lundi 28 janvier 2019

"Jeter par terre, c est jeter en mer"

Avec le slogan “Jeter par Terre, c’est jeter en Mer”,  on comprend bien que c’est aussi dans les grandes villes  que la protection des Océans commence …

Effectivement, à la ville comme à la mer, la protection des Océans, c’est partout et par tous!


L’océan c’est notre force vitale : c’est le berceau de la biodiversité, mais c’est aussi l’élément qui relie les terres et les hommes entre eux. Cela prend tout son sens lorsque  on est dépendant de l’océan ; c’est notre météo, notre garde-manger, notre route, notre aire de jeu. On y plonge, on y pêche, on y surf, on y navigue. L’océan, on l’aime, et on le respecte autant qu’on le craint.

Ce qui me plait dans le monde des ONGs c’est la passion des gens qui y travaillent, et la liberté d’action et d’expression dont elles bénéficient. Représentant un intérêt public commun, elles ne sont pas lié par un mandat politique ou un intérêt privé, elles agissent pour défendre la cause pour laquelle elles ont été créées. De fait, les associations jouent vraiment un rôle clé dans la société, portant la voix des citoyens auprès des politiques. La richesse des ONG, c’est leur diversité et leur spécificités; elles sont expertes dans leurs domaines, et complémentaires dans leurs actions agissant, tant au niveau local que national ou régional.
Pour ce faire  on met en œuvre différents moyens : la sensibilisation et l’éducation pour faire comprendre les problèmes de pollutions et proposer des solutions ; la mobilisation sur le terrain pour faire émerger une prise de conscience et impulser un changement de comportement ; et l’expertise à la fois scientifique (monitoring de déchets, analyses de la qualité de l’eau etc..) et juridique pour construire nos plaidoyers.




« Jeter par terre c’est jeter en mer » est un des slogans de notre campagne . Il s’agit de collecte de déchets participative qui double action de sensibilisation et science participative. Cela permet de faire prendre conscience aux gens de l’étendue du problème, et par la quantification et qualification des déchets, de récolter des données précieuses sur les déchets que l’on retrouve sur les plages ou les rives des rivières. A partir de ces données, nous établissons des bilans environnementaux qui servent à justifier nos actions. Par exemple les mégots, les sacs en plastique, les coton-tiges, les bouteilles et leur bouchon en plastique font partie des 10 déchets que l’on retrouve le plus, et c’est pourquoi nous avons choisis de développer des campagnes dédiées pour réduire à la source la pollution qu’ils causent.


« Jeter par terre c’est jeter en mer » représente bien l’idée que lorsqu’on jette/abandonne un déchet par terre, par le vent et la pluie il va ruisseler jusque dans un cours d’eau, qui va finir dans une rivière, et la rivière dans l’océan. C’est le cycle de l’eau. L’idée est de rappeler aux gens le liens entre la terre et la mer, mais également de les interpeller sur l’impact de leur geste.


En effet, 100% des déchets sont d’origine humaine, produits par l’homme, et 80% des déchets aquatique viennent de l’intérieur des terres.

On peut s’engager quotidiennement en décidant de consommer de façon plus responsable en choisissant des produits plus respectueux de l’environnement produits plus localement et en générant moins de déchets. On peut veiller à ne rien jeter par terre et à utiliser des produits cosmétiques et d’entretiens sans produits ou résidus de la pétrochimie pour limiter la pollution de l’eau. 

On peut également s’engager plus collectivement en participant à des actions bénévoles au sein d’une association, et transmettre les bons gestes, sensibiliser le grand public, organiser des collectes de déchets sur sa plage.

Le fait de jeter un déchet par terre n’est pas un geste anodin, c’est un geste anormal. On fait l’effort d’aller jusqu’au supermarché pour acheter un produit, on doit être capable de faire la même chose pour ramener son déchet jusqu’à la poubelleNous sommes responsables de nos propres déchets.

Pas beau !


Nous aussi on manifeste !
On défend nos fonds marins !

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