samedi 26 août 2017

Pendant l'3id, gardons nos villes propres :)


Spot de la Campagne Aïd Al Adha du Secrétariat d'Etat au Développement Durable




Le Costa-Rica : exemple à suivre !

Ça y est, on a trouvé le paradis des écolos : le Costa Rica ! 🇨🇷♻️


A Toulouse, les bouteilles en plastique ont une seconde vie

Deux jeunes Toulousains vendent des tee-shirts à base de produits recyclés, des chutes de coton bio et du polyester issu de bouteilles en plastique.
Ils veulent mettre de l'éthique dans le secteur du textile, la deuxième industrie polluante derrière celle du pétrole. Deux entrepreneurs de Toulouse (Haute-Garonne) sont les premiers en France à proposer des tee-shirts et sweats recyclés et fabriqués à partir de chutes de coton bio et de polyester issu de bouteilles en plastique.

«Nous travaillons avec deux entreprises en Inde afin que les prix des tee-shirts restent abordables mais aussi car elles sont approvisionnées en énergie verte et certifiées au niveau social et environnemental, souligne Clément Maulavé, l'un des deux cofondateurs qui ont lancé la marque Hopaal il y a un an. Alors qu'il faut en moyenne 2 700 litres d'eau pour faire un tee-shirt standard, le procédé de recyclage de notre marque consomme seulement 50 litres d'eau.» Un tee-shirt de la marque est vendu 35 €, les pantalons à 80 €.

Par ailleurs, Hopaal permet à ses clients de reverser 10 % de ses bénéfices à des actions sociales ou environnementales. En septembre, la marque toulousaine lancera un pull 100 % recyclé et 100 % made in France. «Il sera confectionné à partir d'anciens vêtements récupérés dans les bornes le Relais, dont le fil sera retravaillé par une usine du Tarn et fabriqué à Roanne (Loire)», détaille Clément Maulavé. Un appel au financement participatif sera lancé pour aider à la commercialisation de ce pull respectueux de l'environnement.

VIDEO. Hopaal : le T-shirt 100% recyclé qui prend soin de la planète




vendredi 25 août 2017

Décharge de Médiouna: des habitants de la ville "verte" de Bouskoura quittent leurs domiciles au milieu de la nuit



Des habitants de la ville dite verte de Bouskoura nous ont signalé avoir été obligés de quitter leurs domiciles au milieu de la nuit dernière, pour dormir chez la famille à Casablanca, en raison de l'air devenu irrespirable à cause de la décharge de Médiouna.
Avant la COP 22, l'urgence de mettre en place une nouvelle décharge faisait l'unanimité et la ville avait pris des engagements.
En avril dernier, un groupe d’habitants ont tourné une vidéo symbolique où un appel a été lancé au Roi Mohammed VI, dernier recours devant le silence des autorités et des élus.

jeudi 24 août 2017

Les habitants de Nador se mettent au tri sélectif des déchets ménagers


Les habitants de ce quartier de Nador s’essaient au tri sélectif des ordures ménagères. Une initiative originale et porteuse de valeurs écologiques qui mérite d’être saluée et encouragée.
Au quartier Abdelkrim Khattabi à Nador, les habitants disposent de nouveaux bacs de tri sélectif pour entreposer les déchets ménagers (verre, métal, plastique, papier). Cette opération est mise en oeuvre par une association de la ville pour développer le quartier en question.
« Nous demandons aux habitants du quartier de participer à ce projet afin de de contribuer à sa réussite et nous aider ainsi à atteindre nos objectifs pour une ville propre », a déclaré Abderrahmane Akouaouch, de l’association « Intiative », à la chaîne 2M TV.

À Tanger, une jeune marocaine apprend aux femmes à transformer les huiles usagées en savon !

Yasmine Benchaib est une jeune entrepreneuse marocaine qui a lancé l’entreprise Dima Eco, qui consiste à transformer les huiles usagées pour en faire du savon dépourvu de produits chimiques et 100 % biodégradable.
Déjà primée à plusieurs reprises, Yasmine forme les femmes des villages qui n’ont pas d’emploi à utiliser sa méthode, et ce, en leur apprenant les techniques simples et en installant un petit laboratoire chez elles.
À Tanger, 50 femmes vivent aujourd’hui des savons qu’elles produisent et revendent dans des souks et restaurants de la ville du détroit, qui leur fournissent les huiles usagées. Selon la jeune femme, « Ces huiles alimentaires et industrielles sont un danger pour l’environnement. Elles sont souvent déversées dans la baie et la contaminent ».
« Ce processus – la saponification – existait déjà, reconnaît-elle. L’originalité de mon projet est qu’il touche à la fois l’écologie, le commerce équitable et la promotion de l’action féminine. » déclare Yasmine Benchaib.

mardi 22 août 2017

غرامة 25 درهم بسبب رمي الازبال في الشارع العام بورزازات نتمنى لو تعمم في جميع المدن المغربية

Première au Maroc: il est verbalisé pour dépôt d'ordures sur la voie publique

Un piéton a écopé d'une amende de 25 dirhams pour dépôt de déchets sur la voie publique. La Gendarmerie royale de la région de Ouarzazate a émis une contravention dans ce sens. Inédit.

C’est une première. La disposition 94 du Code de la route vient d’être appliquée par les éléments de la Gendarmerie royale dans la région de Ouarzazate. Le procès-verbal de cette contravention date du 6 août dernier. 

L'article 94 du Code de la route stipule dans son dernier aliéna que: «tout piéton, lors de l’usage de la voie publique doit (…) s’interdire tout acte pouvant porter préjudice à l’environnement de la route». Le contrevenant s’est vu infliger une amende de 25 dirhams, il a été pris en flagrant délit «de dépôt de déchets ménagers dans un espace public».

Cette disposition est passée inaperçue lors de l’entrée en vigueur du Code de la route. Elle précise dans ses deux premiers alinéas que le piéton est tenu de «prendre les précautions nécessaires pour éviter tout danger soit pour lui, soit pour autrui» ou encore «de respecter  les règles spéciales de circulation le concernant fixées par la présente loi (ndlr: Code de la route) et les textes visant à son application».

Le montant de l’amende pour ce type d’infractions est fixé par l’article 219 du Code de la route, dans le chapitre III, relatif aux amendes transactionnelles, forfaitaires et de leur recouvrement.

lundi 21 août 2017

Ce jeune entrepreneur marocain crée un charbon "vert" qui allie recyclage de déchets et efficacité

Hassan El Hemer fait partie de ces jeunes entrepreneurs qui tentent d’innover au Maroc en misant sur l’environnement. C’est par une initiative originale que ce Marocain, titulaire d’un master en entreprenariat et stratégie des PME de la faculté des sciences juridiques et économiques de l’Université Ibn Zohr d’Agadir, se démarque aujourd’hui, présentant deux produits, à savoir un charbon vert utilisable pour la cuisson et autres usages domestiques et un charbon carbonisé "Biochar", qui sert d’engrais agricole fertilisant.


L'engagement de Hassan El Hemer en faveur du climat et de l'environnement remonte à son enfance, passée dans le village de Chtouka Ait Baha, dans les environs d’Agadir. "Je voyais les gens brûler des déchets organiques, comme des restes de tomates ou de poivrons, sans aucune stratégie", explique-t-il au HuffPost Maroc. "Je voulais ainsi trouver un moyen de valoriser ces déchets agricoles".
Le projet, plutôt audacieux, a eu besoin d’un coup de pouce. Le cofondateur de BioChar Maroc s'est appuyé sur l'aide d'un incubateur de start-up. "J’ai décidé de présenter mon idée à l'incubateur Cluster Solaire Maroc, affilié au MASEN (l'Agence marocaine pour l'énergie renouvelable, ndlr). Il nous a permis de bénéficier d'une formation adéquate, ainsi que du financement nécessaire pour lancer le projet", indique-t-il.
"Moins cher et moins polluant"
Le projet de charbon carbonisé faisant office d’engrais connaît déjà plusieurs intéressés. Parmi ceux-ci, une association néerlandaise, "Justdiggit", spécialisée dans la reforestation, qui a acheté le produit pour faire face à la sécheresse qui nuit à la croissance des oliviers dans la région de Marrakech.
Sur le plan local, c’est un petit restaurant dans la bourgade d’Ait Amira qui s’intéresse au charbon vert combustible à usage domestique, plus efficace que le charbon de bois. Selon Hassan El Hemer, ce charbon vert présente en effet plusieurs avantages: "le Biochar est moins cher, puisqu’il est conçu à partir de déchets agricoles, et également moins polluant". Il est donc plus efficient, puisqu'une consommation moindre en charbon vert aura le même résultat que la consommation du charbon de bois. La consommation de charbon peut également être optimisée grâce à l’utilisation de fours améliorés.
Les déchets agricoles utilisés pour la fabrication des briquettes de charbon vert sont les plantes sous serres en fin de saison (poivrons, tomates, haricots) et la biomasse des arbres fruitiers (framboisiers, pêchers, clémentiniers). Une utilisation qui plaît aux agriculteurs de sa région, qui auraient, sinon, brûlé leurs déchets organiques par manque de place.
BioChar ne compte pas s'arrêter là. Hassan El Hemer cherche actuellement de nouveaux financements et souhaite créer son entreprise.  Il proposera son charbon vert aux restaurants et hôtels pour remplacer le charbon de bois.

dimanche 20 août 2017

مطرح "أم عزة" بالرباط .. مركز يحول أطنان النفايات إلى طاقات

على بُعد أكثر من حوالي 30 كيلومتراً شرق العاصمة الرباط، يوجد أهم مركز لتثمين النفايات في شمال إفريقيا، يعالج 850 ألف طن من النفايات سنوياً قادمة من 13 جماعة بالرباط وسلا وتمارة، وقد حظي هذا المطرح باعتبار من البنك الدولي كتجربة مثالية نوعية
المطرح أو مركز تثمين النفايات كما يسمى رسمياً يحمل اسم “أم عزة”، وهو اسم الجماعة القروية التي يوجد فوق نفوذ ترابها، وقد جرى افتتاحه سنة 2007 على مساحة 110 هكتارات، وأصبح اليوم نموذجاً معروفاً في المغرب ودول شمال إفريقيا، بحيث يجعل من نفايات الرباط وسلا وتمارة مورداً لا يهدر شرف الشركة الفرنسية “بيزورنو”، عبر فرعها بالمغرب “تيوديم” ، على تدبير هذا المرفق؛ وذلك نتيجة ثمرة شراكة مع السلطات المغربية للاستجابة لأهداف البرنامج الوطني للنفايات المنزلية لتحسين ظروف معالجة النفايات. وقد مكن افتتاح هذا المركز من إغلاق العديد من المطارح العشوائية بالرباط، مثل عكراش والولجة وعين عتيق.

يشتغل في مركز تثمين النفايات أم عزة أكثر من 160 عاملاً إضافة إلى 150 عاملاً في تعاونية التوافق التي تعمل على فرز النفايات قبل معالجتها، وهؤلاء كانوا في السابق يشتغلون كفارزين عشوائيين في المطرح السابق عكراش؛ لكن أصبحوا مهيكلين في التعاونية وباتوا يشتغلون داخل المركز في ظروف أحسن.
وللاستجابة لحجم النفايات القادمة من الجماعات الـ13، تم استثمار 220 مليون درهم في بناء مراكز لتحويل النفايات في سلا والرباط وتمارة، وأماكن للتخزين لتقليل تكلفة نقل النفايات بالنسبة للجماعات، وإحداث مرافق لمعالجة النفايات السائلة.
ويعدّ المركز أول مطرح في المغرب يحصل على اعتماد ISO 14001 للبيئة في أكتوبر 2016، نظراً لتمكنه من المعايير الدولية في مجال الأخطار البيئية. وتعتبر معالجة السوائل المترشحة أو “ليكسيفيا” أكبر رهان تواجهه المطارح بصفة عامة، وهي نفايات تنتج تحت التأثير المكثف لمياه الأمطار والتخمير الطبيعي، ويكون هذا السائل غنياً بالمواد العضوية.
تتم معالجة هذا السائل المترشح عبر تقنيات عدة؛ منها التخبر الطبيعي، التخبر المتعمد، التناضح العكسي والعلاج الجراثيمي. كما تستخدم “تيوديم” تكنولوجيا تعالج الغاز البيولوجي، الذي يترتب عن تحلل بيولوجي للنفايات ويحتوي على سعرات حرارية وطاقية عالية، حيث يتم حبس الغاز في قلب النفايات عن طريق شبكة آبار، وتتم معالجته عن طريق المشعال.
وتعتبر وحدة الفرز أهم محطة يتوفر عليها المركز منذ سنة 2010، حيث يتم الفرز قصد إعادة تدوير الورق والمعادن والبلاستيك. وهكذا، يتم تقليل حجم النفايات المتبقية المراد معالجتها، ويتم استخراج أكثر من 5000 طن سنوياً من المواد المتبقية للتثمين من قبل العاملين المشتغلين في التعاونية الموجودة داخل المركز.
ويعمل مركز “أم عزة” أيضاً على تجميع منفصل للنفايات الخضراء؛ فقد باتت الجماعة الحضرية بالرباط، في إطار شراكة، تتمكن من تثمين أكثر من 80 ألف طن سنوياً من النفايات الخضراء، يتم جمعها على أراضيها وفور استلامها بمركز التثمين تخضع لعملية تحلل بيولوجي طبيعي يحولها إلى سماد ذي جودة، ويباع هذا السماد بتعاون مع شركة “الفيل الأخضر” كسماد طبيعي في الزراعة.
ليس هذا فقط، بل بات مطرح أم عزة يخطو خطوات نحو التثمين الطاقي للنفايات لأول مرة في المغرب، حيث يتم تدوير أكثر من 90 ألف طن سنوياً من النفايات لتصبح مصدراً من مصادر الطاقة من خلال شراكة مع مجموعة لافارج لاستعمالها كوقود صلب مسترد أو ما يعرف اختصاراً بـCSR.
وبفضل هذا الأمر، يزود هذا الوقود العديد من شركات الإسمنت في المغرب ويسهم بذلك في إنشاء سلسلة وطنية. وبالنسبة إلـى "تيوديم"، فإن إنتاج الوقود الصلب المسترد هو ترجمة كاملة للتحديات المستقبلية لعلاج النفايات وتثمينها؛ وهو سيكون مصدراً للطاقة المحلية يمكن أن يحل محل الوقود الأحفوري. كما يسعى المركز أيضاً إلى تحويل الغاز البيولوجي إلى كهرباء، عبر تحويله إلى مصدر للطاقة المتجددة لتحقيق الاكتفاء الذاتي في المركز وتوزيعه على الشبكة الوطنية للكهرباء.
عادل قوبي، المسؤول التقني بالمطرح المراقب ”أم عزة”، أشار، في حديث لهسبريس، إلى أن المركز يُعالج يومياً حوالي 1900 طن من النفايات، 70 في المائة منها نفايات منزلية. ويقصد بالمطرح المراقب توفره على خدمات متنوعة لمعالجة النفايات وفق معايير عالمية، ابتداء من مراكز التحويل وإفراغ النفايات إلى مرحلة النقل عبر شاحنات كبيرة ثم مرحلة الوزن والمراقبة في المدخل ثم مرحلة الفرز.
وتراهن الشركة عبر وحدة الفرز على الوصول إلى معدل فرزي يومي ما بين 1000 إلى 1800؛ وهو ما يشكل أكثر ثلثي من الحجم الذي يدخل المطرح يومياً.
ويشير قوبي إلى أن محطة معالجة البيوغاز ذات أهمية كبيرة، فهذا الغاز يعتبر أكثر سمية وضررا بـ20 مرة من غاز ثاني أوكسيد الكربون، وتتم معالجة هذه المادة في 45 بئراً عبر تدمير الجزئيات الضارة فيه، إضافة إلى محطة معالجة عصارة النفايات لحماية الوسط الطبيعي والفرشة المائية من أي تأثيرات سلبية.
وتعتبر الرائحة الناتجة عن عصارة النفايات أكبر مشكل يواجه أي مطرح في العالم، ويشير قوبي إلى أن “الشركة تهتم بهذا الجانب كثيراً، وتحاول التقليص من الرائحة، حيث تتوفر على مصلحة لمعالجة الروائح الكريهة بمواد خاصة يتم استيرادها من الخارج لتقليص الضرر على الساكنة المجاورة".
ويشير المسؤول التقني إلى أن كمية 700 ألف طن في العام من النفايات نسبة مهمة وكبيرة جداً، تجعل مهمة التخلص كلياً من الرائحة أمراً صعباً للغاية؛ لكن يؤكد أنه يتم الالتزام بالحد الأدنى، وفي الوقت نفسه تقوم الشركة ببحوث ودراسات في هذا الصدد بشكل مستمر. وقد أسهم المطرح في إنهاء التلويث الذي كان تسببه المطارح العشوائية السابقة والتي كانت تؤثر بشكل مباشر على وادي أبورقراق.

مشروع كمطرح أم عزة باعتباره تجربة متفردة في المغرب تقف أمامه تحديات كبيرة، حيث يقول جلال قدوري، نائب عمدة الرباط المكلف بقطاع النظافة لهسبريس، إن “معالجة النفايات بمطرح أم عزة يتم في إطار سلطة مفوضة، لكن يجرى الحديث الآن عن تفويض الأمر لمؤسسة التعاون بين الجماعات العاصمة لتدبر القطاع كما يتم تدبير قطاع النقل".
هذا الأمر، حسب المسؤول، سيواكبه استثمار مالي كبير بخصوص المطرح لمحاصرة كل المشاكل البيئية التي قد تنتج عن هذا المطرح، خصوصاً الرائحة الناتجة عن عصارة النفايات ليكسيفيا، مشيراً إلى أن هناك مخزوناً من هذه المادة يصل إلى 200 ألف طن، وأما الشركة المكلفة بالمطرح فعليها أن تقضي على المادة في السنوات المتبقية في إطار العقد الموقع معها.
ويسعى المغرب عبر البرنامج الوطني لإدارة النفايات إلى زيادة معدل تجميع النفايات وإعادة تدويرها من 5 % يومياً إلى 20 % مع تحسين أحوال نابشي القمامة. وقد حظي هذا البرنامج بدعم من أربعة قروض متتالية من قروض سياسات التنمية لغرض النفايات البلدية الصلبة من البنك الدولي.

وقد سبق للبنك الدولي أن اعتبر مركز أم عزة نموذجاً جعل القمامة مورداً وليس كنفايات، واعتبر أن المطرح نموذج واعد لما يمكن وينبغي أن يكون عليه مكبات النفايات الأخرى في المغرب، عبر الجمع بين إعادة التدوير وسلاسل القيمة وتهيئة فرص العمل.

lundi 14 août 2017

jeudi 10 août 2017

Les piles, une plaie pour l’environnement

Seulement 32 % des piles vendues ont été collectées et recyclées sur 875 millions de piles consommées en France en 2004. 70 % des piles sont jetées dans la poubelle ou dans la rue ! Un constat alarmant !



Les piles, une plaie pour l’environnement

Les piles et les accumulateurs* sont les plus polluants de nos déchets car ils contiennent beaucoup de métaux lourds. Lorsqu’ils se retrouvent dans la chaîne alimentaire, suite à leur dispersion dans la nature, les métaux lourds peuvent se révéler très toxiques pour l’Homme, l’animal ou la nature.
Ces métaux lourds sont en effet très souvent cancérigènes et peuvent créer des allergies, des troubles du système reproducteur et des effets neurotoxiques. En effet, les piles contiennent des substances considérées comme dangereuses : mercure, nickel, lithium.


  • 70 % des piles sont jetées dans la poubelle ou dans la rue ! Voyez les chiffres du Planetoscope
  •  Il faut 50 fois plus d’énergie pour fabriquer une pile alcaline que ce qu’elle fournira pendant toute sa durée de vie
  • Depuis la directive européenne (91/157/CEE), la teneur en métaux lourds de ces piles doit être réduite et la collecte séparée de ces accumulateurs doit être mise en place en vue de leur valorisation et de leur élimination.
Quantités d’accumulateurs collectés en 2002 en France  :
– 1.049 tonnes de NiCd,
– 175 693 tonnes de plomb,
– 96 tonnes de NiMH,
– 28 tonnes de lithium.
Environ 2/3 des piles sont encore jetées dans les poubelles ou dans la nature alors que leur récupération est une obligation légale en France depuis 1999 ! ( décret n°99-374 du 12 mai 1999.) y compris pour les piles dites « vertes » qui sont considérées comme des déchets spéciaux et doivent être ramenées également aux points de collecte.
Depuis le 1er janvier 2001, les distributeurs doivent reprendre toutes les piles qui sont ramenées afin qu’elles soient recyclées. Tous les commerces (supermarchés, hypermarchés, bureaux de tabac…) qui distribuent des piles sont tenus par la loi de les reprendre. Les particuliers ont pour obligation légale de les déposer dans les conteneurs prévus à cet effet.
Les piles sont ensuite traitées par « pyrométallurgie », c’est à dire fusionnées à 1600°C en lingots de fer, de manganèse, de mercure et de zinc. Les piles alcalines et salines qui représentent 90 % des piles commercialisées sont recyclées dans des aciéries ainsi que dans l’industrie du zinc et des granulats. Les piles boutons (1 % du marché) servent à l’industrie chimique ou à l’industrie des métaux précieux.
En 2004, la collecte des piles c’était :
  • 30 000 points de collecte,
  •   8.600 tonnes de piles collectées (une progression de 22 % entre 2003 et 2004).
Un groupe d’associations avait mené en décembre 2005, la campagne «Sème pas tes piles » pour inciter les consommateurs à déposer les piles usagées dans les bacs prévus mais aussi à les utiliser avec modération. 

Conseils pratiques en matière de piles

  • Ne JAMAIS jeter les piles usagées dans la poubelle ordinaire !
  • Penser à utiliser des piles rechargeables. Il y a 2 types de piles rechargeables :
1- les NiCd (nickel-cadmium) et les NiMH (Nickel-Métal-Hydrure) ; les premières sont plus toxiques pour l’environnement, elles contiennent beaucoup plus de cadmium, et elles ont une moins longue autonomie et durée de vie. De plus, elles se rechargent progressivement de plus en plus mal.
2- Les NiMH sont donc les piles rechargeables à privilégier car elles ne présentent pas tous ces inconvénients.
De plus, les piles rechargeables permettent une économie considérable : 3€ par an avec une durée de vie de 10 ans pour le chargeur, avec des piles rechargeables, contre plus de 100€ par an, avec des piles jetables.

Les poubelles sont vides et la rue est pleine d'ordures!

Casablanca. Jeudi 10 août 2017. Boulevard Mohammed V
Les poubelles sont vides et la rue est pleine d'ordures!
A quand cet état lamentable?!!!

Construire des maisons durables à l’aide de bouteilles en plastique

Dans un camp de réfugiés algérien, un réfugié sahraoui rend les maisons plus durables face aux conditions météorologiques difficiles en utilisant des ordures !

Tateh Lehbib Breica. Retenez son nom, il risque de revenir souvent dans vos oreilles. Dans une vidéo postée par le Haut Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés (HCR), on y apprends que dans les environs de Tindouf en Algérie, un réfugié sahraoui, construit des maisons pour d'autres réfugiés à l'aide de bouteilles en plastique remplies de sable.

Dans le camp de réfugiés d'Awserd, l'un des cinq qui entourent la petite ville de Tindouf, vivent depuis 1975, date de la guerre du Sahara Occidental, plusieurs milliers de personnes. Le climat de cette région provoque souvent des dégâts monstrueux. Orages, fortes pluies détruisent souvent les habitations vétustes de ces populations. En 2015, une tempête réduit des milliers d'habitations à un champs de ruines. C'est en commençant par aménager une maison pour sa grand-mère avec des bouteilles en plastiques que l'histoire a commencé.



La structure est plus tenace face aux fortes pluies et la forme circulaire des bouteilles rends les maisons aérodynamiques et résistantes aux tempêtes. Son idée a eu un tel impact sur le camp que le HCR a décidé de financer ses constructions et ainsi pu construire 25 autres maisons dans cinq autres camps de la région.


samedi 5 août 2017

Du biocarburant à base de déchets résidentiels

Une technologie québécoise unique au monde qui permet déjà aux résidents d'Edmonton de convertir presque la totalité de leurs déchets en biocarburant 
« C’est un incroyable gaspillage de ressources », se désole Laurent Spreutels, chercheur à la Chaire de recherche sur la valorisation des matières résiduelles de Polytechnique Montréal. Son équipe conseille les villes de Montréal, de Laval et de Gatineau dans la gestion de leurs déchets.

 À Edmonton, Enerkem a installé, il y a un an, une usine capable de traiter 100 000 tonnes de déchets résidentiels par année.
Selon lui, la technologie d’Enerkem « semble une très très bonne avenue » pour transformer les déchets en richesse plutôt qu’en nuisance. « Ça pourrait rentrer dans nos recommandations à la Ville de Montréal », indique M. Spreutel.
La technologie initiée par la firme québécoise Enerkem se veut une solution à l’enfouissement et à l’incinération pour récupérer l’irrécupérable.

« Nous proposons une solution à l’enfouissement et à l’incinération pour récupérer l’irrécupérable », explique Pierre Boisseau, d’Enerkem.
Au Québec, « l’irrécupérable », c’est 685 kg de déchets par personne chaque année, d’après le plus récent bilan de Recyc-Québec, publié la semaine dernière.
Toutes ces matières que la chaîne du recyclage n’est pas capable de traiter prennent le chemin d’un des 72 sites d’enfouissement ou d’incinération de la province.
De déchet à richesse... De la poubelle au réservoir
Au lieu de les incinérer ou de les enfouir, elle les transforme en biométhanol, un produit qui peut être utilisé comme biocarburant ou dans la composition chimique de plastiques, de colles et de peintures, notamment.

Enerkem exportera bientôt sa technologie en Espagne, aux États-Unis et en Hollande.

vendredi 4 août 2017

Ce jeune marocain veut créer des emplois dans son village en recyclant des pneus en mobilier tendance !

Mohammed Khattou est un jeune créateur marocain, il a lancé la marque Upcyclemo et ambitionne de créer des emplois dans son village « El Maader El Kiber » dans le sud du Maroc, grâce aux pneus usés. Le concept consiste à créer des idées ingénieuses à partir de son environnement et ensuite les commercialiser.

Pour ce faire, Mohammed Khattou recycle des pneus en mobilier tendances et ne manque pas de créativité. Table, chaise, tout y est ! Le résultat est tout impressionnant :