jeudi 28 juin 2018

Comment éviter les tirs croisés des étiquettes ? On te dit tout !

Aujourd'hui c'est les SOLDES !! Ça y est, les industriels ont accès libre à notre porte-monnaie à grand coup de -50 et -60%. Comment éviter les tirs croisés des étiquettes ? On te dit tout !

mercredi 27 juin 2018

بيكيا: مبادرة مميزة في مصر لإعادة تدوير النفايات و دعم الأسر المتعففة

ماذا تفعلون بزيوت الطعام المستخدمة وبقايا الأكل والزجاجات الفارغة؟ 
هل تعرفون أنه بإمكانكم استبدالها بأطعمة ومشروبات جديدة؟

samedi 23 juin 2018

Recyclage : comment se passe le voyage d'une bouteille en plastique à l'usine Plastipak ?







Vous  êtes-vous déjà demandé quel circuit suit une bouteille en plastique après que vous l’avez jetée dans votre bac de tri ? Nous nous sommes rendus dans une usine de recyclage pour vous apporter la réponse.



Nous savons tous que le recyclage est une étape importante dans la lutte contre la pollution plastique à travers le monde. Mais vous êtes-vous déjà demandé quel trajet suivait cette bouteille en plastique après que vous l’avez déposée dans la poubelle adaptée ? L’équipe de Maxisciences s’est rendue à l’usine de recyclage Plastipak, près de Beaune pour en apprendre plus.
Une étape de pré-tri
Tout commence avec l’arrivée des balles sur la zone de stockage de l’usine. Celles-ci sont envoyées par un centre de tri et sont censées ne contenir que les matières que l’usine de recyclage s’engage à traiter. Dans notre cas : des bouteilles en PET (ou polytéréphtalate d’éthylène, l’une des nombreuses formes du plastique), à usage alimentaire, transparentes ou tout au plus bleutées.
Les balles sont déballées, puis les bouteilles passent sur un tapis crible qui permet d’évacuer un maximum de déchets superflus, suivis d’un trommel, qui secoue les bouteilles pour les décoller les unes des autres. Elles sont ensuite prélavées afin de décoller les étiquettes et les déchets résiduels qui pourraient encore se trouver dessus, puis passent par un tri optique (qui éliminent les bouteilles de la mauvaise couleur) suivi d’un tri infrarouge (chargé d’éliminer les matériaux autres que le PET) et d’un dernier tri effectué par un agent humain.
Lavage et extrusion
Les bouteilles ainsi récupérées sont broyées en paillettes puis lavées dans des mixers de lavage. Les paillettes passent ensuite par un bac de flottaison qui permet la séparation du PET des bouteilles de celui des bouchons. Le premier, plus dense, coule, tandis que le second flotte. Le plastique des bouchons sera utilisé dans la fabrication d’autres objets tels que des poubelles. Les paillettes sont lavées une fois encore dans des mixers de rinçage. L’eau est utilisée en circuit fermé dans la plupart de ces appareils pour limiter sa consommation.
Commence alors le processus d’extrusion où les paillettes de plastique des bouteilles vont être transformées en granules de PVC. Les paillettes sont à nouveau triées en fonction de leur opacité par une trieuse optique, qui élimine les matériaux autres que le PET qui auraient réussi à passer entre les mailles, puis une trieuse PVC se charge d’enlever toute trace de PVC parmi celles-ci.
Un tapis doseur mesure une quantité de paillettes qu’il envoie ensuite à l’extrudeuse, où celle-ci compresse la matière en la chauffant à 285°C, éliminant les ultimes traces de matériaux qui n’ont pas leur place dans la chaîne. La machine étire la pâte obtenue en longs fils que l’on appelle aussi spaghettis, puis ceux-ci passent par un système de refroidissement avant d’être coupés en granulés de rPET (PET recyclé).
Vers un usage alimentaire
Afin d’être utilisés pour la confection de récipients à usage alimentaire, les granulés de rPET doivent effectuer un dernier voyage. Ils sont chauffés à plus de 140°C dans un cristalliseur, température à laquelle il passent d’un bleu transparent à un bleu-gris vitreux. Puis ils passent pendant 16 heures par une tour de polycondensation où sont éliminées des molécules telles que l’eau ou d’autres sous-produits qui pourraient avoir une action délétère sur l’aliment contenu dans la bouteille en plastique.
Le rPET ainsi obtenu (dit « semi-cristallisé ») est stocké dans des silos, avant d’être envoyé vers l’atelier d’injection. Là, il passe par une presse qui fond la matière (en mélangeant le rPET à au moins 50% de PET vierge) et la transfère dans des moules, changés régulièrement pour répondre aux commandes des différentes marques. Il en ressort ce que l’on appelle affectueusement des bébés bouteilles, et plus officiellement des préformes, destinées à être soufflées pour atteindre leur « taille adulte » puis remplies sur un autre site.
Pourquoi il importe de recycler

Soutenir l’économie circulaire, c’est limiter la production de nouvelles matières plastiques dont nous peinons encore à disposer de façon écologique. L’industrie du vêtement est le premier consommateur de rPET, mais le secteur des boissons, lui, ne l’emploie que dans 20% de ses emballages. Le rPET coûte aujourd’hui plus cher que le PET vierge, mais il importe que les industries participent à l’effort de recyclage pour préserver l’environnement et garantir une utilisation responsable des matériaux.
Les individus ont également une grande part à jouer : aujourd’hui, seules 6 bouteilles en PET sur 10 sont recyclées (1 sur 10 à Paris et Marseille), et l’usine Plastipak est obligée d’acheter une partie du plastique qu’elle traite à l’étranger. Il importe donc de trier l’ensemble des emballages que nous utilisons. La multiplication de points de tris comme Trilib’ et de consignes, les campagnes contre les déchets sauvages, ont pour objectif d’encourager les citoyens à passer au tout recyclé. Ne l'oubliez pas : l’avenir de la planète est aussi entre vos mains.

Mes Trois Conseils Pour Débuter Le Zéro Déchets

Régulièrement, je suis sollicitée comme suit : « Je trouve le zéro déchet intéressant, mais j’en suis très loin. Par quoi commencer ? » Pour toutes celles et ceux qui s’interrogent sur la mise en route d’une démarche de moyen ou long terme, voici mes trois conseils pour débuter :

Les fruits et légumes : au marché !

  • Conseil n°1 : n’achetez plus aucun fruit ou légume frais au supermarché. Préférez les marchés de Strasbourg, les maraichers urbains ou périurbains (Ilot de la Meinau, Jardin de Marthe à la Robertsau…), les paniers d’AMAP ou les achats groupés (Ruche qui dit Oui, etc.). Une consigne : ne rien acheter de brut et frais sous emballage, quelle que soit sa nature !
    Nous trouvons personnellement notre bonheur aux marchés de la Robertsau et de la Marne, où nous fréquentons les étals de producteurs locaux en bio, ou de revendeurs bio, pour certains aliments particuliers (agrumes, avocats, fruits secs ou oléagineux…). Mon chouchou : La Coccinelle d’Alsace, producteur pas très cher, bio et de Geispolsheim, présent sur de nombreux marchés dans le Bas-Rhin, qui propose également des paniers hebdomadaires bien pratiques (place Arnold pour Strasbourg).

Seau à compost : 30% de déchets en moins

  • Conseil n°2 : mettez en place un tri sélectif efficace dans votre logement. Papier/carton/métal/verre, mais aussi matières organiques ! Avec un seau à compost dans la cuisine, sur la loggia ou le balcon, vous évacuez environ 30% de vos déchets d’un coup d’un seul. Bonus : plus rien de mouillé dans la poubelle, qui peut donc se remplir plus lentement sans odeur nauséabonde !
De 2015 au mois de mars 2018, nous portions chaque semaine le contenu de notre seau dans notre jardin familial, où nous avions bricolé un tas de compost ultra-rudimentaire. Avant 2015, nous apportions notre seau aux composteurs collectifs du jardin Sainte-Madeleine à la Krutenau ; depuis que nous avons rendu les clés de notre jardin, nous vidons notre seau dans ceux du centre socio-culturel de l’Escale à la Robertsau. Gros avantage de ces derniers : ils sont accessibles en permanence, contrairement aux composteurs de centre-ville qui ne sont ouverts que quelques heures dans la semaine.
Vous pouvez aussi composter en pied d’immeuble, en vous entendant avec vos copropriétaires (si vous êtes proprio), ou dans votre jardin si vous en avez un, ce qui est plutôt rare en centre-ville, mais plus répandu en périphérie immédiate (Robertsau, Cronenbourg, Kœnigshoffen, Neudorf, Meinau, Neuhof, etc.). Plus d’infos (un peu anciennes, mais utiles) ici.

Cuisinez maison

  • Conseil n°3 : cuisinez le plus souvent possible. Tout ce qui est préparé industriellement ou même artisanalement (chez le traiteur par exemple) est dans 99% des cas emballé dans un contenant jetable : boîte de conserve, barquette en plastique ou polystyrène, film alimentaire, carton souillé (ne va plus au recyclage), etc. L’idéal est donc d’acheter des produits non transformés dans ses propres contenants et de les travailler chez soi. Un peu d’organisation et le goût de préparer les repas, faire marcher son imagination… Sur le rapport au temps, quelques pistes à retrouver là.
En espérant que ces conseils vous auront été utiles ! Mettre en place ces trois démarches, d’abord partiellement, puis plus systématiquement, permet de lancer un mouvement, celui du changement progressif de nos habitudes de vie et de consommation.  Un virus dont on a du mal, par la suite, à se débarrasser 😉

lundi 18 juin 2018

Pourquoi faudrait-il recycler les déchets électroniques ?

Pourquoi ? Tout simplement car ce serait moins cher que d’extraire de nouveaux métaux des mines à travers le monde. C’est le résultat d’une recherche récente.

En 2017, l’humanité a mis à la poubelle plus de 40 millions de tonnes d’appareils électroniques et électriques, ce que l’on appelle les “e-dechets”. Or un grand nombre de ces appareils contenaient différents métaux, notamment de l’or, du cuivre et du lithium.
Deux chercheurs ont calculé le coût de production de ces métaux purs à partir des déchets, et ont fait la comparaison avec celui de ces mêmes métaux à partir de mines. Résultat: ce dernier coût est plus élevé.
Pour être plus précis ils ont pris en compte les coût de recyclage de 8 plateformes chinoises de recyclage des métaux (du démantelage des appareils à la purification des métaux). En 2015 quand ils ont travaillé sur le sujet, 1 kg d’or extrait des mines valait $38.000 contre seulement $1.591 s’il provenait de produits recyclés. Pour le cuivre $6 contre $1,6.
Mais il faut tempérer ces chiffres car les usines chinoises sont grandement subventionnées par le gouvernement. Les vrais données seraient plutôt: pour l’or $38.000 contre $6.829 et $6 contre $5,68 pour le cuivre.
Pour les autres métaux même chose. De plus non seulement ils coûtent moins cher à produire, mais leur prix recylcés baisse année après année. Malgré ce il semble qu’il faudrait que le coût d’extraction des métaux explose pour que les pratiques industrielles changent.
A noter que la Norvège est le pays qui produit le plus d’e-déchets par habitant, avec 28,4 kg, suivi de la Suisse. La France arrive en 8ème position avec 22,2 kg. Mais en volume global, ce sont les Etats-Unis et la Chine arrivent en tête, totalisant près d’un tiers de la part mondiale.

dimanche 17 juin 2018

LES BOUTEILLES CONSIGNÉES FONT ENFIN LEUR GRAND RETOUR !

Laver plutôt que casser : la France revient peu à peu au bon sens... et c'est excellent pour notre porte-monnaie ! Explications.




Les plus de trente ans s’en rappellent peut-être : avant, quand une bouteille en verre était vide, on la rapportait à la consigne. Une légère contrainte pleine d’avantages, aussi bien sur le plan économique qu’écologique. Heureusement, ce petit geste est en train de faire son grand retour en France !
Vous savez ce qu’on fait aujourd’hui avec une bouteilles en verre vide ? On la jette, on la brise en mille morceaux, on la met dans un four à 1 500°, on la fait fondre, on récupère la matière, on la place dans des moules, on fait refroidir le tout et au final, qu’obtient-t-on ? Une nouvelle bouteille vide ! Tout ça pour ça, c’est pas génial ? Le progrès dans tout ce qu’il a de plus absurde…

Et avant, vous vous rappelez ce qu’on faisait d’une bouteille vide ? On la lavait… et puis c’est tout !
En faisant cette rapide petite comparaison entre notre époque et la précédente, la question se pose : est-ce qu’on ne pourrait pas revenir au temps béni des consignes et déposer nos bouteilles vides pour les remettre dans le circuit ? On est d’accord : ce serait quand même faire preuve de bon sens et de rationalité. Eh bien, bonne nouvelle : la consigne revient enfin !
Alors qu’elle avait disparu au fil des années 80 le système trouve de nouveau grâce auprès des industriels et des collectivités !
Des expérimentations sont déjà menées dans le Var, les Hauts-de-France et le Jura, une station de lavage a ouvert ses portes près de Paris, des fabricants de bière artisanale s’y mettent aussi, de même que bon nombre de restaurateurs et de traiteurs !
Dernier exemple en date, à Nantes, où une association locale s’est donné pour objectif de relancer la filière…
Il faut dire que la consigne ne présente que des avantages. Aussi bien pour les consommateurs que pour les professionnels et les collectivités.Pour tout comprendre, cette vidéo très claire réalisée par la Fondation Nicolas Hulot !
Moins chère, plus écologique et plus logique que le recyclage, la consigne faisait partie de notre passé. Espérons maintenant qu’elle fasse aussi partie de notre avenir !

mardi 12 juin 2018

Un éboueur sauve davantage de vies humaines qu'un médecin

Un éboueur sauve davantage de vies humaines qu'un médecin: un mois sans eux et c'est Calcutta partout et la peste bubonique en cadeau.
Merci à eux!

dimanche 10 juin 2018

Décharges sauvages : pas de ça chez moi !

Ils s’appellent Jean-Yves, Alban et Jeannine et ils n’en peuvent plus. 
Ces décharges sauvages qui s’accumulent et qui défigurent leur quartier, ils ont décidé de les combattre. Et à leur manière.
A Marseille, Jean-Yves fait le buzz chaque jour sur les réseaux sociaux avec ses vidéos de ceux qui vident leurs poubelles dans sa rue. Succès d’audience sur internet et… menaces de mort à la clé !

Forcer les autorités à réagir...

Jeannine, 80 ans, piste les entrepreneurs indélicats qui viennent se débarrasser de leurs gravats dans l’arrière-pays niçois. Militante infatigable, elle met la pression sur la police pour arrêter les délinquants.
Quant à Alban, il tient un blog au vitriol sur l’une des plus grandes décharges sauvages de France, au nord-ouest de Paris. Avec ses pétitions et ses photos chocs, il interpelle les élus et les pouvoirs publics pour les forcer à réagir.

mercredi 6 juin 2018

UNE USINE DE TRAITEMENT DES LIXIVIATS POURRAIT SAUVER RABAT DE LA CATASTROPHE ÉCOLOGIQUE

Une usine de traitement des lixiviats, ces liquides toxiques stockés dans la décharge d’Oum Azza à Rabat, devrait voir le jour prochainement. Les détails:
Une bactérie transformée est en cours d’expérimentation pour sauver Rabat et Témara d’une véritable bombe environnementale, celle des milliers de tonnes de lixiviats stockés dans des bassins géants de plus de 5 mètres de profondeur dans la décharge d’Oum Azza, qui s’étend sur plus de 100 hectares. C’est ce que rapporte Al Massae dans son édition de ce mercredi 6 juin.

La préfecture de Rabat a consacré un budget qui s’élève à 3 millions de dirhams pour traiter les lixiviats en optant pour la technique d’évaporation. Plus de 230.000 m2 de ces liquides résiduels hautement toxiques ont été stockés, provoquant des odeurs pestilentielles dans les quartiers résidentiels de Souissi, près du Golf Royal et d’El Menzah.

Selon Saïd Zniber, directeur de Pizzorno Environnement, la société française gestionnaire de la décharge d’Oum Azza, qui reçoit plus de 800.000 tonnes de déchets provenant de 13 communes dont Rabat, Salé et Témara, le problème des lixiviats s’est aggravé ces deux dernières années, la quantité de ces percolats s’étant multipliée dans les bassins de stockage. Cette catastrophe environnementale devrait être définitivement résolue, selon le responsable, après la mise en place d’une usine de traitement de ces liquides chargés de substances toxiques et de métaux lourds, écrit Al Massae. La même source a indiqué que le coût de cette usine s’élève à 52 millions de dirhams, dont 33 millions fournis par les ministères de l’Environnement et de l’Intérieur. La société française devrait apporter le reste, note le quotidien.

Saïd Zniber a aussi souligné que le traitement des lixiviats devrait contribuer à récupérer des milliers de m2 d’eau épurée, laquelle sera exploitée dans l’irrigation. Il a également signalé que la décharge pourrait aussi produire de l’électricité en exploitant le méthane résultant de l’enfouissement des déchets à travers la création de 450 puits capables de produire plus de 380 m2 de biogaz par heure. Ce qui équivaut à la consommation en électricité de la décharge, de l’unité du groupe cimentier Lafarge annexe ainsi que de 5.000 ménages.

La machine qui transforme le plastique en carburant (Y)

Nous produisons chaque jour une quantité faramineuse de plastique ... mais cette machine est capable de le transformer en quelque chose d'utile 

1400 tonnes de déchets par jour!!!

Cette usine éthiopienne transforme les déchets en énergie et en eau pure. Grâce à cette usine d’une capacité de 50MW, Addis-Abeba entend réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 46 494 tonnes de gaz méthane chaque année. Des chiffres appréciables dans un continent où les décharges restent sauvages et les déchets non traités.

mardi 5 juin 2018