, les technologies numériques vont s’immiscer toujours un peu plus dans nos vies. Aujourd’hui, elles représentent d’ailleurs 5 à 10% de l’électricité consommée chaque année dans le monde, tandis qu’en 2012, celle-ci n’était encore estimée qu’à 4,7 %, d’après un rapport de l’Académie des Technologies. Du côté de l’empreinte carbone, on évaluait, cette même année, leur taux d’émission de CO2 à 530 millions de tonnes, soit 1,7 % des émissions totales dans le monde.

De quoi commencer à réfléchir à notre rôle de consommateur numérique et aux responsabilités que celui-ci implique. Saviez-vous par exemple que dans une entreprise de 100 salariés, les envois d’e-mails sont équivalents, en termes d’émissions de CO2, à ceux de 13 allers-retours entre Paris et New York ? Ou que ce sont essentiellement des enfants qui s’attellent à extraire, en République démocratique du Congo, le cobalt qui est utilisé dans la fabrication des batteries de smartphones ou de voiture ?
Lors de la 7ème édition du festival français de l’innovation Futur en Seine, organisé dans plusieurs lieux parisiens, la problématique d’un numérique plus éthique et plus écologique a été soulevée par plusieurs acteurs d’un balbutiant marché "green" de la technologie. L’occasion pour nous de glaner quelques conseils pour devenir un technophile – et un internaute – plus respectueux de la planète.
 Ne pas céder au "dernier cri" (systématiquement) 
On est plutôt mal placés pour donner ce conseil, nous qui passons régulièrement en revue les nouveautés en matière de téléphonie et d’informatique. Mais c’est un fait pur et simple : être numériquement éco-responsable passe avant tout par le fait de ne pas changer d’appareils trop souvent, et ce malgré l’embûche que représente l’obsolescence programmée. "Une consommation plus verte de la technologie commence d’abord par la conservation maximale de ses appareils, dans la mesure du possible bien sûr. 
"Évitons de racheter un téléphone dès que l’on commence à juger le nôtre trop lent"
 En cédant aux stratégies marketings des marques, on contribue indirectement à l’obsolescence programmée, et programmée de plus en plus tôt", avertit Robin Larzat, co-fondateur de Backbone, un projet universitaire qui a pour but d’analyser les structures et l’impact écologique d’Internet. 

Contourner certaines mises à jour 

Afin d’appliquer ce deuxième conseil, il est préférable de savoir passer son tour quand débarque une nouvelle mise à jour lorsque son téléphone n’est plus l’un des derniers modèles de la gamme. Souvent, ces dernières ralentissent fortement un téléphone vieillissant, et précipitent donc le moment où il faudra en changer. 

Choisir des appareils plus éthiques 

Soyons honnêtes, la plupart des smartphones ou autres appareils électroniques ne sont plus conçus pour mener une longue et paisible vie. De plus en plus facilement mis au tiroir au moindre disfonctionnement – parce qu’il est souvent compliqué de changer même une simple batterie obsolète –, leurs innombrables composants proviennent en grande partie des pays défavorisés, où la matière première est littéralement pillée et les enfants exploités en grand nombre (c’est le cas de la RDC ou de la Chine, où la plupart des téléphones sont assemblés).
"La plupart des fabricants manquent de transparence sur la provenance de leurs composants, et sur leurs composants eux-mêmes", explique Laura Gerritsen, responsable de la chaîne d’approvisionnement de Fairphone, un smartphone reconnu depuis quelques années comme le plus écolo du marché. Car forcément, le plus simple reste encore de se tourner vers des produits qui ont fait du respect de la planète leur principal argument de vente : le Fairphone 2 donc, mais aussi le PuzzlePhoneun projet Indiegogo qui devrait être livré en septembre prochain, ou encore le projet modulaire Ara, anciennement chez Motorola et passé chez Google (bien que celui-ci essuie déjà quelques critiques de la part de supporters de la première heure).

Éviter le multi-device 

Ordinateur portable, smartphone numéro 1, smartphone numéro 2, tablette… Ces dernières années, les appareils de nos foyers se sont multipliés. Une manière simple et efficace de consommer plus responsable reste tout simplement de consommer moins. "Avec le Cloud, on peut aujourd’hui éviter de s’éparpiller sur les supports", souligne Stéphane Petibon, directeur général deNewmanity, une boîte mail respectueuse de la vie privée et moins gourmande en énergie.  

Ne pas stocker trop de mails… 

On ne le sait pas forcément, mais conserver une grande quantité de mails n’a rien d’anodin. "Pour mémo, sachez que 30 mails stockés équivalent à une ampoule allumée toute la journée", rappelle Stéphane Petibon. Donc on efface – et régulièrement ! – tout ce qui n’est pas ou plus digne d’intérêt. 

… et ne pas envoyer pour rien 

Autre petit post-it mental : "Un e-mail, c’est 20 grammes de CO2. Et 20 grammes de CO2, c’est 500 mètres en voiture !", prévient Stéphane Petibon. Adieu donc les blagounettes à la chaîne comme si l’on était sur une messagerie instantanée, sans oublier les "Répondre à tous" quand ce n’est pas nécessaire… 

Éteindre ses appareils 

Bon, on a quand même voulu le rappeler… On ne sait jamais.

lundi 17 octobre 2016

Réduire sa production de gaz à effet de serre… en compostant!

Savez-vous que… Les résidus alimentaires et de jardinage représentent environ 47 % des matières générées? Que leur décomposition produit un gaz composé principalement de méthane, un puissant gaz à effet de serre associé aux changements climatiques, et du lixiviat, le liquide obtenu par le passage de l’eau de pluie à travers les déchets et qu’il doit être collecté et traité? Et qu'il est facile de valoriser cette matière organique à la maison et les impacts sur l’environnement, en la transformant en un engrais naturel : le compost?

Comment composter?
Le compost est issu d’un processus naturel de décomposition de la matière organique par certaines bactéries. Pour composter, il suffit de fournir à ces micro-organismes trois choses :
·         une nourriture variée qui comprend un équilibre entre des matières organiques riches en azote (fruits et légumes, épluchures, gazon) et des matières sèches riches en carbone (papier journal déchiqueté, feuilles mortes, paille, essuie-tout);
·         de l’oxygène, qu’on fournit en aérant notre tas de compost, c.-à-d. en créant des trous d’aération à l’aide d’un râteau, d’une fourche ou d’un aérateur et en le brassant régulièrement;
·         de l’eau, fournie habituellement par la matière ou par la pluie et à ajouter au besoin.
Selon le modèle du bac à compost utilisé, le compost prend jusqu’à 1 an à se transformer en une matière organique riche qui ressemble à du terreau. Il peut être utilisé comme amendement pour le jardin, les plates-bandes ou même pour les plantes en pot. Il améliore la qualité du sol et réduit l’utilisation d’engrais chimique.
Les feuilles d’automne
Cet automne, faites votre réserve de feuilles mortes afin de pouvoir les ajouter à vos résidus alimentaires dans votre composteur domestique, tout au long de l’année.
Le compostage est donc un moyen facile et économique de faire notre part pour l’environnement!


Le compostage vous intéresse? Vous hésitez à vous lancer?  Votre classe aimerait participer à un projet de compostage? N’hésitez pas à consulter notre site internet qui regorge d’informations sur le compostage auwww.nature-action.qc.ca/compost ou contactez directement la RHA www.rha-quebec.org.

Ecoalf : l'upcycling venu du large

Une marque espagnole s'est fait une spécialité de recycler les plastiques pour faire des vêtements en fibre recyclée. Elle ambitionne désormais de nettoyer les océans !

Certes, Ecoalf existe depuis 2010. Pourtant, nous n'avions jamais présenté cette marque dans notre rubrique "mode éthique". La signature d'un accord de partenariat entre Ecoalf et le gouvernement thaïlandais, entrant en vigueur dès le mois d'octobre 2016, est l'occasion idéale pour présenter une entreprise (et ses produits) pas comme les autres.
Ecoalf est née d'une envie (faire de vrais vêtements éthiques) et d'un constat (les vêtements conçus à partir de fibres recycléesétaient à l'époque de bien piètre qualité) : Javier Goyeneche, un entrepreneur madrilène, a alors conclu des accords  en Europe et en Asie (Taïwan, Japon, Portugal, etc...) pour récupérer des déchets plastiques allant des bouteilles usagées aux pneus usés en passant par les filets de pêche à la dérive et, via un processus déjà au point, les transformer en fibre textile recyclée. Mais exploiter et contribuer à vider nos poubelles n'était que la première étape pour Ecoalf qui, en 2016, s'est lancée dans un projet bien plus vaste baptisé "Upcycling the oceans". Tout est dit : il s'agit cette fois de collecter des déchets plastiques (et donc de la matière première pour Javier) directement dans les océans.
Et c'est peu dire que la mer représente un gisement quasi-infini pour Ecoalf : en plus des célèbres continents de plastique (300 millions de tonnes de détritus issus du pétrole et concentrés au centre des différents océans), on estime que chaque pêcheur, lorsqu'il remonte ses filets, ramène à son bord 6 kilos de déchets divers, en plus des poissons convoités. Javier Goyoneche a donc demandé aux pêcheurs de rapporter à terre les détritus récupérés dans leurs filets et de les déposer dans des containers prévus à cet effet. Récupérés chaque semaine, ils sont triés et recyclés. Les déchets plastiques sont transformés en billes de plastique, puis en fibre textile, et enfin en vêtements ou accessoires : vestes, doudounes, chaussures, trousses de toilette ou sacs à dos sont en effet en vente sur le site de la marque, à des prix allant d’une trentaine de dollars à près de 500 dollars pour les plus belles pièces.
« Upcycling the oceans » est déjà lancée en Espagne, où 160 bateaux de pêche travaillent au quotidien avec Ecoalf qui ont, depuis septembre 2015, ramené à terre pas moins de 59 tonnes de déchets ! La marque, qui cherche à se développer dans tout le bassin méditerranéen, a même étendu son emprise à l’Asie du Sud-Est, ou un accord similaire (celui évoqué en début d’article) à celui qui la lie aux pêcheurs ibériques a été signé avec le gouvernement thaïlandais, ce qui lui assurera de solides stocks de matière première.

A la conquête du monde !

Des astuces et trucs a faire avec du plastique (bidon, bouteilles...etc).


Une astuce lors des coupures d'eau


samedi 15 octobre 2016

Simple comme déco !


Le poids des déchets... en années de décomposition!


Stop au gaspillage de l'eau

Dans nos villes les habitants emploient une femme de ménage pour nettoyer les escaliers des immeubles 1 ou 2 fois par semaine.Ce qui est une bonne chose cote hygiène... mais le problème est que ces femmes de ménage exagèrent dans la quantité d'eau qu'elles utilisent: 4,5 voire 6 seaux  de 20 l. d'eau  qu'elles déversent dans les escaliers créant un déluge qui finit dans les égouts ... alors qu'en fait 1/2 seau d'eau et une serpiere auraient amplement suffit a donner le même résultat aux marches qui ne deviendront jamais miroir pour autant.Comment peut-on se permettre au Maroc, pays semi-aride le gaspillage d'un bien  aussi precieux dans des utilisations aussi futiles... Soyons raisonnables, réutilisons les dernières eaux de nos lave-linge pour une telle tache et économisons notre eau du robinet.  
      

jeudi 13 octobre 2016

pots de confiture vide et #zero_mika






Avec cette campagne Avec cette campagne #zero_mika, pour chercher des sauces ou des olives, vous pouvez vous munir de pot de confiture vide, ce qui a plusieurs avantages environnementaux (revalorisation de ces pots) et sanitaires (les pots en verre sont plus appropries pour y mettre des sauces chaudes que les récipients en plastique). Et le tour est joue ) 

قوارير البلاستيك


أخي المواطن رجاءا, لا تلقي بقوارير البلاستيك الفارغة مع بقيّة النفايات, اجمعها على حدى في كيس شفاف محكم الغلق حتّى لا تبعثرها الرياح و حتّى يتسنّى لمن يجمع البلاستيك أخذها بدون ان يلجأ إلى تفريق و بعثرة أكياس القمامة على الأرض. فأعوان البلدية يرفعون الأكياس الجاهزة للرفع و بسرعة شديدة و لا يقومون برفع االنفايات المبعثرة على الأرض. فذلك يتطلّب منهم ادوات خاصّة و وقت خاصّ. فلن يكلّفنا شيئ ان ساعدهم على أداء عملهم بقليل من الحرص و الأنتباه و البديهة. انشر من فضلك, و الأهم ان تعمل بذلك في بيتك.