samedi 30 décembre 2017

Ne jetez plus vos coquilles vides, elles peuvent avoir une seconde vie !


🐚Huîtres, coquilles saint Jacques, praires, moules, palourdes, coques, bulots, bigorneaux, couteaux, pétoncles, flions/luisettes... peuvent être déposées en déchetterie.

Une fois pleins, les contenants seront acheminés vers la société OVIVE à Périgny et les coquilles seront transformées en amendement calcique pour des sols agricoles ou en complément pour l’alimentation animale.


Passez le message autour de vous et ayez le réflexe « Zéro Déchet » ! 😉


🐚

dimanche 24 décembre 2017

ديرو شكارة في السيارة لا ترمي من النافدة

ديرو شكارة في السيارة لا ترمي من النافدة 
ڨوبلي قهوة.. قارورة مياه.. علب عصير أو غيرها...🔸
أي حاجة حطها في الشكارة ونزلها معاك.
انشر الفكرة، ساهم في التوعية والنظافة

vendredi 22 décembre 2017

Le sapin de Noël "écolo" de l’AIB fait grincer des dents

Le sapin de Noël de l'Aéroport international de Beyrouth, visant à sensibiliser au recyclage des déchets, a suscité de fortes critiques. Dans un pays pourtant noyé dans ses déchets. 

LIBAN
Le directeur général de l'aéroport a tenu à expliquer que le choix de cette décoration visait à attirer l'attention du public sur l'importance du recyclage des déchets.

Composé de sièges, d'extincteurs, de gilets de sauvetage et d'autres pièces détachées, le sapin de Noël de l'Aéroport international de Beyrouth (AIB) visant à promouvoir le recyclage a suscité, mardi, un flot de critiques sur les réseaux sociaux.
Des internautes, passant totalement à côté de l'objectif de sensibilisation au respect de l'environnement de l’initiative pour se concentrer sur son aspect effectivement peu esthétique, reprochent à l'administration de l'AIB cette décoration inhabituelle de l'arbre traditionnel qui, selon certains, "est dépourvu de la magie et du charme des fêtes". Pour d'autres, il s'agit d'une initiative "inacceptable" au sein de l'aéroport, considéré comme la porte d'entrée du Liban -un pays pourtant en proie à un grave problème de gestion des déchets- pour les visiteurs et les touristes.
Face à ces critiques, l'administration de l'AIB n'a pas tardé à annoncer que le sapin polémique sera retiré.

Le directeur du Centre catholique de l'information, le père Abdo Abou Kassem, a, lui aussi, vivement critiqué cette décoration qui, selon lui, "ne prend pas en considération la symbolique du sapin de Noël". "Le sapin symbolise la vie et la naissance du Christ et doit être décoré d'étoiles et de cadeaux qui eux-mêmes symbolisent la lumière divine et le cadeau que Dieu nous a envoyé du ciel, Jésus notre sauveur", a-t-il expliqué. Il a ensuite pris à partie l'administration de l'AIB, en lui demandant "d'expliquer le rapport entre la décoration choisie et Noël". "Pourquoi faut-il toujours qu'on s'en prenne aux symboles chrétiens", s'est indigné le père Abou Kassem.

Motivations environnementales
Dans un communiqué publié par le service de communication de l'aéroport, le PDG de la Middle East Airlines, Mohammad el-Hout, explique, pour sa part, que le choix d'une telle décoration visait à attirer l'attention du public sur l'importance du recyclage des déchets. « Le sapin de Noël a été décoré cette année avec des pièces détachées provenant d'avions afin de soutenir les initiatives environnementales », peut-on lire dans le texte du communiqué. M. el-Hout indique en outre que ce genre de création « n'est pas nouvelle ». « De nombreux pays dans le monde entier ont eu recours à ce genre d'initiative pour conscientiser le public à des causes spécifiques », affirme-t-il. « Nous profitons du tapage médiatique provoqué par cette initiative, pour vous inviter à protéger le Liban vert et l'environnement et vous souhaiter un joyeux Noël », conclut M. Hout.

Le Liban a connu, de juillet 2015 à mars 2016, une crise des déchets de grande ampleur. Pour résoudre cette crise, un plan gouvernemental avait été adopté, prévoyant notamment l'établissement d'une décharge à Costa Brava (sud de Beyrouth) et l'élargissement de la décharge présente à Bourj Hammoud (nord de Beyrouth). Malgré ce plan, les déchets ménagers se retrouvent entassés dans certains quartiers de Beyrouth où ils sont régulièrement incinérés, de manière sauvage. Et au niveau des décharges implantées sur le littoral, les déchets viennent polluer la mer.
Dans ce contexte, l'ONG Human Rights Watch a publié un rapport, vendredi dernier, condamnant le manque de réaction des autorités libanaises face au fléau de l'incinération sauvage des déchets dans certaines localités. Ce rapport pointait du doigt l'impact grave sur la santé des riverains de ces pratiques.

jeudi 23 novembre 2017

La méthanisation à domicile, solution pour les déchets de cuisine

A l’occasion de la semaine de réduction des déchets, focus sur une technologie qui pourrait bien révolutionner la gestion des résidus organiques produits par les ménages : la micro-méthanisation.
Une chercheuse caractérise la composition de déchets de cuisine.

LOMBRICOMPOSTEURS. Que faire des épluchures de légumes et des reliefs des repas? Ces déchets organiques partent aujourd’hui principalement dans la poubelle d’ordures ménagères, direction la décharge ou l’incinérateur. La France en produit ainsi 350 millions de tonnes dont une infime partie est recyclée. On dénombre seulement 16 unités de méthanisation traitant uniquement des déchets ménagers. Pourtant, ces résidus ont un potentiel de recyclage important. Dans les zones rurales, le compostage permet d’en faire un engrais pour jardin. Cette semaine, des lombricomposteurs sont même distribués à Paris pour les premiers volontaires du compostage en ville. L’Institut de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture (Irstea)propose une autre solution, plus technique mais aussi écologiquement plus satisfaisante : la micro-méthanisation.

Aujourd’hui, la méthanisation a le vent en poupe. Le procédé de dégradation de la matière organique par les micro-organismes en absence d’oxygène conquiert les exploitations agricoles qui nourrissent les digesteurs de déchets agricoles. La digestion anaérobie produit du méthane qui peut rejoindre le réseau de gaz naturel ou alimenter une turbine pour produire de l’électricité. Les résidus de l’opération –le digestat– sont utilisés en engrais organiques. «L’idée, c’est d’utiliser cette technique à une échelle beaucoup plus petite pour équiper des quartiers d’habitation ou des zones de restaurants, explique Axelle Degueurce, chercheuse à l’Irstea de Rennes. Les ménages pourront ainsi voir à proximité de chez eux la transformation de leurs déchets en ressource énergétique ».

Un traitement des déchets au plus près du domicile


STERLING. Depuis 2016 et pour 4 ans, l’Irstea pilote le programme européen "Decisive" chargé d’explorer la faisabilité technique et économique de la micro-méthanisation et donc d’évaluer la possibilité d’un recyclage parfait des déchets organiques. «L’objectif, c’est de construire une technologie simple dont le fonctionnement ne coûte rien voire rapporte, et qui soit accepté par les habitants » poursuit Axelle Degueurce. L’Irstea développe ainsi un ensemble robuste comprenant un système de chauffage pour maintenir la température idéale de méthanisation (entre 30 et 50°C) et la connexion avec une turbine produisant l’électricité, ici en l’occurrence un moteur Stirling qui a l’avantage d’être mu par une énergie externe ce qui évite tout contact avec les impuretés contenues dans le biogaz.
En laboratoire, essai de méthanisation de déchets de cuisine.
Reste à démontrer que tout cela peut marcher. «Avec nos partenaires européens de Decisive, nous allons tester en 2018 deux configurations, l’une d’une capacité de 200 tonnes de déchets par an, soit la production de 800 à 1000 ménages, l’autre de 50 tonnes plus adapté à de la restauration collective », détaille Pierre Thiriet, également chercheur à l’Irstea Rennes. Le démonstrateur de 200 tonnes représentant le volume de deux conteneurs de transport international sera installé sur le campus de l’Université de Barcelone, partenaire du projet, où seront traités les déchets des restaurants et des résidences universitaires. Celui de 50 tonnes (soit un volume de 3 à 5 m3) sera posé à l’école horticole d’Ecully dans la banlieue de Lyon. Cet établissement qui comprend une ferme urbaine appelée ReFarmers anime par ailleurs un réseau de collecte de biodéchets pour étudier le compostage.

Deux démonstrateurs pour valider l'idée

PLASTIQUES. Ces deux unités seront opérationnelles à la fin de 2018. « Nous aurons ainsi deux cas d’école qui vont nous permettre de voir à quelle échelle de territoire cette technologie est pertinente » expose Pierre Thiriet. Auparavant, les chercheurs devront caractériser la composition des déchets organiques qui vont arriver dans les digesteurs. «C’est une étape importante parce qu’il s’agit de savoir quel est le potentiel de méthanisation de ces déchets et surtout de connaître l’importance des erreurs de tri, poursuit Axelle Degueurce. La présence de plastiques peut très rapidement engorger les digesteurs ». Les chercheurs vont donc passer leur année à mettre le nez dans les poubelles de tri organique pour évaluer les quantités de produits indésirables.
Que peut-on attendre d’une telle technologie? A coup sûr, un changement de regard sur ces détritus qu’on jette. Avec la micro-méthanisation, le déchet ne part plus dans une benne au petit matin vers une banlieue lointaine. Il est traité à proximité et produit par ailleurs de l’énergie. « On peut ainsi tirer satisfaction du fait que le déchet de cuisine que l’on a trié sert à vous chauffer ou à vous éclairer », conclut Axelle Degueurce.

lundi 20 novembre 2017

Cyclamed ou médocyclage

En triant mes médicaments non utilisés, je contribue à la protection de mon environnement et je veille sur la santé de mes proches.Videz vos tiroirs des médicaments encombrants et rapportez-les a une association qui organise des caravanes médicales pour en faire profiter le plus grand nombre de personnes et éviter la péremption de nos médicaments.


dimanche 12 novembre 2017

كل واحد فينا هيتسئل عن أعماله لوحده وانت وصفك كإنسان خليفة الله في الأرض دورك العمارة والإصلاح وليس الهدم والإفساد


Valorisation des déchets industriels : Quand la contrainte est transformée en ressource

En pleine expansion dans notre pays, l’activité industrielle est génératrice de croissance, de richesse, d’emploi…, mais aussi de montagnes de déchets polluants, parfois très dangereux, déversés pêle-mêle dans les cours d’eau, dans des décharges non contrôlées ou à même le sol.

S’il est vrai que le progrès économique a inévitablement une facture environnementale, il n’en demeure pas moins qu’avec un peu de bonne volonté, de méthode et d’innovation, cette facture peut être sensiblement allégée, pour le bien de notre environnement, de nos concitoyens et de notre économie elle-même.

La “formule magique” pour y arriver s’appelle “la valorisation des déchets” et elle a un double bénéfice, environnemental et économique. Grâce à ce procédé qui a de plus en plus le vent en poupe, les rebuts des usines polluants, malodorants et parfois très dangereux, perçus comme un fardeau, deviennent une manne précieuse pour leurs producteurs ou pour les personnes qui les prennent en charge.

Moteurs d’automobiles, batteries de téléphones, ferraille, verre, plastique, papier-carton, huiles industrielles…tout y passe, tout est valorisable et tout peut s’offrir une seconde vie sous forme d’un nouveau produit destiné à un nouvel usage.

Il s’agit d’une activité d’avenir qui permettra de favoriser la transition vers l’économie verte, dont le Maroc a fait un choix stratégique. Les enjeux et les bénéfices sont énormes, à en juger par les chiffres : 1,5 million de tonnes de déchets éjectés par le système industriel par an, dont 256.000 tonnes répertoriés dangereux !

C’est dire qu’à côté de ses bienfaits écologiques indéniables, le processus de recyclage et de valorisation peut donner lieu à un business juteux, créateur d’une forte valeur ajoutée et d’emploi, à condition de savoir inventer des solutions novatrices pour les contraintes qui se posent dans ce domaine.

Le premier obstacle à vaincre n’est autre que la réticence et l’indifférence des entreprises qui continuent de percevoir le déchet comme une charge et sa gestion comme une dépense inutile.

Ce manque d’intérêt est l’origine de l’inaboutissement de nombre d’initiatives prises par le secteur privé, telles que la Bourse des déchets, un projet pionnier initié par la Commission développement durable de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) et mis en place par le Centre marocain de production propre (CMPP), sous forme d’une plateforme de vente en ligne de déchets-ressources réutilisables entre industriels et repreneurs intéressés, qui est resté à l’état embryonnaire.

Le même sort triste a été rencontré par la charte environnementale élaborée en juin 2016 par Izdihar, l’association de la zone industrielle de Sidi Bernoussi en périphérie de Casablanca, qui n’a été signée que par une vingtaine d’entreprises sur un total de 500 ciblées.


Un deuxième bémol se rapporte à la prédominance du secteur informel qui se taille près de 90% de l’activité de collecte et de traitement des rejets industriels. En effet, sur les 256.000 tonnes de déchets dangereux produits chaque année au Maroc, seules 21.000 tonnes sont aujourd’hui prises en charge dans le circuit formel, soit moins de 10% du volume global.

Autant dire que la création d’une synergie publique-privée autour de la gestion et la valorisation des déchets industriels demeure insuffisante pour atteindre les objectifs escomptés. Il faudrait surtout cibler le secteur informel qui est la cheville ouvrière de ce processus, ces milliers de ménages qui font de la collecte, du traitement, du recyclage et de la revente des déchets leur gagne-pain.

Les autorités publiques et la société civile devraient trouver des mécanismes pour les intégrer dans cette nouvelle dynamique et les doter des moyens techniques et logistiques nécessaires. Et avant tout leur démontrer, ainsi qu’à tous ceux qui en doutent encore, qu’on peut gagner et faire de bonnes affaires avec l’environnement !

samedi 11 novembre 2017

Déchets: la COP23 veut donner l’exemple et balaye devant sa porte

Déchets: la COP23 balaye devant sa porte et donne l'exemple
Les conférences internationales comme la COP23 attirent beaucoup de monde et génèrent de ce fait une certaine quantité de déchets. Par conséquent, les organisateurs de cette réunion mondiale sont particulièrement attentifs à la gestion des ordures et à leur recyclage.
A l’échelle mondiale, la prévention et la valorisation des déchets permettent d’éviter des émissions de gaz à effet de serre dans tous les secteurs de l’économie. Les réduire est donc primordial pour atteindre non seulement les objectifs fixés par l’Accord de Paris mais aussi les Objectifs de développement durable de l’ONU.
A la COP23, la majorité des gobelets distribués pour le café seront à « usage multiple », comme le seront aussi la vaisselle et les couverts du côté de la restauration. Mais afin de réduire les quantités de bouteilles et de gobelets jetables, tous les participants recevront gracieusement une bouteille à usage multiple qu’ils pourront remplir aux fontaines disséminées sur toutes les zones de la conférence.
Par ailleurs, les participants seront invités à faire don de l’argent des bouteilles consignées achetées dans la zone Bonn en les laissant vides dans des containers prévus à cet effet. Les recettes seront reversées au Programme New World, un partenariat entre la Fondation Coca Cola et le Global Water Challenge.
Mais les organisateurs ne veulent pas seulement éviter la consommation de plastique – mais de papier également. Par contraste avec les conférences des Nations Unies sur les Changements climatiques précédentes, au cours des dernières années, les COPs sont devenues pour la plupart des événements « légers en papier ».
Tri et collecte des déchets le plus simplement du monde
Alors que l’utilisation de papiers, de bouteilles en plastique et de gobelets jetables peuvent et devront être réduits, les participants jetteront forcément à un moment donné du papier, des emballages plastique et des déchets alimentaires comme des peaux de banane.
Lors de cette COP23, ces ordures seront collectées séparément – et ça ne sera pas une tâche aisée sachant que, selon les pays, les gens ont différentes habitudes lorsqu’il s’agit de la collecte et du recyclage.
Presque toutes les structures éphémères de la COP23 seront réemployées
Les principales conférences de l’ONU sur les changements climatiques sont importantes et nécessitent beaucoup d’espace. L’emplacement précis des COPs est généralement connu dans des délais très courts, il est donc difficile de faire des projections à l’avance. Bilan : il faut prévoir des installations temporaires pour compléter les bâtiments existants sur place. A la COP23, les édifices qui accueillent les événements de l’Action Mondiale pour le climat, les manifestations parallèles, les expositions et les activités des médias tout comme les pavillons des délégations – ce qu’il convient d’appeler la zone Bonn – ont été entièrement construits avec des structures temporaires. Même dans la zone « Bula », là où auront lieu les négociations sur le climat, il y a un certain nombre de constructions démontables.
Mais temporaire ne signifie pas à usage unique, précise Vu Le Anh, également dans le groupe de travail sur la durabilité de la COP23. « La plupart des matériaux utilisés pour ces bâtiments éphémères seront réutilisés pour d’autres projets, ultérieurement », dit Anh, « Donc ce ne sont pas des éléments que nous utilisons pour deux semaines et que nous jetterons. »
Il en va de même pour les moquettes recouvrant le sol de ces lieux provisoires, car beaucoup sont faites d’assez petites dalles. Cette structure dite modulaire évite le gaspillage explique Anh. « S’il y a une tâche sur un morceau de moquette, on peut ne se débarrasser que de la dalle tâchée et il n’est pas nécessaire de tout jeter. », ajoute-t-il encore. Toutes les autres dalles seront réemployées après l’événement.
Certains détritus ne peuvent malheureusement pas être évités. Mais Dennis Winkler, à la tête du groupe de travail pour la durabilité de la COP23, espère que même les rebuts de matériaux seront utilisés à bon escient. Il est prévu que les kakemonos et autres supports publicitaires soient transformés en sacs ou que certains matériaux soient récupérés pour être recyclés en bouteilles de plastiques réutilisables pour la COP24 en Pologne.

jeudi 9 novembre 2017

dimanche 5 novembre 2017

Il nous appartient a chacun de ne pas salir!

Faut-il en arriver là pour que l'on se sente concernés ?



Ne fermez plus les yeux 

 ma ville plus propre, ma ville plus belle.




mercredi 1 novembre 2017

L'écologie ça commence par soi.

Le plastique tue l'océan. Si nous ne changeons pas notre mode de vie du tout jetable, il pourrait y avoir plus de plastique que de poissons dans l'océan dès 2050.
Et vous, quelles sont vos solutions pour éviter le plastique?

jeudi 19 octobre 2017

Bravo les suisses!

La SUISSE est le pays qui gère le mieux ses déchets.... prenons exemple et faisons pareil.

mardi 17 octobre 2017

Valorisation des déchets: Ce qui va vraiment changer

Un plan national de 1,5 milliard de DH pour la loi de finances 2018
10 filières recensées dont 7 ont fait l’objet d’études et de conventions portant sur 6,2 millions de tonnes
Dans le pipe, un plan quinquennal pour la création de centres de tri
Serait-ce la fin de l’anarchie dans la valorisation des déchets? En tout cas, tout porte à le croire. Un plan national de valorisation de déchets est en cours de préparation. «Les discussions ont été entamées avec le ministère des Finances pour l’inclure dans la loi de finances 2018», confie à L’Economiste Nezha El Ouafi, secrétaire d’Etat chargée du Développement durable. Une enveloppe de 1,5 milliard de DH sera consacrée à cette stratégie qui est suspendue au visa du département de Boussaid.
Ce plan est le fruit d’un travail entamé depuis quelques mois par une commission nationale d’orientation stratégique composée de la tutelle, des ministères de l’Industrie, de l’Intérieur, des Finances, de la CGEM et de la société civile. Il porte sur 10 filières dont 7 ont fait l’objet d’études et de conventions de partenariat avec le secteur privé. Il s’agit de celles relatives au PCB (polychlorobiphényles), batteries, pneus, résidus de plastique, huiles industrielles, huiles alimentaires et graisses animales ainsi que le papier et carton.
Le volume global des déchets à valoriser, pour ces sept filières, s’élève à 6,2 millions de tonnes dont seulement 677.000 tonnes sont valorisées actuellement. Ce qui permettra également la création de 23.320 emplois. La filière qui mobilisera le plus gros investissement est celle liée aux déchets plastiques. L’enveloppe prévisionnelle s’établira à 500 millions de DH visant le recyclage de 5,3 millions de tonnes et la création de 3.000 emplois. L’objectif est de combler le grand déficit enregistré, sachant que seulement 511.000 tonnes sont recyclées à ce jour.
Arrive en deuxième rang, la valorisation des huiles alimentaires et des graisses animales. L’investissement prévisionnel s’élève à 450 millions de DH couvrant le traitement de 450.000 tonnes dont 10.000 sont actuellement recyclées. Cette filière permettra la création de 9.000 postes d’emploi. Pour ce qui est du cadre réglementaire, il est en cours de préparation.
La filière papier et carton, quant à elle, devra mobiliser 350 millions de DH pour la valorisation de 250.000 tonnes de déchets et la création, à la clé, de 5.000 nouveaux postes de travail. Le cadre réglementaire est en cours de mise en place, précise la tutelle.
Financement de 60% pour la valorisation
Les trois filières restantes, à l’étude, sont celles relatives aux déchets électriques et électroniques, aux débris de construction ainsi qu’aux déchets automobiles. «Concernant les débris de construction qui sont déversés n’importe où, sans aucun égard pour l’environnement ou la santé des riverains, l’étude sera achevée fin octobre et l’arrêté est fin prêt pour l’envoi au SGG», avance Nezha El Ouafi. Le secrétariat d’Etat est accompagné dans ce chantier par la coopération allemande (GIZ).
Concernant la filière déchets électriques et électroniques, l’étude ainsi que la mise en place du cadre réglementaire sont en cours. En revanche, l’étude des déchets automobiles n’est pas encore lancée.
Pour alimenter ces filières, le Secrétariat d’Etat et ses partenaires travaillent, d’arrache-pied, sur la restructuration du processus de la collecte-tri-valorisation des déchets ménagers. Des réunions ont été tenues durant ces derniers mois pour mettre en place ce nouveau dispositif, qui est l’un des chantiers prioritaires de Nezha El Ouafi. Il s’agit de la relance du Plan national des déchets ménagers (PNDM) élaboré par le secrétariat d'Etat chargé du Développement durable et le ministère de l’Intérieur avec l’appui de la Banque mondiale depuis 2008.
Ce plan cible la réforme et le développement du secteur des déchets ménagers. «Nous nous sommes fixé pour objectif d’honorer les engagements pris pour la valorisation de 30% des déchets à l’horizon 2020. Si nous gardons le cap, nous pouvons aller au-delà de ces prévisions», confie la secrétaire d’Etat chargée du Développement durable.
Pour y arriver, la tutelle a concocté, en partenariat avec le ministère de l’Intérieur, un plan quinquennal 2017-2021 visant la mise en place de plateformes de tri à l’intérieur des centres d’enfouissement et de valorisation (CEV). «Désormais, nous ne parlerons plus de nouvelles décharges mais de CEV. Pour pallier la multiplication des points noirs et des décharges sauvages, nous avons fixé de nouveaux critères d’éligibilité dont l’existence de titre foncier, la situation du site et l’élaboration de plan directeur pour les collectivités ou les provinces pour bénéficier du financement et de l’accompagnement technique», souligne Nezha El Ouafi.
Sur les 24 centres prévus dans le plan quinquennal, 17 ont été identifiés dont 12 CEV de nouvelle génération ont fait l’objet de signature de conventions de financement et qui seront bientôt opérationnels. La tutelle finance la mise en place de ces centres et offre 60% de plus pour la mise en place de centres de tri destinés à la valorisation. Ce surplus est tiré du Fonds national de l’environnement doté de 1 milliard de DH. Les communes et le ministère de l’Intérieur participent également au financement de ces projets. Ces nouvelles plateformes disposeront aussi d’une station électrique qui produira l’énergie et qui alimentera les populations environnantes.
Pour assurer un meilleur suivi technique, la tutelle a attribué 5 marchés visant la mise en place d’un outil d’accompagnement et de mise en place de CEV. Pour rappel, la collecte et le nettoiement des déchets ménagers ont atteint 85,2% à fin septembre, conformément aux prévisions du PNDM. L’objectif est d’atteindre 90% en 2020 et de réhabiliter ou fermer toutes les décharges existantes.
«Le traitement et l’élimination des lixiviats sont l’une de nos priorités», dixit El Ouafi. Des puits remplis de ce liquide dangereux existent au sein des décharges contrôlées. Ce qui n’est pas le cas des autres décharges sauvages qui les déversent causant la contamination des terres avoisinantes et de la nappe phréatique.
Ceci aggrave également la pollution atmosphérique. La tutelle a lancé des études pour mettre en place une opération pilote au niveau de la décharge Oum Azza de Rabat. Ensuite, ce sera le tour d’Oujda qui souffre énormément de ce problème. «A terme, nous devrons mettre en place une plateforme nationale de traitement de lixiviats. Avec les nouveaux centres de tri, ce problème sera résolu une fois pour toutes», précise le ministre .
 Le rapport accablant de la Banque mondiale
Dans son dernier rapport sur le coût de la dégradation de l’environnement au Maroc, la Banque mondiale a tiré la sonnette d’alarme. Malgré les efforts consentis, la gestion des déchets municipaux occasionne toujours des coûts à la société et contribue fortement à la dégradation de l’environnement. Contamination des eaux souterraines par les lixiviats de décharges non-contrôlées, non-couverture par le système de collecte d’une part non négligeable de la population, perte de bénéfices économiques en raison du faible taux de recyclage, dégradation des sols autour des dépotoirs à ciel ouvert… Ce sont là les principaux dysfonctionnements répertoriés par le rapport de la Banque mondiale. Cette étude a également, pour la première fois, évalué les coûts liés aux déchets dangereux induits par l’absence de valorisation des huiles usagées et l’impact de l’exposition au plomb sur la santé des enfants. Selon la Banque mondiale, les pertes liées à la gestion des déchets sont estimées à 3,7 milliards de DH, soit 0,4% du PIB. Les experts tiennent, toutefois, à souligner que la gestion des déchets ménagers s’est considérablement améliorée au cours de la dernière décennie.  Reste que la gestion inappropriée de déchets industriels dangereux constitue un sujet de préoccupation aussi bien pour l’environnement que pour la santé.


vendredi 13 octobre 2017

mercredi 11 octobre 2017

mercredi 27 septembre 2017

"Je fais du savon à partir de vos huiles de friture" ;)

3000 tonnes d'huile de cuisson sont utilisées chaque jour dans les restaurants brésiliens. Francisco Da Silva s'est posé une question: comment recycler ce matériau hautement polluant ? En créant une coopérative, au sein de laquelle il récupère les huiles usagées avant de les transformer en savon.


Recette pour faire du savon avec de l'huile utilisée


Suivez nos instructions et vous pourrez fabriquer votre propre savon artisanal, peut être avec un aspect moins frappant, mais d'une efficacité égale contre les tâches et évidemment, beaucoup plus d'écologique.


MATÉRIAUX NÉCESSAIRES:

  • Sceau métallique.
  • Fourneau.
  • Un bâton en bois.
  • Moules ou tiroir en bois.
  • Papier épais pour les emballages.
  • Lunettes de sécurité.
  • Gants de protection.

INGRÉDIENTS:

  • 5 litres d'eau.
  • 1 kg de soude caustique.
  • 5 litres d'huile de friture.
Précautions: La soude caustique devra être maniée avec beaucoup de soin et de précautions.. En cas de contact avec la peau neutraliser avec du VINAIGRE

PRÉPARATION:

  1. On chauffe les cinq litres d'eau dans une sceau métallique jusqu'au point d'ébullition. On retire le sceau du feu et on ajoute à l'eau un kilogramme de soude caustique (opération qui doit être effectué dans un lieu aéré due a l'émanation de vapeurs irritantes).
  2. On place a nouveau le sceau sur le feu et on remue jusqu'à dissoudre totalement la soude dans l'eau, on ajoute peu à peu et de manière continue les cinq litres d'huile tandis qu'on remue le mélange pour l'homogénéiser.
  3. Peu à peu la masse prendra une couleur jaunâtre crémeuse, c´est a ce moment que l'on doit continué à remuer en essayant de tourner toujours dans le même sens et de garder le même rythme, car il pourrait se couper.
  4. L'élaboration arrivera à sa fin quand le savon prendra un aspect plus visqueux et crémeux, approximativement après 30-40 minutes. Arrivé a ce terme, on verse cette masse dans un tiroir ou moule en bois qui aura été préalablement couvert de papier d'emballage, il suffira de le laisser reposer toute une journée.
  5. Une fois sec, on le coupe en portions et ont le sort du tiroir , les savons reposeront dans un lieu sec pendant 8 ou 10 jours.

dimanche 24 septembre 2017

vendredi 22 septembre 2017

فارزو النفايات في الرباط يتجمعون في تعاونية لخفض انبعاثات الغاز

داخل مكب "أم عزة" جنوب الرباط والممتد على مئة هكتار، يعمل رجال ونساء ست ساعات يوميا لفرز النفايات المنزلية والصلبة، في مساهمة متواضعة لخفض انبعاثات الغاز في بلادهم.

vendredi 15 septembre 2017

La biomasse est-elle une source de chaleur, d’électricité et de biocarburant ?
























La biomasse est issue de la conversion de l’énergie solaire par photosynthèse. On l’utilise pour se nourrir, se vêtir, construire, etc., mais aussi pour la convertir en énergie: chaleur, électricité,
carburant.
La biomasse est l'ensemble de la matière organique d'origine végétale ou animale. La gazéification de la biomasse solide est une décomposition thermique de la matière en un gaz combustible.
Certaines techniques de la filière thermochimique (combustion, pyrolyse) peuvent également traiter des biomasses humides: déchets organiques verts très humides, déchets ménagers, effluents d'élevage, d'agro-industrie. La principale filière de cette voie est la biométhanisation.
La première utilité de la Biomasse est sa conversion en chaleur pour utilisation directe, soit pour la convertir en électricité via une centrale thermique. La deuxième c'est l'utilisation du biogaz obtenu par fermentation bactérienne des déchets en méthane.
l'utilisation des chaudières ou des fours à bassin d'eau filtrant de la fumée est une solution pour les hammams publics ou les boulangeries ou les incinérateurs de déchets ; ce qui permet de ne pas polluer l'air urbain.

lundi 11 septembre 2017

Le plastique, comment est retraitée toute cette matière ?


En cinquante ans, les humains ont produit 8 milliards de tonnes de plastique, dont plus de 6 milliards sont aujourd’hui à la poubelle. Comment est retraitée toute cette matière ?

jeudi 7 septembre 2017