jeudi 27 septembre 2018

مزبلة مديونة ، شبح صحة البيضاويين

 الدار البيضاء، الطاحونة الاقتصادية و الصناعية تنتج كل يوم الاطنان و الاطنان من النفايات السامة الصلبة السائلة و الغازية، و التي تعتبر عدو صحة الانسان الأولى. ولحل هذه الإشكالية تم خلق مزبلة مديونة سنة 1985 لوأد كل هذه المخلفات.

واليوم 33 سنة من الازبال تغزو البيضاويين حتى في بيوتهم عن طريق الأدخنة و الأتربة و الرماد والغازات التي تنبعث من هذه المزبلة،رغم الجهود لمحاصرتها. و هو الحدث الذي عشناه اليوم صباحا من رائحة تبعث على الغثيان.

لا بد وان نعرف أن الحيطة و الحذر هو خط الدفاع الأول للانسان في مواحهة هذا الثلوت، كوضع الاقنعة للحذ من استنشاق الغبار للعاملين بمجال تدبير قطاع النظافة و كذا من يعاني من نقص المناعة و الحساسية و الربو الحاد، تجنب المحسسات كمواد الصباغة الكيماوية و ما شابهها، الامتناع عن التدخين لاعتباره عاملاً أساسياً في ظهور الحساسية و الربو، الغسل الجيد يزيل أثر الثلوت عن الجسم، شرب الماء بوفرة، عدم وضع الملابس المغسولة على الأسطح حتى لا تتلوث خصوصا بالنسبة للرضع ، الحرص على تغذية سليمة خالية من المواد المصنعة و المسرطنة، اتباع ارشادات الطبيب المعالج و المداومة على العلاج في الحالات المرضية.

وفي الأخير وجب على المواطنين التوعية بأضرار التلوث الناتج عن الازبال, وكذا عدم خلط المواد العضوية و الكيماوية معا، وكذا فرز النفايات حتى تسهل اعادة تدويرها و الاستفادة منها مرة اخرى.

الدكتورة كوثر الهاشمي
اخصائية امراض الجهاز التنفسي و الحساسية

lundi 24 septembre 2018

Black Moussiba بلاك موصيبة - مطارح الازبال


حلقة الأزبال - برنامج بلاك موصيبة | الحلقة العاشرة




الحلقة الثانية والثمانين من برنامج بلاك موصيبة

في هذه الحلقة سنتطرق الى موضوع مطارح الأزبال وعلاقتها بسلوكات المجتمع. كما سنتطرق الى موضوع وكيفية تدبير هذا القطاع من طرف السلطات بشكل عشوائي وبعض الحلول المقترحة كتدوير النفايات المنزلية والقيام بعزل هذه الأزبال في المصدر وفي المنازل قبل القيام برميها

vendredi 21 septembre 2018

« Déchets : quel gâchis 2.0 » : un état des lieux actualisé des enjeux de la gestion des ordures ménagères

Rien ne se perd, tout se transforme. Cette maxime est on ne peut plus d’actualité alors que les dirigeants du monde comme les populations locales appellent de plus en plus à en finir avec la « culture du déchet ». Dans une société où tout se jette, les déchets sont un enjeu qui touche à la santé des individus et à leurs moyens de subsistance, mais aussi à l’environnement et à la prospérité économique.
La gestion des ordures ménagères est un problème universel qui concerne chaque habitant de la planète. Mais, parce que plus de 90 % des déchets brûlés ou déversés dans des décharges sauvages (a) concernent des pays à faible revenu, ce sont les habitants pauvres et les plus vulnérables qui en payent le plus lourd tribut.
On assiste régulièrement à l’effondrement de décharges (a) qui ensevelissent sous les ordures des maisons de fortune et leurs habitants. Ceux qui vivent à proximité de ces immenses dépotoirs sont généralement les habitants les plus pauvres des villes, qui vivent de la récupération des déchets et sont exposés à de graves risques sanitaires.
« La mauvaise gestion des déchets contamine les océans, obstrue les canaux d’évacuation des eaux et provoque des inondations, propage des maladies, accroît les problèmes respiratoires du fait du brûlage des ordures à l’air libre, tuent des animaux et affecte le développement économique, en nuisant par exemple au tourisme », rappelle Sameh Wahba, directeur en charge du développement urbain et territorial, de la gestion du risque de catastrophe et de la résilience à la Banque mondiale.
https://www.youtube.com/watch?list=PL2365BDB4784D3035&v=46OsIJdv6Gk

« La gestion des ordures ménagères concerne tout le monde. Il est indispensable de mettre en place une gestion efficace et appropriée des déchets solides pour atteindre les Objectifs de développement durable », souligne Ede Ijjasz-Vasquez, directeur principal du pôle Développement social, urbain et rural et résilience de la Banque mondiale. « Les ordures brûlées à l’air libre ou déversées dans des décharges sauvages sont nocives pour la santé humaine, l’environnement et le climat, et sont un frein à la croissance économique dans les pays pauvres comme dans les pays riches. »

Un diagnostic alarmant

Ces dangers sont connus. Et pourtant la production de déchets augmente à un rythme alarmant. Les pays se développent rapidement sans se doter des systèmes nécessaires pour faire face à l’évolution de la composition des déchets ménagers. Les villes, qui abritent plus de la moitié des habitants de la planète et produisent plus de 80 % du PIB mondial, sont en première ligne des enjeux liés à la gestion des déchets dans le monde.
Cette nouvelle publication, qui vient actualiser un précédent rapport paru en 2012, indique que le volume des déchets produits chaque année va augmenter de 70 % au cours des 30 années à venir, pour s’établir à 3,4 milliards de tonnes. En cause, l’urbanisation rapide, la croissance démographique et le développement économique.
Quelle quantité de déchets sera générée ?
Penchons-nous sur le plastique, notamment, qui pollue les océans et représente 90 % des déchets marins. Sur la seule année 2016, le monde a produit 242 millions de tonnes de déchets plastiques, soit l’équivalent d’environ 24 000 milliards de bouteilles en PET de 50 centilitres, du poids de 3,4 millions de baleines bleues ou de 1 376 Empire State Buildings. Le volume d’eau total contenu dans ces bouteilles pourrait remplir 4,8 millions de piscines olympiques ou 40 milliards de baignoires !
Or, les déchets plastiques ne représentent que 12 % des déchets produits dans le monde chaque année.
Sachant que la production de déchets continuera d’augmenter en raison de la croissance économique et démographique, ce sont les pays à revenu intermédiaire de la tranche inférieure qui devraient connaître la plus forte progression du volume de leurs déchets. Le rapport prédit ainsi que la production de déchets sera multipliée par trois en Afrique subsaharienne et  par deux en Asie du Sud, et que ces deux régions représenteront 35 % des déchets produits sur la planète en 2050. La région Moyen-Orient et Afrique du Nord devrait également doubler sa production de déchets d'ici 2050. 
Les pays à revenu élevé et intermédiaire de la tranche supérieure assurent globalement la collecte des déchets et, dans les premiers, plus d’un tiers des ordures sont recyclées ou compostées. Les pays à faible revenu collectent environ 48 % des ordures dans les villes et seulement 26 % dans les zones rurales, et ne recyclent que 4 % des déchets. À l’échelle mondiale, seuls 13,5 % des déchets sont recyclés et le compostage ne représente que 5,5% des ordures.


Vers une gestion durable des déchets solides

« La mise en place d’une gestion des déchets respectueuse de l’environnement concerne en réalité de nombreux aspects fondamentaux du développement », indique Silpa Kaza, spécialiste du développement urbain à la Banque mondiale et auteur principale du rapport. « C’est pourtant une dimension souvent négligée dans les efforts de planification d’un développement urbain durable, sain et inclusif. Les gouvernants doivent agir sans tarder pour les populations et pour la planète en s’attaquant à la gestion des déchets. »
La transition vers une gestion durable des ordures ménagères implique cependant des efforts de long terme et un coût considérable. La gestion des déchets représente le plus gros poste de dépenses pour nombre de municipalités ; dans les pays à faible revenu, elle représente en moyenne 20 % des budgets municipaux.
Le jeu en vaut-il la chandelle ? Oui, assurément. Les études montrent que les investissements dans une gestion durable des déchets se justifient d’un point de vue économique. Car des déchets non collectés et mal traités ont des conséquences graves sur la santé et l’environnement, et que ces effets ont un coût plus élevé que celui associé à la mise en place et à l’exploitation de systèmes de collecte et de traitement simples et adaptés.
Ce coût entraîne cependant des besoins de fonds importants. Pour y répondre, la Banque mondiale collabore avec des pays, des villes et des partenaires dans le monde entier (a) à la recherche et au financement de solutions dont l’enjeu est de renforcer le capital environnemental, social et humain.

« La gestion des ordures ménagères concerne tout le monde. Il est indispensable de mettre en place une gestion efficace et appropriée des déchets solides pour atteindre les Objectifs de développement durable.  »

Financer la gestion des déchets

Si le coût de la mise en place et de la maintenance d’un système de gestion des déchets ménagers est inférieur à celui de l’inaction, il n’en demeure pas moins extrêmement lourd et source d’importantes difficultés de financement pour les pays en développement. C’est pourquoi les investissements de la Banque mondiale aident notamment les pays à répondre à ces besoins de ressources financières.
En Azerbaïdjan (a), les prêts de la Banque ont soutenu la rénovation de la principale décharge du pays et la création d’un organisme public dédié au traitement des ordures ménagères, ce qui a permis d’accroître le pourcentage de la population bénéficiant de services de gestion des déchets municipaux de 53 à 74 % entre 2008 et 2012. Ces financements ont également accompagné l’adoption de pratiques durables et aidé le pays à atteindre un taux de réutilisation et de recyclage des déchets de 25 %.
En Chine (a), un programme d’incitation axé sur les résultats s’est attaché à promouvoir le tri des déchets chez les ménages. Ce prêt de 80 millions de dollars a également financé la construction d’une usine de méthanisation des ordures ménagères pour la production d’énergie à partir de la fermentation des déchets organiques, dont bénéficieront 3 millions d’habitants.
Au Népal (a), un projet de financement axé sur les résultats d’un montant de 4,3 millions de dollars a permis d’augmenter le recouvrement de la redevance pour l’enlèvement des ordures ménagères et d’améliorer les services de collecte des déchets dans cinq municipalités, au profit de 800 000 habitants.

Réduire les émissions de carbone et renforcer la résilience

Faute d’action, les émissions de gaz à effet de serre imputables aux déchets solides grimperont à 1,6 milliards de tonnes d’équivalent CO2 en 2050. En outre, en améliorant leurs systèmes de gestion des ordures ménagères, les villes pourraient renforcer leur résilience à des épisodes climatiques extrêmes qui risquent de causer des inondations, endommager les infrastructures, entraîner des déplacements de population et détruire des moyens de subsistance.
Au Pakistan (a), un projet de la Banque mondiale d’un montant de 5,5 millions de dollars a soutenu le fonctionnement d’une usine de compostage à Lahore, le développement de ce marché et la vente des crédits de réduction des émissions au titre du protocole de Kyoto à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques. Les activités menées dans le cadre de ce projet ont abouti à une réduction des émissions de 150 000 tonnes d’équivalent CO2 et à une hausse de la production journalière de compost de 300 à 1 000 tonnes.
Au Viet Nam (a), des investissements dans la gestion des déchets solides aident la ville de Can Tho à lutter contre les inondations en évitant l’obstruction des canalisations. De même, aux Philippines, ils aident l’agglomération du Grand Manille à réduire le risque d’inondation en limitant le volume de déchets non traités déversés dans les cours d’eau. En s’attachant à améliorer les systèmes de collecte, à privilégier les approches communautaires et à promouvoir des mesures d’incitation, ces mesures contribuent à la réduction des déchets marins, en particulier dans la baie de Manille.

Favoriser les politiques d’inclusion

Plus de 15 millions de personnes dans le monde vivent de la récupération des ordures. Ce sont généralement des femmes, des enfants, des personnes âgées, des chômeurs ou encore des migrants qui vivent dans des conditions insalubres, sans sécurité sociale ni assurance maladie, et restent confrontés à un rejet social. Si elles étaient soutenues et structurées, ces activités de recyclage informel pourraient créer des emplois, améliorer la compétitivité locale, réduire la pauvreté et faire baisser les dépenses municipales.
Selon le rapport What a Waste 2.0, on peut améliorer les moyens de subsistance des ramasseurs de déchets en les intégrant dans l’économie formelle, en renforçant la filière du recyclage et en identifiant d’autres possibilités d’emploi.
En Cisjordanie, par exemple, les prêts de la Banque mondiale ont financé la construction de trois sites d’enfouissement des déchets desservant plus de deux millions d’habitants et la fermeture de décharges sauvages, ainsi que le développement de programmes permettant d’assurer des moyens de subsistance durables aux ramasseurs de déchets. Le versement des financements à des prestataires privés était en outre conditionné à l’amélioration de la qualité des services.

L’importance des données, de la planification et d’une gestion intégrée des déchets

Il est donc essentiel de développer les données disponibles, tout en aidant les gouvernements à prendre des décisions capitales en matière de financement, de politique et de planification de la gestion des déchets ménagers. Ce soutien doit notamment consister à :
  • apporter des financements aux pays qui en ont le plus besoin, à savoir en particulier les pays qui connaissent une croissance rapide, afin qu’ils puissant développer des systèmes de gestion des déchets modernes ;
  • aider les principaux pays producteurs de déchets à diminuer la consommation de produits en plastique et les déchets marins à travers des programmes complets de réduction des déchets et de recyclage ;
  • lutter contre le gaspillage alimentaire en développant l’éducation du consommateur, la gestion des déchets organiques et des programmes coordonnés de gestion des résidus alimentaires.
     

Inverser une trajectoire dangereuse

Dans une époque marquée par la rapidité de l’urbanisation et de la croissance démographique, la gestion des déchets solides est au cœur d’un développement urbain durable, sain et inclusif. L’inaction se traduira par une accumulation des déchets et un degré de pollution qui mettront le monde sur une trajectoire dangereuse. Les populations, les moyens de subsistance et l’environnement, qui paient déjà le prix de l’inaction, en pâtiront encore davantage.
Nous disposons de nombreuses solutions pour inverser cette tendance. Mais c’est maintenant qu’il faut agir, et à tous les niveaux de la société.
Rendez-vous sur www.worldbank.org/what-a-waste pour accéder à la base de données et télécharger le rapport What a Waste 2.0: A Global Snapshot of Solid Waste Management to 2050.

jeudi 20 septembre 2018

La société civile environnementale marocaine contre la gestion actuelle des déchets

QUEL CHOIX DE VALORISATION DES DÉCHETS DE LA PLUS GRANDE DÉCHARGE DU MAROC DÉCHARGE DE MÉDIOUNA?
L’évolution rapide de l’urbanisation au Maroc a très vite favorisé l’émergence de modèles de production et de modes de consommation peu soucieux de la protection de l’environnement. 

La priorité donnée par les pouvoirs publics et les décideurs locaux aux besoins de développement socio- économique des citoyens et citoyennes a damé le pas aux besoins de préservation des écosystèmes naturels et à la qualité de vie dans les villes.

Les villes d’aujourd’hui et les générations futures se sont retrouvées face à un défi de taille qu’est la difficulté de gérer de manière durable les quantités de déchets de plus en plus importantes, et dont les effets et les externalités négatives se sont révélés considérables sur l’état de l’environnement, la santé et les équilibres financiers des territoires.
Aujourd’hui, force est de constater que la gestion de la collecte des déchets au Maroc basée sur «tout en décharge», est un échec total, surtout dans les villes. Ce modèle de gestion n’est plus durable et engendre des bombes à retardement sociale et environnementale, voire constitue un des principaux freins à l’attractivité des villes pour les investisseurs et à la main d’œuvre qualifiée nationale et internationale.
Conscient de cette situation, l’ensemble des associations de la société civile environnementale nationale organisé dans le cadre de l’Alliance Marocaine pour le climat et le développement durable (AMCDD), et sur l’initiative de ses deux membres, l’Association des Enseignants des Sciences de la Vie et de la Terre au Maroc (AESVT – Maroc) et l’OPEMHT (Observatoire pour la Protection de l’Environnement et des Monuments Historiques de Tanger), ont mis l’accent sur les limites de l’approche « Collecte & Enfouissement » dans des décharges anarchiques ou contrôlées, tant sur le plan économique que social, sans oublier ses impacts négatifs sur la santé et l’environnement.
Les membres de l’AMCDD ont également lancé en 2017, un programme de sensibilisation, de dialogue et de communication pour mobiliser les acteurs publics et privés et pour plaider la nécessité d’abandonner le modèle linéaire de gestion des déchets solides ménagers et assimilés au Maroc, et de co-construire un modèle à même de mettre en place toutes les conditions et les lignes directrices.
pour une transition réussie vers une économie circulaire basée sur l’analyse du cycle de vie du produit, la production minimale des déchets et la valorisation de la matière première.
L’AMCDD estime que la mise en œuvre de la loi n°28.00 relative à la gestion des déchets de 2006 et le programme national des déchets ménagers (PNDM), de 2007, qui est actuellement dans sa troisième phase, a permis des avancées significatives dans le domaine de la gestion des déchets, mais sans pour autant atteindre tous les résultats escomptés, à titre d’exemple sur 72 décharges contrôlées prévues à l’horizon 2020, seules 24 ont été mises en place.
Il est également nécessaire d’élaborer une vision, une stratégie participative, des approches, des moyens et actions, adaptés et innovants, prenant en compte les spécificités des territoires, des villes, des villages et des quartiers. La mise en œuvre de cette stratégie devrait être accompagnée par un renforcement des structures institutionnels responsables de la gestion des déchets au niveau central et territorial, et des ressources humaines et matériels nécessaires, afin de développer des programmes et plans d’action à la hauteur de l’ampleur de la problématique.
A ce titre, les récents développements du dossier de collecte des déchets et l’actualité de la décharge de Médiouna de la Ville de Casablanca, la métropole économique du Royaume, a mobilisé toute l’attention de l’opinion publique et particulièrement de toutes les composantes de la société civile environnementale nationale et locale.
Pour rappel, les déchets collectés sur le territoire de la ville de Casablanca sont réceptionnés et traités sur le site de la décharge de Médiouna. La ville de Casablanca a produit en 2017 environ 1,4 Million de tonne de déchets ménagers et assimilés, pour une population de près de 3,4 millions d’habitants. Ces déchets sont enfouis à la décharge de Médiouna, située dans la commune Mejjatia Ouled Taled, par la méthode classique de l’enfouissement. Cette décharge qui génère des nuisances et des effets néfastes sur l’environnement et la santé et qui est presque saturée, sera réhabilitée et fermée.
Le conseil de la ville de Casablanca a lancé, le 25 juin, un appel international à manifestation d’intérêt (AMI) pour choisir le futur gestionnaire et une nouvelle solution technologique d’élimination des déchets de la nouvelle décharge de Médiouna (35 ha).
L’AMCDD a organisé à cet effet, plusieurs rencontres : des conférences nationales et internationales, des visites terrain, de modèles et des technologies internationales, et a plaidé pour l’ouverture d’un dialogue civil avec les pouvoirs locaux autour des options et des technologies appropriés à la gestion de la future décharge.
Dans ce sillage, l’Alliance Marocaine pour le Climat et le Développement Durable organise cette conférence de presse, pour présenter son analyse, les choix possibles et demander aux décideurs  locaux et nationaux de garantir la transparence et l’acceptabilité sociale et environnementale du choix du modèle de gestion de la décharge de Mediouna qui sera retenu dans le cadre de l’Appel international à manifestation d’intérêt, de ne pas engager l’avenir des générations futures des citoyens et citoyennes de Casablanca dans des solutions capitalistiques financièrement et désastreuses au niveau environnemental et social.

mercredi 19 septembre 2018

« Zéro Zbel » : Le rapport inquiétant sur la pollution des plages marocaines

Selon le rapport publié par l'association « Zéro Zbel », les plages du littoral méditerranéen et atlantique contiennent 35 déchets et 180 micro-déchets par m² dont la plupart sont en plastique. 

Des audits menés du mois de mars à août 2018 par un groupe de six associations et quarante bénévoles sur 26 plages du littoral méditerranéen et atlantique, de Boujdour à Essaïdia, tirent la sonnette d’alarme sur la situation catastrophique des plages marocaines. En effet, dans un rapport rendu public sur le site de l’association « Zéro Zbel », qui a collaboré lors de cette opération avec la Fondation Heinrich Boll, les résultats sont pour le moins inquiétants : nos plages contiennent 35 déchets et 180 micro-déchets par m² dont 85% sont en plastique.
« Ces résultats montrent que la pollution plastique est la principale source de déchets solides polluant nos plages, et que l’origine de ces déchets est très concentrée : 5 familles de produits représentent 56% des déchets collectés, et l’essentiel de ces déchets est issu de produits commercialisés par une poignée de grandes entreprises industrielles. Cette concentration des sources des déchets signifie que certaines solutions ciblées en amont peuvent avoir un impact positif majeur sur la réduction de la pollution des plages », explique le rapport.


La responsabilité des grandes marques 

L’association a passé au peigne fin les différents types de déchets collectés et qui sont au nombre de 36.280 : 18% représentent des bouteilles d’eau, de jus, de soda ainsi que leurs bouchons ; 13% sont essentiellement des cordes et des filets de pêche, 10% sont des bâtonnets de sucettes et de coton-tige, 9% de sacs plastiques et 6% des emballages en plastique, 3% des mégots de cigarettes et 2% des pinces à linge. L’association précise que 9% de la collecte, notamment des débris, n’a pas pu être identifiée mais que la moitié des déchets en plastique provient de « marques commerciales appartenant à trois entreprises qui sont des acteurs majeurs des secteurs de la boisson gazeuse, de l’eau en bouteille et des produits laitiers », souligne Zéro Zbel dans son communiqué. « Il est important de rappeler que la pollution plastique des océans est considérée comme l’un des défis environnementaux majeurs de notre siècle, et que la plupart des déchets plastiques mettent entre 100 et 500 ans à se dégrader ».

Recueil de recommandations

Recueil de recommandations

« Considérant également que le Maroc a été désigné parmi les 20 pays qui rejettent le plus de plastique dans les océans, il est urgent de mettre en place des solutions permettant de réduire notre consommation de plastique et ses impacts sur la nature », prévient le communiqué.
Afin d’identifier les solutions les plus adaptées, l’association Zéro Zbel annonce l’organisation, dans les prochains mois, d’une série d’ateliers de réflexion autour des résultats de ces audits. « L’objectif de ces ateliers sera de recueillir l’avis de différentes parties prenantes (associations, entreprises, élus locaux...) et d’explorer les mesures à entreprendre. Ces ateliers donneront lieu à la publication d’un recueil détaillé de recommandations. Ces solutions et recommandations devront intervenir à tous les niveaux de la chaîne de valeur: de la réglementation, aux pratiques de production et de distribution, aux habitudes de consommation, jusqu’au système de gestion des déchets », poursuit la même source.

lundi 17 septembre 2018

C'est très encourageant, bravo les marocains :/ vous êtes des champions!!!

 Pourquoi cette absence de conscience écologique ..?

A défaut de propreté...on est même passé maîtres dans l'art de la saleté!!! 




vendredi 14 septembre 2018

Les ordures sont de l'OR DUR!

Au Bénin, une fondation suisse transforme des ordures en biogaz.

 👏