lundi 26 juin 2017

« Chaque Canette Compte »

« Chaque Canette Compte » est un programme de collecte de canettes hors domicile. Lancé en 2010 par les professionnels de l’industrie de la canette, il est soutenu par Eco-Emballages depuis 2014. Zoom sur ce dispositif qui se développe!


Les professionnels de la filière estiment que trois canettes sur quatre sont aujourd’hui recyclées. Le défi de « Chaque Canette Compte » est d’aller chercher le gisement hors domicile pour augmenter le taux de recyclage et sensibiliser les citoyens à ce geste. Que cela soit lors d’événements, lieux publics ou privés.

Des partenaires partout en France

Le programme se développe rapidement. En 2017, il revendique 44 partenaires de collecte, contre 26 en 2014. Il s’agit d’associations caritatives de collectes locales. Par exemple, K Net Partage dans le Gard, Pain contre la Faim dans la Sarthe et Alu du Coeur à Nancy. Mais aussi de jeunes start-up du recyclage, comme Canibal, Lemon Tri et CKFD. Ou encore de chantiers d’insertion tels qu’Elise.
Depuis le lancement du programme, les canettes ont été collectées sur près de 1.890 sites. Cela concerne des entreprises de toutes tailles, écoles/universités, lieux publics, parcs… On retrouve aussi le dispositif sur 572 événements depuis 2010, dont une centaine par an. Chaque année, le programme est présent sur une dizaine d’événements de grande ampleur. Par exemple, 241 tonnes d’emballages ont été recyclées sur le Tour de France, et 8 tonnes de canettes sur les 24 Heures du Mans l’an dernier. Mais on trouve aussi des événements locaux: kermesses, braderies, festivals, salons, etc. Ainsi, 108 tonnes d’emballages ont été recyclées au Printemps de Bourges,11 tonnes de canettes sur la Paris Games Week et 3 tonnes d’emballages sur la Braderie de Lille en 2016.

« Chaque Canette Compte », un programme qui se développe rapidement


Depuis le lancement du partenariat avec Eco-Emballages en 2014, les volumes de canettes recyclés par l’ensemble des partenaires de « Chaque Canette Compte », et validés par Eco-Emballages ont triplé. Ils sont ainsi passés de 195 tonnes pour l’année 2014 à près de 587 tonnes en 2016.
Entre 2014 et fin 2016, les partenaires de « Chaque Canette Compte » ont collecté 2.212 tonnes d’emballages, dont 601 tonnes de canettes et 842 tonnes de bouteilles plastiques. Sur ce total, 1.564 tonnes ont été validées et soutenues financièrement par Eco-Emballages. Pourquoi une telle différence? « Il n’est pas possible de faire valider l’ensemble de la collecte par Eco-Emballages, car il faut faire remplir des certificats auprès des repreneurs. Cela est assez technique et tous nos partenaires n’ont pas l’organisation pour le faire », répond Lucien Debever, Directeur du Projet Chaque Canette Compte chez BCME La boîte boisson.

Comment est organisé le recyclage après la collecte?
Box dédiée à la collecte des canettes. 


« Chaque Canette Compte » dispose de plusieurs box pour les sites et événements. Il y a les historiques, dédiées à la collecte des seules canettes. Mais suite au partenariat avec Eco-Emballages, sa gamme de box s’est diversifiée. Il en existe une dédiée aux ordures ménagères, une pour les bouteilles plastiques, une pour les cartons d’emballages et une autre pour les emballages en mélange. En fonction des besoins, le dispositif permet donc de déployer entre une et quatre box spécialisées.
Le dispositif propose les services clés en main de ses partenaires en charge du ramassage et du recyclage. Pour les événements, son partenaire dédié est Les Connexions, une association qui s’appuie sur un réseau de plus de 500 bénévoles dans toute la France.
Après la collecte, les box dédiées aux emballages en mélange sont envoyées au centre de tri pour les séparer par matières. En revanche, lorsqu’un événement a trié les déchets par flux spécifiques, Les Connexions va chercher si possible un prestataire en direct. « Le tri étant déjà fait, nous cherchons en priorité à éviter de refaire passer le contenu de nos box par le centre de tri, précise Lucien Debever. Les cannettes par exemple vont directement aller à des ferrailleurs qui peuvent broyer l’aluminium ». C’est par exemple ce qui se passe lors d’opérations commerciales où Coca-Cola offre des échantillons de petites canettes et où se déploie le dispositif. Dans les cas où les collectivités reprennent les gisements collectés, elles déploient une benne dédiée pour les valoriser dans leurs circuits préexistants. C’est notamment ce qui se déroule à La Braderie de Lille.

Un programme qui participe à développer le recyclage

Certes, ce n’est pas avec ces seules actions que toutes les canettes bues hors domicile vont être collectées et recyclées. Et les plus critiques souligneront que ce programme est financé par les trois principaux producteurs de canettes – Ball Packaging Europe, Crown Bevcan Europe et Rexam. Mais aussi par les deux fabricants d’acier et d’aluminium ArcelorMittal et Constellium.
Néanmoins, grâce à ses opérations de sensibilisation, « Chaque Canette Compte » participe au changement de comportement. Selon l’Enquête d’opinion réalisée par le dispositif, 1 mauvais trieur sur 2 ayant assisté à l’une de ses opérations déclare vouloir changer ses habitudes de tri au quotidien. Depuis 2010, la filière estime même que 10 millions de Français ont été sensibilisés au tri grâce à ce programme. Et plus de 45 millions de canettes ont été collectées hors domicile.
Pour bien faire passer le message, la filière de la Boîte Boisson a également lancé le logo « Métal Recyclable à l’infini». Elle cherche à l’apposer sur les emballages d’un maximum de marques. De quoi marteler le message: toute canette non collectée est autant de matière perdue qui aurait pu être recyclée à l’avenir, à l’infini. Car chaque Français consomme en moyenne 76 canettes par an!


Sesame Street: I Love Trash - YouTube


Pourvu que mes concitoyens comprennent que les ordures peuvent être une richesse si on les gérait correctement.

samedi 24 juin 2017

Avec le collectif "Leo not happy", à Bruxelles, la guerre aux ordures est déclarée

Pour lutter contre la pollution des rues de Bruxelles, un étudiant a créé le personnage "Leo not Happy" ["Leo pas content"]. Le concept : une petite boîte en carton, flanquée d’un sourire blasé, qu’il photographie devant les déchets de la ville pour dénoncer les gestes d’incivilité et inviter les habitants à participer à des collectes de déchets. 

En février 2016, lors de la remise de son Oscar du meilleur acteur pour le film "The Revenant", Leonardo DiCaprio avait profité de son discours pour appeler son auditoire à protéger l’environnement. À Bruxelles, Adel Saedi, 26 ans, étudiant en communication digitale, a été inspiré par l’engagement de l’acteur et a lancé la page Facebook du personnage "Leo not happy", une petite boîte en carton qu’il fait poser devant les ordures jetées dans les rues de la capitale belge. "Au-delà de cet Oscar, Leo souhaiterait que nous prenions soin de notre Terre. Le ferez-vous ?", écrit-il dans une publication de mars 2016, invitant ainsi les Bruxellois à commencer par jeter leurs ordures à la poubelle. 


Rapidement, son initiative se fait connaître et lui permet de rassembler des bénévoles pour organiser des collectes de déchets dans la rue. La dernière en date s’est déroulée le 22 avril. Elle a réuni près de 200 personnes, et a permis de ramasser 120 000 mégots de cigarettes… rien que dans le centre-ville de Bruxelles.
"Les mégots sont des déchets acceptés socialement alors que c’est le premier déchet mondial"
L’objectif est d’abord de montrer que la problématique des déchets de rue existe, et que les ordures jonchent nos rues sans même parfois que l’on s’en rende compte parce qu’elles sont presque devenues invisibles ! Pour autant, je ne voulais pas simplement photographier des déchets et dire "voilà ce n’est pas bien" : il ne s’agit pas d’avoir un discours négatif. C’est pour cela que j’ai pensé à ce personnage "Leo not Happy", qui apporte une touche humoristique. Une fois la page Facebook lancée, plusieurs personnes m’ont envoyé des messages pour me demander d’organiser des collectes de déchets ! Il y avait visiblement une vraie demande. 

Dès le 23 avril 2016, j’ai organisé, avec l’aide de la Ville de Bruxelles qui nous a fourni le matériel nécessaire, le premier ramassage de déchets citoyen. L’événement a été relayé sur les réseaux sociaux et dans les médias, ce qui a fait gagner de la visibilité au mouvement et nous a permis d’organiser d’autres collectes pendant l’année. J’ai pu constater que le thème de la propreté de la ville était très fédérateur : lors de ces événements, il y avait des gens de tous les âges, de tous les quartiers et parfois même des touristes qui se joignaient à nous en nous voyant ramasser les déchets.

Nous espérons à l’avenir trouver un moyen de valoriser ces déchets, en les donnant par exemple à des entreprises qui permettent de les recycler. Pour l’instant, nous faisons cela gratuitement, et sur notre temps libre, mais c’est un des développements possibles du projet. J’espère aussi que le mouvement pourra se décliner dans d’autres villes de la Belgique, voire même à l’étranger.






















Une solution révolutionnaire et écologique, une larve dévoreuse de plastique


Un cadeau pour l’environnement : la découverte d’une larve qui se nourrirait de polyéthylène, l’un des plastiques les moins biodégradables et plus utilisé, promet l’élimination de ce polluant présent dans l’environnement, surtout dans les océans.


« Les déchets plastiques sont un problème environnemental mondial, surtout le polyéthylène, particulièrement résistant et qui est très difficilement dégradable naturellement », a indiqué Federica Bertocchini, chercheuse au Centre espagnol de la recherche nationale (CSIC), auteur de la découverte de cette larve provenant de la fausse teigne de la cire (Galleria mellonella), un papillon très répandu.
Chaque année, la production mondiale du polyéthylène s’élève à environ 80 millions de tonnes ont déclaré ces chercheurs dont la découverte a été publiée lundi 24 avril 2017, dans la revue américaine Current Biology.
Cette larve, utilisée pour fabriquer des appâts de pêche, est à l’état sauvage un parasite des ruches que l’on peut retrouver dans la cire d’abeilles, partout en Europe.
Cette scientifique, qui est aussi apicultrice amateur, a remarqué que mettre de la cire infectée par cette larve dans des sacs plastiques permettait de désintégrer le sac. Au Royaume-Uni, des sacs plastiques infestés de larves se sont vus endommagés après une heure.

Des larves très rapides


Des trous commençaient à se former après une quarantaine de minutes, et au bout de douze heures, la masse du sac était de 92 milligrammes, ce qui est remarquable, selon ces chercheurs.
Ils ont expliqué que ce taux de dégradation était « extrêmement rapide » comparé à d’autres découvertes récentes telle que celle de l’an dernier, d’une bactérie capable aussi de détruire certains plastiques, mais seulement par masses de 0,13mg par jour.
Les auteurs de cette dernière découverte estiment que la larve sécrète une substance présente dans sa salive qui détériore le plastique. « L’une des prochaines étapes sera de tenter d’identifier ce processus moléculaire et de déterminer comment isoler l’enzyme responsable », expliquent-ils.
« S’il s’agit d’une simple enzyme on pourra alors la fabriquer à une échelle industrielle grâce à la biotechnologie », estime Paolo Bombelli, de l’Université de Cambridge au Royaume-Uni, un co-auteurs de cette enquête.
Selon lui, « cette découverte pourrait être un outil important pour éliminer les déchets de plastique polyéthylène qui s’accumulent dans les décharges et les océans. »

La biodégradation naturelle du polyéthylène dure 400 ans


Le polyéthylène est communément employé pour fabriquer les emballages et représente 40 % de la demande totale des produits plastiques en Europe, dont 38 % présents dans les déchets.
Chaque année, une personne utilise en moyenne plus de 230 sacs, produisant plus de 100.000 tonnes de déchets, au total : mille milliards de sacs plastiques sont utilisés dans le monde.
Actuellement, on utilise l’acide nitrique (très corrosive) dans le processus de dégradation chimique de ces déchets, ce qui dure plusieurs mois. Laissés dans la nature, il faut environ un siècle pour que ces sacs plastique se décomposent complètement. Pour les plastiques les plus résistants, ce processus peut prendre jusqu’à 400 ans.
Selon une étude publiée en 2015 dans la revue américaine Science, chaque année on retrouve environ huit millions de tonnes de plastique dans les mers et les océans.
Les scientifiques eux, estiment le rejet total à 110 millions de tonnes de déchets en plastique dans les océans. Ce plastique une fois effrité dans la nature peut être ingérés par des poissons et autres espèces marines.

 

lundi 12 juin 2017

AIN DIAB, plage ou dépotoir?!!


Casablanca s'est dotée d'un nouveau dépotoir, c'est sa belle plage.



Le comble c'est qu' après ça , on va demander aux élèves des écoles de ramasser cette cochonerie ! pour soi disant sensibiliser les générations futures a l'environnement . 



 C'est soi disant de l'opulence dans les apparences ,dans le matériel ,dans le "m'as tu vu " mais en réalité, c'est la misère dans le crâne !


Aucun savoir vivre ,aucune éducation et avec ça une arrogance... 
pour ça ils sont les champions du monde !!!


Une fois le "ftour" termine, voila  le désolant spectacle qui reste!


JE CRIE MON INDIGNATION ET MA TRISTESSE.

AHURISSANT... IGNOBLE... 




mardi 6 juin 2017

Luttons tous contre la pollution en matière plastique!

Chaque année, 10 millions de tonnes de plastique finissent dans l'océan.
Si nous ne changement pas notre comportement, nous pourrions finir avec plus de plastique que le poisson dans l'océan.
The Animation Workshop a produit cette vidéo fantastique.

Cet homme représente les consommateurs ainsi que  l'industrie, les décideurs et les hommes politiques.