samedi 31 décembre 2016

Bravo la SUÈDE!

Pays en pointe sur le recyclage des déchets, la Suède manque d'ordures pour faire tourner ses usines d'incinération à plein régime. Le pays va donc se tourner vers d'autres pays pour augmenter de près de deux tiers le nombre de déchets brûlés.

jeudi 29 décembre 2016

Balade sur la plage brésilienne de São Conrado en ce décembre.

 La scène est à peine croyable!!!
 Les vagues viennent littéralement "vomir" sur les plages un mode de vie insoutenable à travers ses ordures.
Le commentateur conseille d’éviter la baignade dans l'océan, l'eau étant plus que probablement contaminée. Le sable quant à lui regorge de cadavres d'animaux, de seringues et forcément, de bouteilles.
Merci à Salvemos São Conrado pour ces révélations

dimanche 25 décembre 2016

Recyclable à l'infini : les petits aluminiums ont le droit à une seconde vie !

Recycler l’aluminium, en particulier les petits emballages

 Même le plus petit des déchets a le droit à une seconde vie ! C’est pourquoi des acteurs du recyclages, des collectivités et entreprises de l’agroalimentaire ont initié le projet métal en 2014. 

samedi 24 décembre 2016

Mettez-les a la poubelles!!!

Toujours pas convaincus que les "petits" déchets prennent de la place ? Voyez plutôt…

Meme  petit, un déchet n'est qu'un déchet ! 

Mises bout a bout, les petites incivilités envahissent nos espaces publics et impactent considérablement notre qualité de vie. 


Ayez le bon réflexe,mettez-les a la poubelle!

سلطات البيضاء تستعين بالخبرة النمساوية لمعالجة أطنان النفايات

تدرس مصالح الدوائر المسؤولة في مدينة الدار البيضاء اللجوء إلى تقنية متطورة لمعالجة ما يزيد عن 1.28 مليون طن من النفايات التي تنتجها العاصمة الاقتصادية سنويا وتوجهها بالكامل إلى المطرح العمومي الموجود بمديونة؛ وذلك عن طريق المعالجة الحرارية للنفايات، بعد تعذر توفير الوعاء العقاري الجديد لفتح مطرح جديد لتعويض المطرح الحالي المقرر إغلاقه في غضون شهر مارس المقبل.
ووفق معطيات توصلت بها هسبريس من مسؤولين في مجلس مدينة الدار البيضاء والجهة، فإن الحل الذي يجري تدارسه حاليا يعتمد على الاستعانة بخبراء نمساويين من أجل بناء وحدة صناعية متطورة على مساحة لا تتعدى الهكتار الواحد، تحتوي على فرن متطور من الجيل الجديد لحرق النفايات بكافة أنواعها واستغلالها في إنتاج الطاقة الكهربائية للمدينة.
وأشارت المصادر إلى أن التقنية النمساوية، التي يتم العمل بها في العاصمة فيينا، يمكن إقامتها بالقرب من التجمعات السكنية دون وجود أي مخاطر لتلويث الجو الخارجي؛ وهو ما سيتيح للدار البيضاء التخلي عن تقنية الطمر، كما هو معمول به في مطرح مديونة الذي يستقبل 3600 طن من النفايات يوميا، وبالتالي تفادي الآثار السلبية لهذه العملية على البيئة والفرشة المائية.
وتشير التقديرات الأولية إلى أنه في حالة اعتماد حل إنشاء هذه المحطة الحرارية، فإن ذلك سيمكن الدار البيضاء من إنتاج ما لا يقل عن 200 ميغاواط من الطاقة الكهربائية، إلى جانب أزيد من مليوني ميغاواط من الطاقة الحرارية؛ وهو ما سيتيح للعاصمة الاقتصادية من التوفر على موارد مالية مهمة التي يمكن توظيفها في إطلاق مشاريع تأهيلية للمدينة، يقول مصدر مأذون من مجلس الدار البيضاء.
وكان مجلس جماعة الدار البيضاء قد صادق، الشهر الماضي، على تمديد مدة استغلال مطرح النفايات بمديونة لمدة 6 أشهر إضافية بعد أن كان مرتقبا إغلاقه نهاية السنة الجارية والشروع في استغلال المطرح العمومي الجديد.
وحالت مجموعة من المشاكل دون خروج المشروع الجديد إلى أرض الوجود؛ وفي مقدمتها عدم تخصيص وعاء كاف لاحتضان هذا المطرح والذي رصدت له الدراسات 87 هكتارا، تم توفير جزء منه إلى حدود الساعة حدد في 35 هكتارا، وأيضا بسبب عدم التوافق مع شركة التدبير المفوض "إيكو ميد" حول ميزانية المطرح الجديد وإعادة تأهيل المطرح العمومي الحالي الواقع بمديونة.

Le tri des déchets, c’est aussi à Noël !

Durant les fêtes de fin d’année, la consommation de verre et d’emballages légers sera environ 20 % supérieure à la moyenne française annuelle. C’est l’occasion de rappeler les consignes de tri des déchets, notamment pour les emballages moins utilisés durant le reste de l’année, comme le papier cadeau, les boîtes de jouets, les cartons des bûches de Noël ou encore les boîtes de chocolats. 

A Noël, n’oubliez pas de trier vos déchets !
















A Noël, la consommation des ménages augmente et, avec elle, le nombre d’emballages. Selon Eco-Emballages, cela se traduit par une augmentation conséquente de 20 % des tonnes de verre collectées et de 10 à 20 % pour les emballages légers.
Le nouvel an est aussi l’occasion des bonnes résolutions. Alors, pourquoi ne pas décider de s’engager davantage  dans le tri des déchets ? Dès Noël, une fois les cadeaux déballés, n’oubliez pas les bons réflexes !

Quel tri des déchets à Noël ?

A recycler 

  •    Le papier cadeaux non plastifié
  •    Les emballages en carton des cadeaux (débarrassés de leur fenêtre en plastique)
  •   Les emballages en carton des plats préparés ou des boîtes de chocolats (sans le plateau en plastique)
  •   Les boîtes de conserves métalliques et les bocaux en verre
  •   Les emballages en carton ou en verre des jus de fruits
  •   Les bouteilles en verre de vin et de champagne


A jeter avec les déchets ménagers 

  •   Le papier cadeaux plastifié
  •   Les barquettes et les films plastiques qui entourent la viande, le poisson, etc.
  •  Les plateaux en plastique des boîtes de chocolats
  •  Les flûtes et gobelets en plastique, les assiettes en cartons
  •  Tous les sachets et films en plastique qui entourent les jouets
Plus globalement, référez-vous au poster suivant pour éviter les erreurs de tri.


NB : Les consignes de tri varient suivant les communes. Certaines  acceptent les films plastiques, les plastiques souples et les pots de yaourt, mais la plupart les refuse. Pour être sûr de ne pas faire d’erreur, le plus simple est de se référer au guide de tri qui est distribué chaque année dans votre boîte aux lettres. Si ce n’est pas le cas, renseignez-vous en mairie.


فيديو يوضح طريقة صناعة الكومبوست ( السماد العضوي ) في المنزل

Comment faire du compost a la maison 

dimanche 11 décembre 2016

Si vous êtes déjà sur la route, peut être que vous avez pensé qu’il n’y a pas si facile, pour se débarrasser de la poubelle, de la jeter par la fenêtre de la voiture! Bizarre comme déduction, mais encore ce qui est bizarre dans cette histoire, c’est de ne pas sentir que ce genre d’attitude nous tue tous et progressivement, le temps que nous possédons que cette planète, qui va finir par achever un jour.

Voilà exactement pourquoi certaines personnes se sont tournés vers des manières bizarres pour attirer l’attention des gens sur ce problème, pour leur dire un seul message – ne pas jeter! Ce motard a décidé que le meilleur moyen d’attirer l’attention sur le problème n’a pas été simplement de ramasser les poubelles après les gens, mais de les rejeter sur eux !


Peut-être la partie la plus exaspérante de toute cette situation est que la plupart des pilotes étaient juste à côté d’une poubelle de quelque sorte qu’ils auraient pu facilement utiliser, mais non; au contraire, ils voulaient juste être incroyablement paresseux et ne pas avoir à faire face à leur propre merde. Nous avons seulement une planète à y vivre et presque toutes les communautés ont commencé à ressentir les effets de notre paresse. Allez-y motard, vous ne pouvez pas être le héros que nous méritons, mais vous êtes certainement l’un dont nous avons besoin!

samedi 10 décembre 2016

Maroc: le volume des déchets pourrait atteindre 12 millions de tonnes en 2020

Le volume des déchets au Maroc pourrait atteindre 12 millions de tonnes en 2020, soit presque le double par rapport à 2014, a indiqué le rapport stratégique 2017 intitulé "Panorama du Maroc dans le monde: les enjeux planétaires de la biosphère", publié récemment par l'institut Royal des Études stratégiques (IRES).



Selon la Banque Mondiale, les coûts économiques de la dégradation de l’environnement au Maroc, liés à la faible performance, en matière de gestion des déchets solides, représentent près de 0,5% du PIB, vu que les déchets ménagers et assimilés sont souvent mis directement en décharge, dans des points noirs ou dans des cours d’eau, sans aucune forme de traitement ou de contrôle, précise le rapport. 

Malgré les efforts déployés par le Maroc, le recyclage des déchets demeure jusqu’à présent limité, n’excédant pas 10% au niveau national. Quant aux déchets médicaux et pharmaceutiques, ils sont estimés à 21.000 tonnes par an. 

L’émergence de nouvelles maladies et, par ricochet, de nouveaux médicaments pour y remédier pourrait, à terme, amplifier la génération de ce type de déchets, selon le document qui souligne à cet égard la nécessité de la mise en place de mécanismes et d’outils appropriés. 

Le Maroc gagnerait, ainsi, à renforcer les capacités nationales en matière de traitement et de recyclage des déchets et d’ériger cette filière en pôle dans le cadre du développement de l’économie circulaire, note la même source. 

En 2015, l’IRES a lancé une nouvelle série de rapports stratégiques intitulés "Panorama du Maroc dans le monde", qui s’assignent pour objectif de présenter une situation donnée dans sa globalité afin de mieux cerner les enjeux systématiques. 

Le premier panorama a été relatif aux transitions majeures et leurs impacts sur le Maroc (2015), le second a été dédié aux relations internationales du Royaume (2016), tandis que le troisième est consacré aux questions cruciales du changement climatique et de l’empreinte écologique, notamment les enjeux planétaires de la biosphère. 

vendredi 9 décembre 2016

Bon rétablissement planète Terre!


Les déchets électriques et électroniques, un gros défi français

Parce que la pollution, ce n'est pas que celle des voitures sur l'autoroute du Soleil, celle des usines de nos périphéries urbaines ou encore celle des briques de lait qu'on jette dans la mauvaise benne.

Chaque année, tandis que 24 millions de téléphones sont vendus en France, seuls 15 % des portables usagés sont récupérés. En d'autres termes, ce sont aujourd’hui pas moins de 100 millions de téléphones usagés qui se trouveraient dans la nature sur le territoire français.
Mercredi 7 décembre, l'association Les Amis de la Terre a publié une enquête sur la filière de collecte et de recyclage des déchets électriques et électroniques, 10 ans après son lancement. En septembre dernier, le rapportprésenté par la sénatrice écologiste du Nord Marie-Christine Blandin en disait déjà long sur l'enjeu environnemental qui se cache derrière ces déchets dont on ne sait que faire.

Si chacun a en tête que les piles usagées ne se jettent pas à la poubelle mais peuvent être déposées dans des points de collecte, on ne peut malheureusement pas encore en dire autant des batteries, cartes-mères et jeux électroniques.

Des déchets électroniques déguisés en dons d’équipements

Ils ont moins mauvaise presse qu'un mégot jeté par terre, et pourtant. Ces déchets présentent une empreinte écologique très importante. Teneur en aluminium, cuivre et plomb, présence de polluants comme l'arsenic, le mercure, le lithium : sur le papier, ces produits dangereux sont supposés être recyclés dans le respect des conventions internationales comme la Convention de Bâle.
Envoyés illégalement vers les décharges d’Afrique ou d’Asie
Mais en pratique, nombreux sont envoyés dans des pays en développement, où ils sont ensuite traités par des enfants.
Ainsi, alors que chaque Français produit en moyenne 20 kg de déchets électriques et électroniques par an, "une partie de ces équipements électroniques est collectée par une filière de traitement des déchets.
Un très petit nombre est réparé.
Et des milliers de tonnes sont envoyées, illégalement, vers les décharges d’Afrique ou d’Asie", faisait remarquer une enquête de la revue Bastamag, en 2014.
Pour justifier cela, "les pays européens font passer les exports de déchets électroniques pour des dons d’équipements usagés", révèle dans cet article Mike Anane, un journaliste ghanéen qui travaille depuis dix ans sur les exportations illégales de déchets d’équipements électriques et électroniques.
Or, le faible taux de recyclage réel (35 %), additionné au "renouvellement rapide de nos biens de consommations", "contribue à un renouveau minier en France et à l’étranger", alerte Les Amis de la Terre.

La faute à l’obsolescence programmée et au manque d'informations

"Le cas du smartphone est emblématique des difficultés de la filière du recyclage. Alors qu’il se vend chaque année en France depuis 2013 entre 15 et 20 millions de smartphones, à peine 15 % de ces appareils en fin de vie atteignent les chaînes de recyclage", détaille ainsi Camille Lecomte. Et la chargée de campagne Modes de production et de consommation responsables aux Amis de la Terre de poursuivre : "Pire, la complexification de ces appareils contraint la réutilisation de matières secondaires issues du recyclage : seuls 9 des 40 métaux présents dans les smartphones proviennent à plus de 50 % du recyclage. Les 31 autres sont principalement issus de l’extraction minière."
Toujours plus d'extraction minière...
Or, les métaux utilisés proviennent en majeure partie de régions du monde fragilisées par ces extractions. "Conflits armés et travail des enfants en République démocratique du Congo, pollutions et cancer à Baotou en Chine, déplacements et répression des populations au Pérou" font partie des conséquences directes qu'a un tel marché sur les populations locales.

Que faire ?

Un véritable levier de solution serait "une politique nationale de recyclage ambitieuse pour stopper le renouveau extractif et lutter contre l’exportation illégale des déchets", argue Les Amis de la Terre, qui propose dans ce document une série de recommandations pour y parvenir.
En attendant, à l'échelle du consommateur, quelques bonnes conduites peuvent d'ores et déjà être adoptées. Pour commencer : il est important de ne pas céder au renouvellement trop hâtif de son matériel informatique.
Ensuite, si l'on veut se débarasser d'un vieux téléphone portable, il est utile dese rapprocher des opérateurs de téléphonie mobile supposés disposer de bornes de recyclage en magasin.
Enfin, les appareils multimédia en général (tels que les téléviseurs, ordinateurs, cartouches d'imprimantes vides, etc.) peuvent être collectés par l'association Les ateliers du bocage, gérée par Emmaüs. À défaut, les chaînes de magasins spécialisés comme Darty, Boulanger ou encore la Fnac sont également en mesure de récupérer du matériel informatique usagé.

samedi 3 décembre 2016

Recyclage


Avides de consommation 
Les humains ont enfreint
Toutes les lois condamnant 
La vie dans un univers saint 


Des multinationales rêvent
Et toute la planète crève 
Sous le poids de la surexploitation 
Des ressources et la déformation

Du système écologique

Perturbé sans aucune logique


Les forêts sont massacrées
L’eau terriblement gaspillée
Les villes dangereusement polluées
Les campa
gnes ne sont épargnées
La production de la matière plastique 
Étouffe la terre pour des siècles 

Souffre aussi la nappe phréatique 
Du manque du respect des règles
De l’art proposé par la nature
Qui en silence subit et endure

Devant ce tableau hélas sombre
Des âmes œuvrent dans l’ombre
Et devant ce cruel ravage 
Elles ont adopté le recyclage
En plus de la sensibilisation
Des futures générations

Empruntons leur noble voie
Avançons même d’un seul pas
Sauvons notre mère terre
Evitons à nos enfants l’enfer
Mouina El Achari 
"La poésie ma thérapie"




dimanche 20 novembre 2016

cartouches d'imprimantes (encre et laser )

* Ne jetez plus vos cartouches vides, nous les rachetons!



Les déchets d'impression : un constat alarmant

Au maroc, des MILLIONS de cartouches (encre et laser ) d'imprimantes sont utilisées chaque année, soit environ(.. ...) tonnes de déchets.
Leurs composants sont des substances polluantes comme les encres, le plastique, l'aluminium… 
Une cartouche jet d’encre et laser vide abandonnée dans la nature mettra plus de 1 siècle pour se décomposer. 
Il est donc urgent que ces cartouches d'imprimantes vides soient prises en charge par des filières de valorisation ou de recyclage afin de limiter leur impact sur l’environnement.
protégez l'environnement
Revendez vos cartouches vides ! ! 


contactez nous:
  • email: laserproexpress@gmail.com
  • gsm: 0661211319


samedi 19 novembre 2016

Technique du Tapis Boucharouette marocain

Ou comment recycler le tissu....

La famille Essalhi vit à El Shamna, un petit village situé à quelques km au Sud d'El Jedida, elle se compose de quatre enfants : les trois frères sont pêcheurs d'algues pharmaceutiques.

Leurs femmes respectives et leurs soeurs particpent aux travaux de pêche l'été. Durant l'hiver, elles mettent à profit leur temps libre pour tisser. Elles récupèrent au souk des chutes d'usine de pyjamas et d'autres vêtements, les déchirent en lambeaux puis les tissent et les nouent dans la trame d'un métier à tisser artisanal. Elles composent, au grès de leur inspiration, des motifs géométriques variés (losanges, étoiles, lignes, etc.) et des symboles de leur culture. La confection d'un tapis peut prendre plusieurs semaines.

C'est d'abord pour leur propre usage que ces femmes fabriquent des tapis mais il leur arrive de les vendre dans les souks de la région.

Ces tapis sont si épais et confortables qu'ils peuvent être utilisés comme assise ou couchage.

A 86 ans, un Landais produit son électricité verte... sur son balcon, avec de l'eau

Originaire de Saint-Paul-lès-Dax, mais résidant à Albi (dans le Tarn) Marcel Mothes a conçu de ses mains un prototype qui produit de l’énergie avec de l’eau.
Marcel Mothes et sa centrale qui alimente ses appareils ménagers et ses éclairages.

La faconde inarrêtable et la conviction du progrès collée au corps, Marcel Mothes vit sa retraite intensément. Cet Albigeois, né à Saint-Paul-lès-Dax en 1930, s'est fixé un objectif : développer et faire connaître son invention, une centrale hydroélectrique domestique. L'appareil, monté sur le balcon de son appartement, est un système d'une simplicité trompeuse.
Un réservoir d'eau, un piston pour faire circuler le liquide qui, sous pression, actionne une turbine raccordée à un générateur. Puis l'eau se réinjecte dans un circuit fermé à l'aide d'une motopompe. À la sortie, un courant de 220 volts alternatif qui alimente radiateurs, réfrigérateur, ventilateur, télévision et ses éclairages, sans produire une quelconque pollution. Sportif et hyperactif, Marcel Mothes a mis près de trois ans à faire aboutir son ambition.
"Tout au long de ma vie, j'ai touché un petit peu à tout. À la menuiserie, la plomberie, l'électricité… Tout cela réuni m'a apporté des connaissances nécessaires" , explique-t-il, enthousiaste. Après avoir connecté son foyer, ce « pur Landais » souhaite à présent remplacer par sa création le moteur de son voilier « Osycroire », à quai dans la marina du Cap d'Agde.

A la recherche de soutiens

3 brevets ont déjà été déposés à l'Institut national de la propriété industrielle (Inpi) pour protéger la « Marc Moths Eternel Ecolo », imaginée à plusieurs échelles. Place maintenant à la recherche d'investisseurs mais aussi d'ingénieurs pour valider le projet et la faire entrer dans les foyers français.



« Plus vous mettez de quantité d'eau, plus il y a de pression. Mais vu sa taille, mon appareil manque de puissance. C'est pour cela que je recherche des industriels. » Proactif, cet ancien chauffeur routier a également alerté son député, Jacques Valax (2e circonscription du Tarn).
Ce dernier l'a mis en contact avec l'école des Mines Albi-Carmaux, qui aurait depuis entrepris des recherches. Une prise en main dont Marcel Mothes peine à voir les avancées : « Ils sont en train de faire des essais mais je n'en sais pas grand-chose. J'ai également écrit à Ségolène Royal (ministre de l'Ecologie). Mais tout cela me donne l'impression qu'il va falloir que je ne compte que sur moi-même. »

Conscience environnementale

À la base de ce projet, une forte conscience des problèmes environnementaux liés aux énergies fossiles. S'il peste contre le nucléaire, « un danger pour tous », il trouve également à redire des actuelles sources d'énergie renouvelable. Et notamment l'éolien et le photovoltaïque, coupables à ses yeux de n'être source d'électricité que par intermittence. « Tandis que l'appareil que j'ai conçu peut produire éternellement ! »
Rugbyman chez les juniors de l'US Dax, puis joueur au sein de l'équipe première d'Albi durant six saisons dans les années 1950, Marcel Mothes continue de vouloir animer les foules. Prenant l'exemple de la mobilisation contre le barrage de Sivens (Tarn), à quelques kilomètres de chez lui, il espère une prise de conscience de la population : « Les gens devraient se rassembler, encore plus nombreux, pour défendre le genre d'appareil que je propose. C'est essentiel pour l'avenir de nos enfants. »
Celui qui sait qu'il ne changera pas la consommation d'un « coup de baguette magique » espère, a minima, que des recherches seront entreprises dans cette direction, « le sens de l'Histoire ».


jeudi 17 novembre 2016

mardi 15 novembre 2016

5 Gestes écologiques au Bureau

  Les astuces écolo au bureau, ce sont des économies en entreprise. Voici donc 5 gestes écologiques très simples  à adopter  rapidement au bureau pour influencer positivement  sur votre environnement.

  1. Pour la pause café
Apportez votre tasse à café en porcelaine au bureau afin de l’utiliser chaque jour et d’éviter le gaspillage de plusieurs gobelets en plastique. Même conseil pour l’eau ou les autres boissons.
  1. Réutilisez vos impressions
Le papier représente les trois quarts du tonnage des déchets produits dans les activités de bureaux. Réutilisez-le au maximum. Recyclez le papier en le réutilisant, utilisez le recto de vos feuilles imprimées pour vos brouillons par exemple.
  1. Réduisez votre consommation en électricité
Eteignez les machines en quittant votre bureau le soir. Branchez vos équipements sur des multiprises que vous pourrez éteindre le soir et le week-end. Ainsi, vous couperez le courant vers toutes vos machines à partir d’un seul bouton et ce geste deviendra simple et quotidien. Car même éteintes, certaines machines comme le photocopieur, continuent à utiliser l’énergie.
  1. Bien choisir les petites fournitures de bureau
– Préférez les trombones ou attache-tout plutôt que les agrafes.

– Choisissez des matériaux comme le bois ou le métal, plus durables et résistants, pour les  règles, taille-crayons, etc.
– Utilisez des colles sans solvants, à base végétale (gomme arabique, dextrine) et conditionnée en pot (moins de déchets que les bâtons).
– Évitez les gommes en PVC et colorées, optez pour des gommes en caoutchouc naturel.
  1. Paramétrer le système de mise en veille de votre ordinateur
Ce paramétrage peut être fait par vous-mêmes ou par les administrateurs du réseau de votre entreprise. Il permet d’économiser de l’énergie lorsque vous n’êtes pas à votre poste pendant un certain temps. Mais attention, un ordinateur en veille utilise encore 20 à 40% de sa consommation en marche donc veillez à éteindre le chaque soir.

jeudi 10 novembre 2016

Un méthaniseur domestique pour transformer ses déchets en électricité

Plutôt que d'envoyer ses déchets organiques à la décharge, une entreprise française propose aux ménages de les transformer en électricité grâce à un méthaniseur domestique. L'appareil, installé dans le jardin, produit dubiogaz ainsi qu'un digestat susceptible de servir d'engrais. Explications avec Denis Leturgie, le concepteur du système.

La problématique de la valorisation des déchets est au cœur de la transition écologique. En France, une personne jette, en moyenne, plus de 390 kg de déchets par an à la poubelle, des rebuts qui prennent la direction de décharges ou d'incinérateurs. Sur cette masse, 152 kg sont d'origine organique (épluchures, restes alimentaires, huiles de friture, herbe, carton), une manne potentielle. Car, en faisant fermenter ces déchets biodégradables au moyen de bactéries, il est possible d'obtenir du biogaz, composé à 60 % de méthane. La société SCTD Industries a mis au point "l'unité de méthanisation M-300 Méthatec", un méthaniseur domestique, capable de digérer les déchets du quotidien pour les transformer en gaz qui alimente en continu un groupe électrogène automatique de 1,2-1,8 kW. Selon les calculs de l'entreprise, une famille de quatre personnes peut espérer produire 800 m3 de biogaz par an, correspondant à une capacité d'électricité annuelle maximale de 4.800 kWh. SCTD Industries explique : "C'est une production d'énergie renouvelable qui réduit les transports de certains déchets. Il s'agit d'une solution de traitement de proximité pour les déchets organiques qui permet de réduire sa dépendance aux énergies fossiles".

Des bactéries, deux réservoirs et un groupe électrogène

Techniquement, l'unité se présente sous la forme de deux gros cylindres en plastique renforcé qui contiennent d'un côté le digesteur à déchets (muni d'un entonnoir, d'un broyeur et d'une vanne de vidange), et de l'autre le réservoir de méthane (qui dispose d'une soupape de sécurité supression et d'un départ avec vanne d'alimentation vers le groupe électrogène). L'ensemble pèse une quarantaine de kilos et atteint 1,50 mètre de hauteur. Le constructeur annonce que les organes de broyage sont traités contre la corrosion (acier inoxydable) et que la cuve est protégée par un traitement bactéricide contre les odeurs. De son côté, le groupe électrogène autonome de 55 kg démarre automatiquement grâce à une horloge qui lui permet de recevoir le biogaz. Il est ainsi possible de programmer l'installation pour qu'elle prenne le relai d'un système photovoltaïque à la nuit tombée. Denis Leturgie, le concepteur du système insiste d'ailleurs pour le coupler obligatoirement avec des capteurs solaires : "Le méthaniseur seul n'est pas forcément rentable pour un particulier". Le kit, livré pré-monté, nécessite environ 2 heures de travail pour deux personnes, afin de connecter tous les tubes et câbles.

Une fois installé, la société détaille les premières étapes de la mise en route du digesteur. Elle révèle que l'apport initial minimum est compris entre 2 et 5 kg de déchets broyés auxquels il faut ajouter 5 litres d'eau ainsi que le bidon de souche bactérienne méthanogène : "Le temps de production de biogaz reste très aléatoire suivant la température ambiante, la quantité ainsi que la qualité des déchets intégrés. Généralement, la méthanisation commence entre 20 et 45 jours". La phase de lancement est donc longue, et tout arrêt dans l'alimentation reste problématique : "Un délai d'attente sans intrant de déchets de plus de 15 jours risquerait de fatiguer, voire faire disparaître la bactérie de la cuve". Pas question donc de partir en vacances trop longtemps, à moins de confier les clés du méthaniseur aux voisins et de leur demander de le remplir en même temps qu'ils nourriront le poisson rouge… La société SCTD explique : "L'apport en déchets doit être suffisamment régulier et être composé de déchets avec la moitié du volume en eau : ainsi, pour un kilo de déchets, il faudra ajouter un demi-litre d'eau". Le liquide permet à la fois aux déchets de suivre leur cheminement depuis l'entonnoir au broyeur puis dans la cuve, mais aussi d'obtenir un digestat plus fluide et facile à évacuer par gravité, qui pourra servir d'engrais naturel.


Méthaniseur individuel : une production non totalement prévisible


En cas de risque de gelée, le concepteur recommande une vidange des 150 litres, afin de ne pas risquer d'endommager la cuve. "Le système est plus indiqué pour les zones chaudes. Il a été testé à la Réunion et en Martinique et des exemplaires ont été vendus en Afrique", détaille Denis Leturgie. Solution alternative : placer le méthaniseur sous abri de jardin. Ce dernier pourra également supporter les panneaux solaires (qui apporteront des calories à l'intérieur de la structure) et mettra l'équipement sous clef, pour plus de sécurité, même si l'entonnoir est déjà muni d'un tel dispositif. Autre possibilité, placer l'installation dans le garage. "Le système fonctionne sous basse pression (750 mbar) et il est équipé de vannes et de soupapes de sécurité. La réaction anaérobie se fait en absence d'oxygène, ce qui fait que la combustion du gaz est impossible. Mais, malgré cette sécurité, je recommande de le placer à l'extérieur, ne serait-ce que pour le risque d'odeur si tous les déchets ne sont pas correctement évacués de l'entonnoir et du broyeur", relate l'inventeur.
Correctement alimenté en déchets, idéalement 500 grammes par jour ou 1 kg tous les deux jours, le méthaniseur produit tout de même de façon "très aléatoire" concède Denis Leturgie. Le rendement des bactéries varie en effet suivant la température extérieure et la nature des matières introduites dans le digesteur. SCTD Industries ne s'engage donc pas sur les résultats obtenus par l'installation. Mais elle est éligible à un crédit d'impôt de 30 % : "La loi de finance est très claire : toute installation produisant de l'électricité à partir de biomasse peut en bénéficier", assure le concepteur. Un argument suffisant pour remplacer les poules pondeuses capables d'ingurgiter 150 kg de déchets organiques par an, tout en produisant un œuf par jour ? Electricité ou omelette, il faudra faire un choix… La société SCTD propose d'ailleurs des modèles plus importants, destinés à des restaurateurs ou des campings, les M-700 et M-1000. "Ils ont des pompes d'amorçage, ce sont des systèmes semi-professionnels qui s'adressent à un marché différent. Mais les restaurateurs ont entre 600 et 1.000 € par mois pour l'enlèvement de leurs déchets organiques. S'ils peuvent produire du biogaz à la place, c'est tout de suite plus intéressant", résume le chef d'entreprise. L'investissement restera conséquent le système Méthatec, posé et installé (réservoirs, générateur électrique, panneaux solaires en toiture, système de pilotage et raccordements) atteint les 23.000 € dont 5.000 seront remboursés sous forme de crédit d'impôt. Malgré ce handicap, Denis Leturgie reste confiant : selon ses estimations, entre 80 et 90 installations seront vendues chaque mois, à compter de novembre 2016. Pour l'heure, une trentaine est déjà en exploitation. L'électricité biomasse individuelle saura-t-elle se faire une place dans le paysage des EnRJ ?