mardi 26 février 2019

Son poisson-poubelle gobe les déchets => « Donnez à manger à ce poisson, pas à la mer ! ».

Un drôle de poisson vient de s’échouer sur une plage de Sarzeau (Morbihan). Fabriqué en grillage de poule et en fil de fer, il s’agit en fait d’une poubelle ludique. C'est Michel Legay qui l'a conçue, las de voir les détritus s’accumuler sur le littoral. Ce retraité bricoleur à la fibre écolo espère que ce poisson fera des petits sur les plages bretonnes.

Jaune, en grillage de poule et en fil de fer, le poisson échoué intrigue à Sarzeau (Morbihan). Si au premier abord on peut penser à une sculpture, lorsque son ventre se remplit de déchets, son utilité se dévoile : c’est une poubelle. L’œuvre est signée Michel Legay, un retraité bricoleur à la fibre écolo qui en « avait marre de voir s’accumuler les détritus sur les plages » de sa côte bretonne. « Je veux que les enfants aient envie de jeter leurs déchets, tout en leur apprenant l’importance du geste pour la planète, de façon ludique », s’explique le Sarzeautin. Avec un slogan : « Donnez à manger à ce poisson, pas à la mer ! ».
Un papi bricoleur donc, mais aussi un papi « accro aux réseaux sociaux ». Pas étonnant alors qu’il ait eu cette idée en surfant sur la toile. « J’ai vu la photo d’une sculpture d’un énorme poisson réalisé en bambou et en filet de pêche », se rappelle Michel Legay. Il n’en fallait pas plus au bricoleur pour lui imaginer un aspect utilitaire. « J’ai eu un flash. Ça a une forte symbolique en matière de pollution. Je pouvais m’en inspirer pour créer quelque chose qui incite à être responsable et écolo ». Après des plans et une trentaine d’heures pour la réalisation... 


Le but, c’est que tout bricoleur sachant souder puisse en reproduire d’autres à faible coût. 
"Si cela peut aider à sensibiliser les plus jeunes. Ils peuvent même participer à la réalisation."


...son idée prend forme.

dimanche 24 février 2019

Compost : 5 règles importantes pour bien recycler ses déchets organiques

Le compost est la base du jardinage biologique. Il permet de recycler de façon très simple les déchets du jardin et de la maison, tout en fournissant un engrais naturel performant pour vos plantations. Quelques règles doivent cependant être respectées, pour réaliser un fertilisant maison, aussi écologique qu’économique !

Le compost est un engrais naturel facile à réaliser

Qu’est ce que le compost ?

Le compostage est un moyen simple, écologique et économique de transformer ses déchets verts de maison et de jardin en un engrais naturel pour le sol.
Lors du compostage, les déchets organiques, mélangés et mis en tas, entrent dans un processus naturel de décomposition. Cette transformation biologique se fait grâce à la présence d’eau, d’oxygène et de micro-organismes (champignons, bactéries, petits animaux). Ces derniers se développent sur les matières organiques et se nourrissent des sucres, protéines, cellulose et autres constituants présents dans ces déchets.
Une fois décomposée et après maturation, cette matière organique produit un fertilisant de grande qualité et 100 % naturel : le compost. En effet, il est riche en humus et en éléments nutritifs. Il est également complètement naturel et hygiénique. Un bon compost est fort utile au jardin.

Pourquoi composter ?

Plutôt que d’encombrer notre poubelle, le compostage permet de gérer nous-même nos déchets organiques.
En effet, les déchets organiques représentent 30 à 40% du contenu de notre poubelle, soit environ 100 kg par habitant et par an ! Composter est indéniablement un acte écologique fort.
Il s’agit d’une pratique demandant peu de matériel, que chacun peut réussir facilement avec quelques astuces. Plus vous compostez d’éléments et de déchets verts différents, plus votre compost sera complet.
Produire sont compost offre de nombreux avantages :
C’est un engrais de qualité : Totalement naturel, le compost nourrit vos plantes, les rend plus saines et plus résistantes aux maladies.
Il améliore la qualité du sol : Le compost renforce l’aptitude de votre sol à retenir l’eau et les nutriments indispensables à vos plantations.
Il est économique : Produire son fertilisant naturel permet de limiter les coûts : économies d’engrais, de terreau et d’eau.
C’est un geste écologique : Composter permet de réduire le volume des ordures ménagères. Il permet aussi d’éviter les transports jusqu’à la déchetterie pour s’en débarrasser.

Quels déchets composter ?

Pour un compost 100 % naturel, vous pouvez composter les déchets verts de la maison et du jardin :
  • Déchets de cuisine : fruits et légumes abîmés, coquilles d’œuf, marc de café, épluchures et fanes, filtres de café en papier biodégradables, sachet de thé, rouleau en carton d’essuie-tout, restes alimentaires divers, boîtes d’œufs, coquillages et crustacés, etc.
  • Déchets de maison : papier biodégradables sans encre et sans colle, bouquets fanés, mouchoirs en papier, cendre de bois, sciure de bois, rouleau de papier-toilette, litière biodégradables, sciure de toilettes sèches, etc.
  • Déchets de jardin : tonte de pelouse, paille, foin, déchets du potager, petits branchages, feuilles exemptes de maladies, taille de haies broyées, feuilles mortes, etc.
Les déchets organiques se décomposent en 2 catégories : les déchets humides et riches en azote dits « verts » et les déchets secs et riches en carbone dits « bruns ».

jeudi 21 février 2019

"زبالة" مديونة.. نقطة سوداء في الدار البيضاء!!!


Le Japon est probablement le pays le plus "propre" du monde. Voilà pourquoi.

Des supporters qui nettoient leur tribune après le match, des écoliers qui nettoient tous les soirs leur salle de classe...
Le Japon est probablement le pays le plus "propre" du monde.
Voilà pourquoi.

Qu'en est-il de nous dont la religion nous incite a la proprete et ses bienfaits?!!!


samedi 16 février 2019

فخورين بك لوضعك الازبال في مكانها الصحيح


TANGER : LANCEMENT D'UN PROJET DE TRI DES DÉCHETS À LA SOURCE

La Chambre de Commerce, d'Industrie et de Services de la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima (CCISTTA) vient de lance un projet de tri à la source des déchets produits par les services de la Chambre. 

Ce projet pilote, unique en son genre dans les administrations publiques à Tanger, lancé en partenariat avec la coopérative Ajialouna et la société CartEco, s’inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre du programme "Chambre durable", visant à inculquer la culture du tri à la source au fonctionnaire et au visiteur de la CCISTTA.

À cette occasion, des bacs de tri sélectif pour les différents types de déchets (plastiques, papiers, chimiques) ont été installées dans les locaux de la Chambre, qui a également mis en place un programme de sensibilisation à l’importance du tri à la source.
Intervenant à cette occasion, Abdelhamid Hsissen, membre de la CCISTTA a indiqué que le tri est un acte de civisme qui doit être appliqué et répandu, appelant à renforcer la culture de la préservation de l’environnement, conformément aux orientations du Maroc. 

Hsissen a mis en exergue l’importance de la gestion des déchets et les gains financiers qui peuvent en être tirés, notant que ce projet s’inscrit en droite ligne de la contribution de la Chambre au recyclage des déchets.

De son côté, le Directeur régional du département de l’Environnement, El Houssein Kheidor, a salué cette initiative, notant que l’administration publique "est appelée à donner l’exemple de l’engagement dans le tri à la source", tout en soulignant que cette approche est de nature à réduire la consommation des matières premières et contribuer à la création d’emplois.

Il a ajouté que cette initiative permettra d’élaborer un guide sur le tri à la source destiné aux administration publiques, et d’encourager la création de PME opérant dans ce créneau. 

dimanche 10 février 2019

Remplacer sa lessive

La recette est simple:ramasser des feuilles  de lierre (comptez environ 50 feuilles pour 1 l d’eau) , les rincer, les découper, mettre les morceaux dans une cocotte, ajouter de l’eau, faire bouillir 13 minutes, laisser poser 12 heures, filtrer, mettre en bouteille et le tour est joué. Stop, ne goûtez pas, c’est toxique !

Parfumer sa maison naturellement💐🌷🌹🌺🌸🌼


En TGV plutôt!!!


samedi 2 février 2019

الحل الوحيد باش يلوحو المغاربة الزبل فبلاصتو 🤣


Les digestats de la méthanisation : un ‘fertilisant écologique’ empoisonné ?

Si la méthanisation est en plein essor, ce procédé continue de diviser. En effet, cette technologie permet de valoriser les déchets organiques pour produire de l’énergie et enrichir les sols, mais le digestat résiduel peut entraîner une pollution des sols et nappes phréatiques.

Une hécatombe chez les abeilles et les vers de terre, liée à l’épandage de digestats issus de la méthanisation. Dans le Lot, les critiques se multiplient et la colère monte suite à l’installation, en 2018, d’un méthaniseur industriel. Et si les résidus sortant des méthanisateurs et répandus dans les champs comme engrais n’étaient pas aussi « verts » que souhaités ?

Les digestats de méthanisation, source d’inquiétudes

Un nouveau scandale sanitaire semble se profiler dans le Lot. En effet, dans une ferme de Gramat, une petite commune de 3.500 habitants où un gros méthaniseur industriel a été installé, de nombreuses critiques se font entendre chez les riverains et les scientifiques. Tous craignent une pollution des sols, très calcaires dans la région.
Un méthaniseur dans une ferme

Qu’est-ce que la méthanisation ?

Pour rappel, la méthanisation permet de valoriser les déchets organiques en les transformant en biogaz. Produire du gaz renouvelable offre aux éleveurs d’importants compléments de revenus. En outre, cette technique produit le digestat qui sert de fertilisant aux cultures.

Vers une catastrophe écologique ?

En clair, la méthanisation permet donc de produire du biogaz, composé de 50 à 70 % de méthane (CH4) et de 20 à 50 % de gaz carbonique (CO2), ainsi que du digestat. Et c’est ce produit humide, riche en matière organique, utilisé comme fertilisant pour les sols, qui pose précisément problème.
Dans le journal Le Monde, Jean-Louis Lasserre, ingénieur, alerte sur les dangers de pollution et évoque même une « catastrophe écologique pour les sols karstiques très fissurés de notre région », causée par ce digestat qui « s’infiltre facilement et va polluer les eaux souterraines et contaminer nos captages d’eau potable, déjà régulièrement souillés par les effluents de l’agriculture intensive »(1).
En 2018, préhistoriens et paléontologues alertaient déjà sur les conséquences des épandages de digestats sur les sites archéologiques ouverts, notamment celui situé à Gramat (Lot).

Des pathogènes détectés dans le digestat

Le processus de méthanisation chauffe les matières organiques à 40°C, ce qui ne permet pas d’éliminer toutes les substances pathogènes : spores, bactéries, parasites ou résidus médicamenteux qui se retrouve dans le digestat voué à être épandu dans les champs. Elles vont donc s’infiltrer dans les sols poreux jusqu’aux nappes phréatiques où est puisée l’eau potable.

Le site Reporterre rapporte aussi que les risques d’emissions de gaz à effet de serre ne sont pas nuls. En effet, « le méthane a un potentiel de réchauffement 28 fois supérieur à celui du dioxyde de carbone » (or les fuites sur sites sont assez courantes(2)) et le digestat peut lui-même produire du protoxyde d’azote, un gaz à effet de serre 300 fois plus puissant que le CO2(3).

Un Collectif scientifique national sur la méthanisation (CSNM) a été formé pour pointer du doigt les nuisances locales (odeurs notamment), les impacts sur les sols et la biodiversité (destruction de la faune et de la flore), impacts sur l’eau (infiltrations jusque dans les nappes phréatiques), et s’opposer aux nouveaux projets. Ses membres ont été reçus, lundi 28 janvier 2019, au ministère de la Transition écologique.
Ces opposants signalent des extinctions massives d’abeilles et une hécatombe parmi les vers de terre vivant sur une parcelle fertilisée avec ce digestat. Suite à une analyse du digestat, le CSNM confirme « la présence de plusieurs métaux lourds en grande quantité et aussi de siloxanes parmi lesquels le D4, reprotoxique et considéré comme perturbateur endocrinien ».