dimanche 29 avril 2018

La propreté nous pousse à mieux agir

Depuis quelques années, la propreté est devenue une question centrale des politiques urbaines. Nettoyer les déjections canines ou les traces d’urine, effacer les graffitis, collecter les ordures et les encombrants, et bien sûr ramasser les sacs plastiques, bouteilles et mégots laissés par les riverains : la tâche est immense, d’autant plus que les pratiques évoluent. Les espaces verts sont de plus en plus fréquentés, les gens pique-niquent à toute heure, les ménages consomment davantage et donc produisent plus de déchets. Dans le même temps, le niveau d’exigence des citoyens augmente. De plus en plus, ils veulent une ville propre, débarrassée de ses poubelles et qui ne sente pas mauvais.


Pour toutes ces raisons, il paraît évident qu’investir dans la propreté des espaces publics est nécessaire. Mais l’enjeu principal pourrait être ailleurs : vivre dans un espace propre a un impact positif sur les comportements, et amorce un cercle vertueux qui conduit l’ensemble des citoyens à mieux respecter les normes sociales, améliorant le quotidien de chacun. C’est ce que sont venues montrer de nombreuses études de terrain ces dernières années.

Devant un espace propre, nous pensons que nos pareils respectent les normes sociales. Nous nous comportons alors de manière honnête dans une multitude de domaines – y compris ceux n’ayant aucun rapport avec la propreté.

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