dimanche 30 août 2020

Jeter ses déchets en pleine nature, ce n'est vraiment pas responsable. D'autant que la plupart d'entre eux y restent longtemps, voire très longtemps. De quelques semaines à des milliers d'années...

 Les déchets abandonnés en pleine nature, outre la pollution visuelle qu'ils représentent, constituent un véritable danger pour l’environnement. Leur dégradation naturelle peut s'avérer en effet extrêmement longue. En outre, elle peut libérer dans les sols et les eaux des molécules dangereuses, tant pour l'Homme que pour la nature. Ainsi, un seul mégot -- dont la durée de vie peut aller jusqu'à 5 ans -- jeté dans une rivière aurait le pouvoir de polluer 500 litres d'eau. Un litre d'huile de vidange -- d'une durée de vie comprise entre 5 et 10 ans --, quant à lui, peut recouvrir une surface de 1.000 m2 et empêcher l'oxygénation de l'eau et perturber la faune et la flore pendant plusieurs années.

Heureusement, en France, la collecte et le traitement des déchets sont organisés. Les filières de traitement des déchets (recyclage, compostage, incinération) permettent d'accélérer les processus de dégradations des déchets tout en les valorisant. Elles évitent surtout de voir ces déchets se retrouver en pleine nature.

En combien de temps se dégradent un chewing-gum ou un sac plastique ?

La durée de vie des déchets abandonnés dans l'environnement dépend de leur nature. Les éléments biodégradables, c'est-à-dire à base de matière organique (déchets verts, papiers, etc.) disparaissent en moins de un an. Le papier toilette peut, par exemple, se dégrader en seulement 2 semaines et un trognon de pomme met entre 1 et 5 mois à disparaître.

En revanche, il faut 5 ans pour un chewing-gum, 10 ans pour que le métal rouille intégralement et de 100 à 1.000 ans pour les plastiquespolystyrènes et autres matières synthétiques assimilées. Le verre, quant à lui, peut résister plus de 4 .000 ans, comme le prouvent les découvertes archéologiques égyptiennes.

Près de 300.000 tonnes de déchets plastiques flotteraient dans nos océans. Des déchets qui survivent là pendant des centaines d’années, mettant en péril les écosystèmes.

Près de 300.000 tonnes de déchets plastiques flotteraient dans nos océans. Des déchets qui survivent là pendant des centaines d’années, mettant en péril les écosystèmes.


Temps de dégradation des déchets nucléaires

Les déchets nucléaires sont les déchets les plus longs à éliminer. Si l'iode 131 et l'iode 125 mettent respectivement 8 et 60 jours à disparaître, le carbone 14 met lui quelque 5.730 ans et l'uranium 238, pas moins de 4,5 milliards d'années.

dimanche 5 juillet 2020

RECYCLER UNE BARQUETTE EN ALUMINIUM

Pourquoi recycler ?

L’aluminium est l’un des métaux les plus courant sur terre (2ème après le silicium). Nous employons ce dernier dans la confection des canettes, certaines boîtes de conserves, les capsules, les bombes aérosols, les feuilles protectrices, les Tétra brick, mais également sous forme de raviers, de barquettes, et encore pleins d’autres choses.
L’extraction de la bauxite, principal minerai à partir duquel est produit l’aluminium, comporte non seulement des risques importants pour l’environnement mais elle est aussi très énergivore. Les « boues rouges » issues de la transformation de bauxite en alumine, puis en aluminium, contiennent des métaux lourds, des hydrocarbures de fluor et du dioxyde sulfuré. Ces derniers peuvent être dévastateurs pour le climat lorsqu’ils ne sont pas recyclés correctement.  Il faut 4 tonnes de boues rouges pour 1 tonne d’aluminium.
Il arrivera inévitablement un peu d’aluminium dans nos déchets ménagers. Au lieu de le jeter, remettons- le à une collecte sélective.
Le recyclage de l’aluminium est facilement mis en oeuvre et permet l’obtention d’un produit qui conserve ses qualités initiales. Il est en outre économiquement viable.
Pour produire l’aluminium recyclé il faut nettement moins d’énergie que pour l’aluminium de première fusion: seuls 5 à 10% de l’apport initial sont nécessaires. Le recyclage permet en plus une économie de matières premières et une réduction des atteintes à l’environnement.

jeudi 28 mai 2020

Pour la sécurité de chacun(e), mettons nos déchets à la poubelle.

Derrière chaque masque par terre, il y a une personne qui a décidé de le jeter au sol.
Qui est-elle ? Un acte incompréhensible..

Derrière chaque masque, il y a surtout des agents de la propreté qui ramassent ces déchets tous les jours.. souvent dans l'ombre. Alors je vous le demande, pour la sécurité de chacun.e, mettons nos déchets à la poubelle.

dimanche 17 mai 2020

Les masques chirurgicaux ne sont pas en papier mais en PLASTIQUE !








Le masque chirurgical, contrairement à son apparence, n’est pas fait de papier mais de polypropylène, qui fait partie de la famille des thermoplastiques.


Ce qui explique pourquoi il met autant de temps à se décomposer dans la nature.
Ces masques ne doivent pas être jetés dans la nature ! 🚯⛔️
Ni dans la poubelle "jaune" des déchets recyclables.

Que faire pour ne pas aggraver la pollution plastique ?
👉 Opter pour des masques réutilisables
👉 Ne pas utiliser de gants plastique mais s'astreindre à un lavage des mains rigoureux ( savon / gel hydroalcoolique) et ne pas se toucher le visage.
👉 Plutôt que des lingettes utiliser des essuie-tout réutilisables avec de l'alcool ménager.

samedi 14 mars 2020

Défense de cracher dans la rue!



Déjà que c'est  d'une impolitesse écœurante, et d'une incivilité flagrante, ce geste est en ces temps d'épidémie, si ce n'est de pandémie du coronavirus absolument dangereux, surtout que les porteurs du virus peuvent être asymptomatiques.
Pour le bien de tous,arrêtons de cracher çà et là dans la rue, pour prévenir et endiguer le covid 19. 
 

lundi 2 mars 2020

Les petites mains du recyclage marocain

Les récupérateurs de déchets de Casablanca appartiennent aujourd’hui aux populations exclues de la métropole et de la société. Pourtant, ces “travailleurs des déchets” font un travail plus qu’utile.




Ils donnent une deuxième vie aux déchets tout en menant une vie d’exclus. Quand les récupérateurs de déchets collectent dans les rues de la ville, ils sont souvent victimes de violences de la part des autorités et parfois même d’autres habitants. Leurs espaces de vie et de travail, situés aux marges des quartiers légaux, sont régulièrement démolis ou menacés par le développement immobilier et par les projets de rénovation urbaine.
Pourtant, pour reprendre l’expression de l’anthropologue Delphine Corteel et du sociologue Stéphane Le Lay (ERES, 2011), ces “travailleurs des déchets” font un travail plus qu’utile, évitant le rejet direct de grandes quantités de matériaux dans les décharges et en leur offrant une nouvelle vie.

Très utiles, très stigmatisés

Les entretiens que nous (Bénédicte Florin et Mustapha Azaitraoui) avons eus à tous les niveaux de cette filière informelle de la récupération, depuis 2011 jusqu’à aujourd’hui, témoignent que ces récupérateurs, trieurs, semi-grossistes, recycleurs et transporteurs considèrent souvent leur travail de collecte et de transformation des matériaux comme un vrai métier et estiment que leur rôle est essentiel, en particulier dans un contexte où les questions environnementales sont plus que jamais à l’ordre du jour. D’après nos enquêtes sur place, plus d’un tiers des déchets ménagers casablancais échapperait ainsi à un simple enfouissement en décharge…
Loin de renvoyer au public une image de la misère et de la marginalité, bien au contraire, nous souhaitons ici mettre en lumière des personnes débarrassées du stigmate qui accompagne le contact avec l’ordure.



Situé aux limites de la métropole de Casablanca et dans une dépression topographique, le quartier de Lahraouine reste quasiment invisible de l’extérieur. La plupart des travailleurs vivent dans les douars limitrophes où l’eau courante est absente et où l’électricité est fournie par de rares groupes électrogènes ou des branchements illégaux.
Les récupérateurs de déchets ne sont pas propriétaires des terrains et de nombreuses pressions immobilières spéculatives s’exercent aujourd’hui sur ce quartier pris dans des projets de “débidonvilisation” sans que le relogement de leurs familles soit pour autant assuré.

Ce bouar – mot dérivé du français éboueur – (bouara au pluriel) revient de sa tournée en ville avec sa charrette remplie de la collecte de la journée. La multiplication des conteneurs enterrés dans les quartiers aisés de Casablanca réduit l’accès à la ressource que constitue pour eux le déchet et, de plus en plus, les bouara récupèrent dans les bennes ouvertes des quartiers populaires. Ils y sont aussi davantage tolérés que dans les quartiers centraux ou ceux des catégories moyennes-supérieures, où les autorités peuvent les arrêter et confisquer leurs ânes et charrettes.




Les gelssas (terme dérivé du verbe gels, s’asseoir en darija) sont des enclos de tailles diverses entourés de palissades (tôles, bâches, planches ou déchets séchés qui forment une sorte de mur) où les bouara rapportent leur récolte après chaque tournée. Vendue au poids, celle-ci est composée essentiellement de cartons, plastiques, métaux, verre, tissus et déchets végétaux. Les objets intéressants, après avoir changé de main, se retrouveront sur l’un des marchés aux puces (joutiya) de la ville. Rien de ce qui est récupérable n’est laissé dans les poubelles de la ville…



Si les revenus des bouara de Casablanca peuvent atteindre 20 euros les jours travaillés, ils doivent pour une partie d’entre eux louer 2 euros leur matériel de collecte (charrette et animal) aux patrons des gelssas. Celles-ci peuvent être des lieux de tri et recyclage polyvalents (plastiques, bois, métal, chiffons) auquel cas les matériaux sont répartis par types ; d’autres sont spécialisées dans une matière particulière, comme ici le plastique.






Après la collecte et le tri, certains matériaux devront être compactés et broyés pour prendre moins de place et davantage de valeur avant d’être revendus à des grossistes du secteur informel travaillant sur place ou du secteur formel qui sont livrés par les pick-up et camions appartenant aux patrons de gelssas.

À Lahraouine, nous n’avons pas vu beaucoup de femmes dans les gelssas. Quoi qu’il en soit, l’augmentation du nombre de récupérateurs ces dernières années témoigne de la crise économique qui sévit au Maroc. Il y aurait aujourd’hui à Lahraouine environ 3.000 personnes en activité dont beaucoup de jeunes hommes et seulement 500 à 600 femmes, uniquement affectées au tri des matériaux.

Les récupérateurs viennent presque tous de la campagne, dont certains de villages très éloignés, pour fuir la pauvreté ; beaucoup, notamment les jeunes, effectuent des allers et retours au gré des saisons agricoles. Ces saisonniers sont hébergés par des proches dans les douars de Lahraouine ou habitent des cabanes à l’intérieur même des gelssas.
Ce patron d’une gelssa emploie plusieurs récupérateurs et il possède quelques charrettes tirées par un âne ou un cheval. On observe une hiérarchie très forte dans le monde de la récupération, depuis les bouara ou les femmes qui trient avec de faibles revenus jusqu’aux quelques patrons de grandes gelssas, propriétaires d’un ou plusieurs camions et de broyeuses de plastique, en passant par des patrons plus modestes comme celui ci-dessus.

Ces patrons de gelssas connaissent tous très bien les cours des matériaux via Internet ou leurs téléphones portables et ils savent exactement où, à qui et quand vendre pour tirer le plus de profit possible de leur travail.

Située à une vingtaine de kilomètres au sud du Grand Casablanca, la décharge de Médiouna reçoit chaque jour près de 3.500 tonnes de déchets ménagers qui y sont apportées par les camions-bennes des entreprises de collecte. Dans ce site qui devrait normalement marquer la fin de parcours des déchets casablancais, quelque 600 récupérateurs illégaux extraient quotidiennement environ 1.000 tonnes de matériaux qui seront réinjectées dans le circuit informel et formel du recyclage…

Sortir de l’informel

Les activités des usines de recyclage du secteur formel et des grossistes à l’exportation dépendent fortement de celles des récupérateurs de rue ou de la décharge de Médiouna à qui ils achètent à moindre coût les matériaux récupérés. Ainsi, les matières premières secondaires produites par le secteur formel sont en grande partie issues du fruit du travail du secteur “informel”.
Brouillant les frontières, ce “petit monde” des récupérateurs informels est ainsi, directement ou indirectement, très inséré dans les filières économiques formelles aux échelles locales, régionales, nationales et même internationales.

Enfin, justifiant l’utilité économique et écologique de leur travail, les récupérateurs des gelssas de Casablanca intègrent aussi les arguments des discours environnementalistes ainsi que l’exprime Mustapha lors d’un entretien réalisé en 2013.
Pour ce grossiste du quartier de Lahraouine :  

“Nous contribuons à la l’économie du Maroc. C’est grâce à nous que ces déchets sont recyclés au lieu d’être tout simplement enterrés ou brûlés.”

À plusieurs reprises, Mustapha a essayé de créer une association afin que les collecteurs de déchets de Lahraouine soient reconnus, mais sans succès parce que cela a toujours été refusé par les autorités. Cet échec témoigne encore et toujours de la pérennité du stigmate qui touche les récupérateurs de déchets, de leur isolement et de leur relégation aux marges spatiales et sociales de la capitale économique du Maroc.
Pourtant, ailleurs dans le monde, des expériences novatrices, les mobilisations de communautés de récupérateurs ou l’action des associations témoignent bien que des formes d’intégration, d’accès aux droits sociaux et, plus largement, de reconnaissance sont imaginables.

mardi 4 février 2020

Les bouteilles réutilisables pour préserver la planète 🌱🌍

Chaque année, nous consommons des quantités énorme de bouteilles en plastique qui se retrouvent dans la nature. 
Une bouteille en plastique prend entre 100 et 1000 ans pour se dégrader !!!

Ce sont les petites actions individuelles qui peuvent faire changer le monde et peut être sauver notre planète.

En adoptant les bons gestes écologiques dans notre quotidien, nous contribuerons tous à préserver notre environnement ! 🌱🌍

vendredi 24 janvier 2020

Déchets ménagers : les amendes vont pleuvoir pour les contrevenants cette année


Le conseil de ville de Casablanca entend appliquer rigoureusement la loi N°28-00 relative à la gestion des déchets et à leur élimination, à toute personne qui laissera ses déchets sur la voie publique, en violation des conditions fixées. Les amendes et les contraventions vont pleuvoir pour les contrevenants.


La loi interdit à toute personne de déposer des déchets dans la rue, en violation des conditions fixées, sous peine de sanctions.

Au regard de la loi, toute personne qui dépose des déchets ménagers, industriels, médicaux ou pharmaceutiques, des déchets inertes ou agricoles, en dehors des endroits indiqués, encourt une amende de 200 à 10 000 dirhams.

Le même texte prévoit une amende de 10 000 à 2 000 000 de dirhams et/ou de 6 mois à 2 ans de prison pour les déchets jugés dangereux. Le mélange des déchets dangereux avec les autres types de déchets, est puni d’une amende de 100 000 à 2 000 000 de dirhams et/ou d’une peine d’emprisonnement de 3 mois à 2 ans, précise-t-on. La contravention varie entre 5 000 et 20 000 dirhams assortie d’une peine d’emprisonnement de 1 mois à 1 an pour l’incinération en plein air des déchets.

Derichbourg et Averda sont les deux sociétés délégataires missionnées pour la mise en application stricte de la loi n°28-00 relative à la gestion des déchets et à leur élimination.