mercredi 22 février 2017

Le sac plastique, une vraie calamite!

Les sacs en plastique sont des créatures intelligentes. Nous devons les déjouer. Voici l'histoire (ou le portrait) d'un sac en plastique et de sa migration vers l'océan.
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Plastic bags are clever creatures. We must outsmart them. Here is a portrait story of one plastic bag and it's migration to home to the ocean. It is a well spent 4 minutes. Mockumentary that is narrated by Academy Award-winner Jeremy Irons, and it hammers home the stark reality of California's plastic bag pollution situation. If you feel that you can make a step to take action against trashing Earth, join Let's Do It! World movement to clean it up!

mardi 14 février 2017

Ressourc'In collecte vos déchets !

Les poubelles de tri Ressourc'In s'installent petit à petit dans les écoles et les entreprises de Casablanca !
Ce mois-ci, elles ont rejoint les locaux de Valyans ConsultingGras Savoye, et de Casablanca American School.


Papiers, emballages souples, bouteilles en plastique... Vous souhaitez vous aussi offrir une seconde vie à vos déchets ? ♻️

Contactez Marine Pointillart :
marine.pointillart@alikram.ma

Tous les bouchons plastique!

Tous ces petits bouchons plein de plastique, un vrai régale pour nos broyeuse et extrudeuse !Vous n'avez pas le temps, ni la place pour trier tous vos déchets, pensez aux bouchons en plastique : un petit sac ou un bocal suffise à la collecte. 

Contactez Marine Pointillart : marine.pointillart@alikram.ma

jeudi 9 février 2017

Bureo, des skateboards en filets de pêche

640 000 tonnes de filets sont abandonnées en mer chaque année selon un rapport des Nations Unies. Au Chili, une start-up a alors décidé de les valoriser pour éviter qu'ils ne transforment en déchets. Une fois fondus, ils deviennent une matière première précieuse qui permet à Bureode fabriquer lunettes de soleil et planches de skate vendues 150 dollars. En deux ans d'existence, ses fondateurs ont déjà recyclés presque 8000 m² de filets.

L’élégance c'est porter des vêtements eco-responsables.

MERKEL

La chancelière allemande

En 1996, 2002 et 2014!  






samedi 4 février 2017

«Les déchets alimentaires ne sont pas des déchets ordinaires»

Montréal vient de lancer sa première campagne publicitaire sur les déchets organiques à la grandeur de la ville sur le thème «les déchets alimentaires ne sont pas des déchets ordinaires». Depuis que le monde est monde, les résidus organiques ont toujours été naturellement recyclés. Ils n'ont donc pour ainsi dire jamais été de réels déchets, parce que les matières résiduelles de l'un devenaient la ressource d'un autre, et ainsi de suite. C'est d'ailleurs le principe fondamental de l'économie circulaire.
Justement, il était temps que nos sociétés reviennent à l'ordre naturel des choses dans leur gestion des matières organiques résiduelles. Ces dernières, composées principalement de résidus de table et de jardin, sont particulièrement problématiques lorsqu'elles sont mal gérées.
En effet, dans un site d'enfouissement, les aliments humides entraînent des écoulements d'eau chargée en nutriments pouvant ensuite se charger de métaux ou contaminants chimiques lorsqu'ils entrent en contact avec d'autres rebuts, nécessiter un traitement coûteux avant d'être déversée dans l'environnement, ou au pire, contaminer la nappe phréatique si le site d'enfouissement n'est pas parfaitement étanche.
Par ailleurs, lorsque la matière organique se décompose, il y a dégagement de divers gaz. Si vous avez déjà enfermé des rognures de gazon fraîches dans un sac de plastique quelque temps et avez par ensuite rompu ce scellé en mettant votre sac au chemin, vous savez très bien que dans les mauvaises conditions, les matières organiques émettent des odeurs de putréfaction poignantes.
De surcroît, lorsque ces matières organiques se rendent au site d'enfouissement, leur décomposition sous des piles de déchets se fait en l'absence d'oxygène, ce qui génère des gaz à effet de serre comme le méthane et l'oxyde nitreux. Pourtant, au lieu de générer des GES qui sont respectivement 25 à 298 fois pires que le CO2 en termes de potentiel de changements climatiques, une saine gestion des matières organiques en présence d'oxygène aurait pu générer principalement du CO2. Ce dioxyde de carbone, appelé biogénique, fait partie du cycle naturel des choses. Les plantes fixent le carbone atmosphérique dans leurs tissus grâce à la photosynthèse, et ce dernier est relâché lorsque les microorganismes décomposeurs font leur travail.


Dans un écosystème naturel, ce processus de décomposition s'active spontanément quand un organisme végétal ou animal meurt. Les levures, bactéries et champignons déjà présents sur leur corps, ou encore présents dans l'environnement, vont briser les tissus et permettre le recyclage des nutriments qui les composent. En milieu contrôlé, ce processus optimisé s'appelle compostage. Le produit fini sert d'amendement organique. Pour que le compost soit valorisé en agriculture, prenez soin de bien trier vos résidus organiques à la maison si vous participez à un programme de collecte municipale.
C'est pour rejoindre les personnes plus réfractaires au compostage que la ville a lancé une campagne publique. Les ambassadeurs, les verts engagés et les verts disposés (pour reprendre la nomenclature d'une récente étude de Recyc-Québec) ont déjà adopté le bac brun qui a maintenant atteint 60 % d'implantation (immeubles de huit logements et moins) dans les 19 arrondissements de Montréal. Le visuel alléchant de la campagne «bien manger, bien jeter», vise donc à rendre plus acceptable le fait de manipuler des (délicieux!) restants de table.
Outre le compostage, les résidus organiques peuvent aussi prendre le chemin de la biométhanisation. Dans ce cas, les résidus sont décomposés en absence d'oxygène. Contrairement aux sites d'enfouissement où le méthane est généré et capturé dans des conditions peu optimales, le gaz issu de la biométhanisation peut presque entièrement être récupéré. Ce biogaz étant composé en grande partie de méthane peut alors être directement brûlé pour alimenter des processus industriels, ou encore être raffiné puis injecté dans le réseau de distribution du gaz naturel.
Dès 2020, l'enfouissement des matières organiques sera banni au Québec. Ceci permettra d'éviter une bonne partie des émissions de GES liées à notre traitement des déchets. La gestion actuelle des déchets est responsable de 7,2 % des émissions québécoises, ou 5,9 Mt d'équivalents CO2, ce qui correspond aux émissions d'environ 1,5 million de voitures parcourant 20 000 km annuellement.
Pour minimiser davantage les émissions de GES liées au traitement des déchets, il importe de traiter ceux-ci localement, ce pourquoi Montréal planifie la construction de quatre installations de compostage, biométhanisation ou pré-traitement. Mais bien avant que les spécialistes traitent les résidus organiques dans les centres de compostage ou de biométhanisation, le premier maillon de cette chaîne c'est le citoyen qui a l'opportunité de faire une contribution positive en séparant un maximum de déchets comestibles.
Citoyens, à nos bacs bruns!

Le continent de plastique

Découvert il y a 20 ans, le continent plastique flotte dans le nord-est du Pacifique et fait 6 fois la superficie de la France...

vendredi 3 février 2017

Comment se mettre facilement au zéro déchet ?

Flore Berlingen, présidente de l’ONG Zéro Waste France, livre ses astuces pour économiser les ressources de la planète et adopter la tendance du zéro déchet, à l’occasion de la sortie de la seconde édition du guide « Le scénario Zero Waste 2.0 ».


En moyenne, la poubelle des Français pèse 270 kg, hors produits recyclés, par personne et par an. Pour l’alléger, il existe plusieurs initiatives qui ont fait leurs preuves. En outre, selon un sondage publié en juin 2016 par l’Ademe, les Français sont 96 % à estimer que la société produit trop de déchets. Ils sont 70 % à affirmer que leur propre foyer pourrait en produire moins.
A Roubaix dans le Nord de la France, une expérience a été menée auprès de 100 familles volontaires sur l’année 2015, afin de réduire leurs déchets. 25 % d’entre elles ont réduit leur production de déchets de 80 %. Focus sur ces nouvelles habitudes qui leur ont permis de réussir :

Ayez toujours un sac avec vous

Alors que les emballages représentent 1/3 de la poubelle, pensez à avoir toujours sur vous un sac-cabas pour y glisser vos achats. En plus, depuis l’interdiction des sacs plastiques, le cabas ou le panier solide réutilisable sont parfaitement adaptés pour faire les courses au quotidien.

Optez pour les achats en vrac

Aujourd’hui, il est possible de trouver des magasins qui vendent des produits en vrac, des fruits aux légumes en détail, aux fromages et charcuteries à la coupe, jusqu’aux céréales, légumes secs, vis et clous ! Comme le précise Flore Berlingen : « Leur nombre a été multiplié par 10 en 10 ans et des projets d’ouverture sont en cours ». Malheureusement, ce retour au vrac a ses limites puisqu’il plus difficile de trouver du liquide, comme du lait ou de l’huile. Toujours selon Flore Berlinger, « Il faut rétablir le système des consignes, des initiatives se développent un peu partout ».

Apprenez à composter

D’ici 2025 toutes les communes vont devoir se mettre à la collecte des biodéchets (restes alimentaires et déchets de jardin), selon la loi sur la transition énergétique d’août 2015. « Cette action réduira 1/3 de la poubelle », souligne Flore Berlingen. A Paris, une expérimentation est d’ores-et-déjà prévue dans les IIe et XIIe arrondissements. En attendant cette mesure, l’on peut apprendre via Internet comment réaliser son compost à la maison, ou acheter un composteur et des lombrics en jardinerie.

Boycottez le neuf

Depuis un an, Flore Berlingen n’achète plus rien de neuf, que ce soit en high-tech, en électroménager, en meubles ou en vêtements. Par exemple, le site « Envie » propose de réparer des objets qu’il ne vend pas. « Grâce à ce système, j’ai pu faire des économies et m’équiper avec des machines que je n’aurai pas pu m’offrir », déclare Flore Berlingen. Ces nouvelles plates-formes en ligne lutte contre l’obsolescence programmée des appareils vendus sur le marché actuel. Il est ainsi possible d’y dénicher des produits reconditionnés, notamment dans le domaine du high-tech, et ce à prix réduit.

Donnez au lieu de jeter

Plutôt que de jeter les affaires dont vous ne voulez plus, pourquoi ne pas les donner ? Pour cela, renseignez-vous sur les lieux de dépose comme les églises, les mairies ou les associations caritatives. Sur les réseaux sociaux, des communautés existent telles que « AdopteUnObjet » sur Facebook, où l’on trouve des objets abandonnés dans la rue, qui n’attendent qu’à être accueillis chez vous !

Organisez des ateliers self-made avec votre entourage

Le D.I.Y. (Do It Yourself) a le vent en poupe. Pour surfer sur cette tendance, pensez à fabriquer vous-même vos cosmétiques et vos produits d’entretien. Vous connaîtrez ainsi leur composition exacte, tout en utilisant des produits biologiques ou naturels. « L’idée est de faire des petits ateliers entre amis pour apprendre les bons gestes et échanger les astuces », précise Flore Berlingen.


mercredi 1 février 2017

Pollution des océans: la solution est à terre

Paris (AFP) – Pour lutter contre la pollution des océans par le plastique, « la solution est à terre », a souligné mardi la fondation Race for Water, en présentant une nouvelle expédition autour du monde de son catamaran énergétiquement propre et autonome.
Une plage polluée à Manille, aux Philippines, le 23 janvier 2016 -  
Le Race for Water, qui avait navigué autour du globe en 2015 pour établir un bilan de la pollution des océans par les plastiques, sillonnera à nouveau les mers de 2017 à 2021 afin, cette fois, d’agir plus concrètement, en promouvant des solutions de valorisation des déchets plastiques à terre.
« Dans les océans, pour 5 kilos de poissons vous avez un kilo de plastique », a affirmé le président de la fondation, Marco Siméoni, au cours d’une conférence de presse. « Si rien n’est fait, ce sera cinq kilos de plastique pour cinq kilos de poissons en 2050 ».
Selon Greenpeace, 5 à 12 millions de tonnes de plastique sont déversées chaque année dans les océans.
« La solution est à terre », a martelé M. Siméoni.
C’est pourquoi la fondation a entrepris de promouvoir, en partenariat avec la société française d’ingéniérie ETIA, des containers transportables en vue de la valorisation du plastique.
Ces modules, qui peuvent être installés partout, « permettront aux personnes les plus pauvres de ramasser les sacs plastiques contre rémunération comme elles le font pour les canettes et de les transformer pour partie en énergie », a expliqué M. Siméoni. « Cette rétribution est un enjeu majeur ».
Le Race for Water doit partir de Lorient le 9 avril pour rejoindre les Bermudes, lieu de la 35e édition de la course à la voile de la Coupe de l’América. « C’est un écho médiatique formidable pour notre mission », a souligné Marco Siméoni.
Equipé de 200m² de panneaux solaires et d’un système de propulsion à l’hydrogène tiré de l’eau dessalée, le catamaran contient un laboratoire qui effectuera des prélèvements tout au long de l’expédition. Il pourra aussi être tracté par une voile de kitesurf de 40 m².
Le Race for Water passera ensuite le canal de Panama pour rejoindre le Japon, où les Jeux olympiques de Tokyo débuteront le 24 juillet 2020.
Il filera à l’Exposition universelle de Dubaï en octobre de la même année, avant de retrouver la Méditerranée.