vendredi 13 janvier 2017

#1dechetparjour : le ramassage des déchets devient contagieux

Jamais les ordures n'avaient suscité un tel engouement ! Né sur internet, le phénomène prend une ampleur considérable et pourrait bien nettoyer nos villes.
Nos villes sont sales et, jusqu’ici, rien ne semblait pouvoir y changer quoi que ce soit. Ni les politiques de prévention, ni la multiplication des effectifs de nettoyage, ni les risques de sanction (jusqu’à 450€ d’amende pour un abandon de déchet). Mais cette fois, ça devrait enfin bouger. Grâce aux réseaux sociaux, la lutte contre la saleté urbaine est enfin devenue une guerre citoyenne… et elle est en train de se généraliser ! 

Explications:

Le phénomène est parti de Marseille où une bande de trois potes a lancé le hashtag#1dechetparjour. L’idée ? Inviter tout le monde à ramasser chaque jour un déchet dans la rue, à le prendre en photo, à le jeter à la poubelle et à publier son geste sur Facebook, Twitter ou instagram. Objectif : que le ramassage des déchets devienne contagieux…


Et ça marche ! Près de 12 031 personnes ont déjà rejoint le mouvement, les photos de déchets se comptent elles aussi par milliers et les initiateurs du projet estiment à 32 483 kg la quantité de cochonneries déjà ramassées dans les rues !

L’engouement est tel que, depuis, il dépasse largement le simple cadre de la ville de Marseille ! D’autres villes s’y sont mises, mais aussi d’autres pays. Sous le hashtag #1pieceofrubbish des internautes suédois, anglais, maltais et portugais (entre autres) postent eux aussi leurs récoltes de déchets sur les réseaux sociaux : la contagion est lancée !



George-Edouard Legré, l’un des trois amis à l’origine de l’opération, sur LeFigaro.fr :
« Avec 1PieceOfRubbish, on n’a rien inventé sur le fond. Par contre, on a réinventé la communication autour, à base de réseaux sociaux, hashtags et selfies. »
La propreté de nos villes ne dépendra jamais du nombre de poubelles ou d’agents d’entretien. Il passera nécessairement par un changement radical des comportements. Or, ce changement pourrait bien être définitivement impulsé par les réseaux sociaux !
En plus de ces gestes individuels, l’opération permet aussi (toujours via internet) d’organiser d’immenses opérations de nettoyage collectif, comme ici, à Marseille :

Faut-il s’en réjouir ? Plutôt deux fois qu’une ! Ne reste plus qu’à rejoindre le mouvement et à battre le rappel autour de nous !

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