mardi 27 février 2018

Top 5 des projets marocains innovants dans le recyclage

Du savon à partir d’huiles usagées aux sacs à main à base de déchets de poisson en passant par le carburant pour voiture à partir des huiles de fritures, la rédaction vous propose5 projets marocains innovants dans le domaine du recyclage.

Des sacs à main à base de déchets de poisson
Transformer les déchets de peaux de poissons en cuir de luxe en des sacs à main, chaussures et coques de smartphones, c’est le projet SeaSkin lancé par Nawal Allaoui, une jeune étudiante marocaine à l’Ecole Supérieure des Industries du Textile et de l’Habillement (ESITH).
SeaSkin produit et commercialise actuellement des produits de maroquinerie de luxe à base de cuir du poisson. Nawal s’approvisionne en peaux crues de poissons auprès des restaurants et d’une usine de filet, pour ensuite les donner aux femmes qui écaillent la peau et la préparent au tannage végétal.

Du savon à partir d’huiles usagées
Yasmine Benchaib est une jeune entrepreneuse marocaine qui a lancé l’entreprise Dima Eco, qui consiste à transformer les huiles usagées pour en faire du savon dépourvu de produits chimiques et 100 % biodégradable.
Déjà primée à plusieurs reprises, Yasmine forme les femmes des villages qui n’ont pas d’emploi à utiliser sa méthode, et ce, en leur apprenant les techniques simples et en installant un petit laboratoire chez elles.

À Tanger, 50 femmes vivent aujourd’hui des savons qu’elles produisent et revendent dans des souks et restaurants de la ville du détroit, qui leur fournissent les huiles usagées.

Du carburant pour voiture à partir des huiles de fritures
L’entreprise Kilimanjaro est basée à Casablanca, elle transforme les huiles d’alimentation usagées en bio-carburant pour les voitures. Kilimanjaro collecte les huiles auprès des restaurants, collectivités et ménages pour ensuite les traiter et les transformer en biodiesel.
Pour faciliter la collecte, l’entreprise a mis au point un système d’ambassadeurs qui consiste en points relais. Les particuliers peuvent déposer leurs huiles usagées dans des fûts qui sont mis à disposition par l’entreprise, et ce contre une rémunération.

Du mobilier tendance à partir de pneus recyclés

Mohamed Khattou est un jeune créateur marocain, il a lancé la marque Upcyclemo et ambitionne de créer des emplois dans son village « El Maader El Kiber » dans le sud du Maroc, grâce aux pneus usés. Le concept consiste à créer des idées ingénieuses à partir de son environnement et ensuite les commercialiser.
Pour ce faire, Mohammed Khattou recycle des pneus en mobilier tendances et ne manque pas de créativité. Table, chaise, tout y est ! Le résultat est tout impressionnant! 

Du charbon « vert » fabriqué à partir des déchets

Hassan El Hmer est un jeune entrepreneur marocain. Petit-fils d’agriculteurs de la région de Rhamna, il a crée un charbon « vert » qui apporte une alternative écologique au charbon de bois et qui est à base de déchets agricoles.
L’entreprise de Hassan El Hmer est dénommée Biochar Maroc, elle collecte les déchets organiques avant de les transformer en engrais ou combustible. Le charbon «vert» fabriqué par Biochar a une meilleure teneur calorifique que le bois. Il brûle mieux et dégage plus de chaleur, ce qui permet d’éliminer les résidus et goudrons dans le processus.


mercredi 21 février 2018

نصائح من عمال النظافة .... لنبدل سولكنا

احسنتم ولكن لدي اضفات .لمادا لا تكون هناك تلاتة برامل للزبالة اولها للبلاستيك كالقارورات والكرتون والمواد السميكة والتاني للاركنيك كقشور الخضر وماتبقى من الماكولات..... والتالت للمواد الصلبة كالزجاج والحديد ...... بهادا نسهل عمل رجال النضافة اما الاركنيك فيستعمل في الدول الاروبية للاسمدة الزراعية .هكدا في اوروبا من رمى نفايات مختلطة يعاقب ويادي غرامة مالية.اتمنى ان تكون هده العملية في المغرب.


dimanche 11 février 2018

تدبير النفايات بآزرو

تدبير النفايات بين اليوم والامس هل من تحسن ؟
مقطع فيديو في الداكرة تدبيرالنفايات بمدينة ازرو !

samedi 10 février 2018

La décharge de Médiouna sera fermée dans trois mois


Casablanca va enfin pouvoir se débarrasser de l’un de ses principaux points noirs. La fermeture de la décharge de Médiouna a été décidée et sera effective sous un délai de 3 mois.

On assiste enfin au dénouement d’un dossier qui revient régulièrement au devant de la scène, eu égard à l’impact environnemental désastreux de la décharge de Médiouna.«La décharge sera fermée dans trois mois, c’est officiel. En attendant le lancement d’un appel d’offres international portant sur la construction d’une unité de traitement et de valorisation, les déchets seront ensevelis dans un casier d’enfouissement de 7 ha, pendant une période transitoire d’un an et demi» nous explique Mohamed Haddadi, adjoint au maire de Casablanca – chargé du nettoiement.


Faisant partie d’un terrain de 35 ha – appartenant à la commune et dédié à la gestion des déchets, le casier d’enfouissement de 7 ha a bénéficié d’un traitement spécifique afin d’empêcher le passage du lixiviat dans la nappe phréatique.

Au cours de la période transitoire d’une année et demie, les membres du Conseil devront sélectionner la meilleure technique de valorisation des déchets, suite aux recommandations issues de l’étude commanditée auprès du cabinet français Girus – spécialisé dans les questions environnementales.

Contrairement à ce qui a été mentionné dans certains médias, l’incinération des déchets n’a pas encore été retenue en tant que solution définitive de valorisation, les membres du Conseil débattant toujours de cette question. Toutefois ils nous confient, à demi-mot, que l’incinération serait la technique ayant la préférence du ministère de l’Intérieur et du secrétariat d’Etat chargé du Développement durable.
«Le choix d’une technique de valorisation dépend généralement de la nature des déchets à traiter, mais il faut garder à l’esprit le coût élevé de certaines techniques, en fonction du degré de valorisation. Globalement, nous estimons que la nouvelle unité de traitement des déchets nécessitera un investissement compris entre 3 et 5 MMDH» précise Mohammed Haddadi.

D’après nos sources, le financement sera assuré par plusieurs parties: conseil communal, ministère de l’Intérieur, secrétariat d’Etat chargé du Développement durable. Lors du Conseil de ville qui s’est tenu hier mercredi, les membres ont confirmé l’octroi d’une enveloppe globale de 220 MDH par le secrétariat d’Etat au Développement durable.
Mais ce n’est pas tout. Afin de boucler le montage financier du projet, «le Conseil envisage plusieurs pistes, notamment des emprunts auprès de banques européennes» confie Haddadi, l’adjoint du maire chargé du nettoiement.

Les membres du conseil communal de Casablanca devront ainsi mettre à profit la période transitoire d’un an et demi pour boucler le financement et lancer la construction de la nouvelle unité de valorisation.
En attendant, ils devront se pencher sur un autre dossier brûlant: la collecte des déchets de Casablanca. Supervisée par Casa Prestations – qui a délégué cette tâche à Mecomar et Dericheboug, la collecte fait actuellement l’objet d’une étude visant à définir un nouveau cahier des charges. Selon nos sources, le cahier des charges finalisé sera prêt en mars, suivi incessamment par le lancement d’un nouvel appel d’offres.